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mercredi 7 octobre 2015

Edgar Allan Poe, quelques textes en VO

Dites donc, nous sommes le 7 octobre! En plein mois Halloween.. Et le 7 octobre est justement la date de mort d'un certain Edgar Allan Poe. Le 7 octobre 1849 très exactement.

Et il s'avère que Poe a une particularité que j'avais déjà mise en avant plusieurs fois... C'est un auteur que j'ai envie d'entendre. La rythmique, les assonances, tout. Il se prête magnifiquement à la lecture (ou lecture scénarisée).

 J'avais déjà proposé en VO Le corbeau, 4 lectures différentes
 Mais bon... vu les circonstances... ne pas ressortir l'enregistrement du Corbeau par le très regretté Sir Christopher Lee serait inexcusable.


J'avais aussi proposé en écoute The black Cat , par.. ho ben ça alors... Sir Christopher Lee ( moi fan? hoo si peu!)

Et encore avant, c'était the tell-tale Heart cette fois en version scénarisée par Vincent Price.

Cette année,  ce sont 4 textes que je vous propose (attention la vidéo dure 54 minutes), dont était tirée la mise en scène mentionnée juste au dessus.
The tell-tale Heart,
the sphinx, 
the cask of Amontillado 
& the pit and the pendulum

Soit dans la langue de Baudelaire

Le coeur révélateur
J'en avais déjà parlé là , j'aime toujours autant cette histoire de folie criminelle

le sphinx: 
Une histoire de vision monstrueuse...qui parle surtout de remettre les choses dans une juste perspective avant de paniquer sans raison, même si on est à cran pour diverses raisons.
C'est de celui là qu'il est question et non du sphinx d'Egypte ou de la légende d'Oedipe. Au passage, je viens d'apprendre que si le papillon fait 6 cms de long, sa chenilles est un vrai monstre - 15 cms de long et la largeur d'un pouce
la barrique d'Amontillado
Vengeance et assassinat. Mais celle-ci m'a moins convaincue que le Coeur. D'abord parce qu'on y retrouve des éléments à la fois empruntés au coeur révélateur ET au Chat noir, mais qu'il manque deux choses importante ( le narrateur, comme dans les deux autres cas est le meurtrier, mais on ne sait pas au juste pourquoi il en veut à Fortunato. Il n'y a pas de folie qui va crescendo, ni d'obsession maladive. Et il manque une vraie résolution à l'histoire. Donc moins bien amenée, moins bien conclue, je reste sur ma faim.

Le puits et le pendule
Excellent, vraiment, excellent. On se trouve projeté dans les pensées d'un homme condamné à mort par l'Inquisition, les divers états d'âme qui l'assaillent: hébétude, résignation, révolte, tentative de fuite... il ne sait pas exactement ce qui l'attend, mais il sait que l'Inquisition est capable de tout lorsqu'il s'agit de torturer, que ce soit physiquement ou mentalement. Enfermé dans une pièce sombre au milieu de laquelle se trouve un puits, à peine a-t-il réussi a éviter par chance une chute mortelle que ses bourreaux lui réservent une 2° mauvaise surprise: drogué, il se réveille attaché, avec une seule main libre placé sous un pendule, en fait une hache effilée qui descend, lentement, très lentement.. avec pour seule perpective d'être cupé en deux par le milieu..
De toutes celles que j'ai lues jusque là, c'est bien celle ci que je place en première place ex-aequo avec le Coeur révélateur. Très très bien menée et le fait d'être dans la tête de la victime fait qu'on ne peut en décrocher jusqu'à la fin.
Elle met la barre très haut,  le problème c'est que maintenant, je n'en attends pas moins des autres textes que je n'ai pas encore lus.
Illustration d'Alexis Korovine. Ce peintre montre d'excellentes références: Poe, Jérôme Bosch... 


Il me semble que je l'ai déjà dit, bien qu'il y ait des traductions plus récentes, je préfère quand même celles de Baudelaire, qui, s'il s'éloigne parfois de la lettre, a d'une part le mérite de dater à peu près de la même époque que le texte originel, donc pas de dissonance de style même si ça peut paraître daté aux yeux de certains, d'autre part me semble partager avec Poe une même pensée directrice, une même inspiration, une même intention si vous préférez, je ne sais pas exactement comment l'exprimer. Ces deux-là en fait me semblent écrire sur la même longueur d'ondes.
Ce que j'ai fait en général, c'est lire la traduction, puis lire le texte en VO pour finir par le plaisir de l'écouter .

1 commentaire:

  1. J'ai un vague souvenir d'avoir lu du Poe étant plus jeune, au collège, mais je ne me souviens pas bien de ce que j'avais lu ni de si j'avais apprécié ou non... Il faudrait que je (re)lise pour savoir si j'aime ou non :)

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