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Pourquoi le Cabinet de curiosités?

Tout simplement parce qu'on y trouve un peu de tout, par ordre de pagaille. Cette idée de collection sans thème déterminé me plaît...

Vous trouverez donc ici un peu de tout, de ce qui fait ma vie, mes loisirs: musique, lecture, voyages, etc...
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mardi 26 février 2013

La fin de Léthé - Claude Ecken

Dans le cadre du challenge Nouvelles et Novellas, qui propose un partenariat avec le site Actu SF, j'ai eu la chance de recevoir une nouvelle de mon choix au format e-book. Mon choix s'est donc porté sur La fin de Léthé de Claude Ecken, car j'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur il y a quelques années années dans un cadre informel, et c'est l'occasion ou jamais de découvrir ses écrits.

La fin de Léthé, donc. Le titre m'intriguait et je n'avais absolument aucune idée du sujet. Et contre toute attente, ça n'est pas de la SF, ou plutôt, ça n'est pas vraiment de la SF.
On y suit quelques heures de la vie de Claire, patiente dans un hôpital. Claire  sait qu'elle est malade, on lui a parlé d'un accident, mais elle n'arrive pas à s'en souvenir. et bien qu'elle ne souffre pas physiquement, le corps médical refuse de lui dire quand sa famille viendra enfin la chercher. Son seul lien avec le monde extérieur est un étrange personnage qui vient lui rendre visite tous les jours à heure fixe, muni de photos.. en provenance du futur. Impossible d'éviter le voyageur temporel, il s'est donné pour mission de lui raconter toute sa vie à venir. Or quel intérêt, à 16 ans, de savoir tout ce qui va se passer,  le nom de son futur mari, de ses futurs enfants.. Sa vie n'aura aucune saveur, aucune surprise.

Bien, sur, le lecteur devine très vite quelle est la maladie de Claire, et l'identité du visiteur temporel. Je dois avouer que si j'avais su le sujet, j'aurais peut être opté pour une autre nouvelle, pour des raisons personnelles. Et j'aurais eu tort, car j'ai beaucoup aimé l'approche de Claude Ecken, qui se place non du point de vue des soignants, mais du point de vue interne de la malade. avec des pistes très intéressantes - alors que la nouvelle est très courte: la cruauté involontaire des soignants, qui ne repèrent pas le stress qu'ils induisent chez la malade, au nom d'une réalité qu'elle ne peut saisir.. Maladie mise à part, quelle est la part de la volonté d'oubli dans l'oubli?
Ou d'un point de vue plus philosophique: quel intérêt aurait une vie connue d'avance dans ses moindres détails?

Bref, un texte court, mais riche, et respectueux sur un sujet difficile. Merci à Claude Ecken et Actu SF...
2/24

jeudi 14 février 2013

Où je vais râler une fois de plus..


parce que ça fait des semaines que je reçois des mails d'offres promotionnelles ornées d'angelots et de chocolats
parce que je déteste les fausses fêtes montées en épingle par les lobbies marketing
parce que je déteste le rose, le sucre et que je suis allergique aux fleurs.
parce que vous l'aurez compris, je suis plus SF, polar et fantastique que romance.
parce que j'ai horreur de faire la même chose que tout le monde en même temps que tout le monde parce que "il faut!"
Donc non! Je ne fête rien le 14 février, d'ailleurs je ne vois pas de raison d'attendre un jour précis pour manger du chocolat, et que je peux le faire le 13 ou le 15. Et Je n'offre rien à personne ce jour là, d'ailleurs je ne connais ni Valentin, ni Valentine, ni personne qui soit né aujourd'hui.
Evidemment, j'ai droit tous les ans " tu dis ça parce que tu es aigrie , que tu es seule, et que tu n'as rien de prévu, tu ferais comme les autres sinon". Ben, non, jai toujours clairement interdit à mes victimes petits copains quand j'en avais à ce moment là de me le souhaiter, sous peine de faire la gueule jusqu'au 13 février prochain.

allez, si je vous offre quand même quelque chose: quelques minutes de violence gratuite et défoulatoire, car oui, des jours comme celui-là raniment ma flamme, en l'occurrence, celle de la punkitude :D


grâce à Raoul, l'archange du célibat inventé par l'excellent dessinateur Boulet
A accompagner d'une bande son de choix telle qu'en proposait feue l'émission clair-Obscur de mes potes Stefff et Nat
ou du Metallica, pour ma lectrice fan de métal?

Merci Nath' pour cette superbe carte de non-valentinerie
et pour celle là aussi
Et pour celle là également
(j'aime bien le détail du nounours pendu et du morpion :D )

enfin, je vous dis à tous: rendez vous le 20 mars, c'est le Kickbutts day, et là, on va se marrer :D

mercredi 13 février 2013

Harry Potter et la chambre des secrets - JK Rowling


et hop, comme j'ai plus apprécié le premier tome que je ne l'aurais cru, j'ai enchaîné presque de suite avec le deuxième, histoire de voir ce qui allait se passer lors de cette deuxième année de cours de sorcellerie. Et on reprend exactement là ou s'arrêtait le tome 1: lors des vacances scolaire. Les petits sorciers et sorcière rentrent dans leurs famille respective, autant dire que c'est un mini cauchemar pour le pauvre Harry que de retrouver sa famille de beaufs qui détestent tout ce qui a trait à la magie. Des vacances pénibles, un retour très mouvementé à l'académie de magie ( entre les injonctions d'un elfe aussi braillard que masochiste, un train manqué de peu et une équipée en voiture volante qui se termine contre un saule particulièrement vindicatif), et nos jeunes héros reprennent leurs études.. sauf qu'évidemment, comme ils souffrent d'une malchance quasiment chronique, surtout Harry, rien ne se passe comme prévu: la mythique "chambre des secrets" ( que personne n'a jamais vu, ni ne saurait situer) à été ouverte et le monstre qu'elle renferme s'est échappé. Un monstre qui sème la zizanie dans les couloirs du collège, pétrifiant au passage quelques élèves, un fantôme et un chat. Qui l'a ouverte,et  de quel monstre s'agit-il? voilà les questions auxquelles Harry, Ron et Hermione vont devoir trouver des réponses.

Et comme dans le tome un, j'apprécie particulièrement non pas le trio de héros, très " club des trois ", mais la galerie savoureuses de personnages secondaires: ici un fantôme de fille de 13 ou 14 ans, qui continue depuis plusieurs décennies sa crise d'adolescence en hantant les toilettes. Ou un autre qui se morfond de ne pas être accepté au club des "sans têtes", ayant imparfaitement été décapité 500 ans plus tôt. Ou encore l'innénarrable Gilderoy Lockhart, nouveau professeur à l'égo surdimensionné, et aux capacités magiques proches du zéro, plus prompt à signer des autographes qu'à pourchasser les forces maléfiques.
On en apprend plus aussi sur Hagrid, le garde chasse de l'école et son goût pour l'élevage de monstres ( nom de zeus! Hagrid avait 13 ans 50 plus tôt?.. Il a donc 63 ans! Non, c'est juste qu'à la lecture du tome 1 je l'aurais plutôt vu avoir 40/45 ans.. d'accord le temps ne passe pas pareil pour les sorciers, mais tout de même.
un basilic

et c'est en plus l'occasion  pour moi d'ouvrir le ban pour le challenge Totem, car les serpents jouent un rôle important dans ce tome. Outre le fait que le serpent est le symbole de l'une des 4 maisons de l'école de sorcellerie ( évidemment, celle des sorciers douteux, retors, malhonnêtes , adeptes de magie noire), Harry se découvre par hasard le talent très étrange de parler intuitivement la langue des serpents, talent qui désigne  un adepte de magie noire et donc fait de lui la victime des quolibets et de la méfiance grandissante de ses camarades. De là à l'accuser d'être le responsable des catastrophes qui s'abattent sur l'école, il n'y a qu'un pas vite franchi. Talent qui se révelera pourtant utile dans son enquête et lorsqu'il se trouvera aux prise avec un basilic...(  une créature du bestiaire grec créé par le sang de la tête coupée de la gorgone Méduse et dotée de la même capacité de pétrifier ceux qu'il regarde) D'ailleurs, tout le passage sur la baston en souterrain contre le Basilic m'a irrésistiblement fait penser au Choc des titans, le décor de colonne tout ça , tout ça ( avec un phénix à la place de la chouette mécaniques, mais on retrouve l'idée d'un monstre serpent et d'un oiseau, je me demande s'il n'y a pas un petit clin d'oeil, là, de la part de l'auteur)
Oui j'adore ce film, le vrai, avec les bestioles de Ray Harryhausen animées à la main, et j'assume. Et en plus il y avait Maggie Smith et Laurence Olivier dans ce film. Deux bonnes raisons d'être fan :D

Bon malheureusement pour moi, on reste dans la version très européenne du serpent, symbole du monde nocturne et souterrain, du mal, de la fourberie...
cartable et tableau noir: N°3

Mythologie grecque: pour le phénix et le basilic
lecture serpentine n°1
 
challenge "lieux imaginaires": lieu isolé/ monde récent: Hogwarts (ou Poudlard si vous préférez)
idée 133: une chaîne

mardi 12 février 2013

Le magasin des suicides - Jean Teulé

Donc suite à la mauvaise expérience Charly 9, j'ai décidé de redonner une chance à Teulé , et c'est arrivé plus vite que prévu , puisqu'on m'a aussi prêté le Magasin des suicides, et qu'il se lit très très vite.

Donc comme j'avais déjà vu l'adaptation dessin animé de Patrice Leconte l'hiver dernier, je savais à peu près à quoi m'attendre: l'incongruité de ce magasin où la mort, et plus particulièrement le suicide, est un business comme les autres.

et, verdict: je dirais que si j'ai bien apprécié le livre(et ici le langage familier passe beaucoup mieux que dans Charly) c'est quand même le dessin animé qui gagne. Je sais, ce n'est pas l'avis général, et surtout pas l'avis des fans de Teulé, mais c'est comme ça.
 Car s'il suit à peu près bien le roman, la fin diffère grandement et que j'ai préféré la version de Leconte. Même s'il évacue tout le coté un peu SF du roman, qui donne un ton un peu différent à l'histoire: si dans le dessin animé, on ne sait pas trop pourquoi le monde entier déprime, le roman est plus explicite à ce sujet: dans un futur indéfini, on apprend qu'une catastrophe s'est produite au XXI° siècle, que la ville est peu a peu grignotée par le désert, que la pollution et le trou dans la couche d'ozone frôlent les records , sans vraiment d'espoir de voir les choses évoluer dans le bon sens. Donc, absolument pas de bonnes nouvelles en perspective, et on conçoit aisément que personne n'ai envie de vivre dans cette situation. et du coup, si le magasin st absurde dans le monde du lecteur, il a une raison d'exister dans le monde du roman.

C'est bête à dire, mais dans le film,j'avais trouvé Allan, le héros, plutôt sympathique, à mener sa croisade contre la morosité avec ses copains
Or, à la lecture du roman, je l'ai au contraire trouvé agaçant et antipathique, avec sa bonne humeur forcenée, qui me semble très factice du début à la fin. Déjà le zozotement que lui colle Teulé m'agace prodigieusement, et rien que ça me donnerait des envie de le claquer, mais bon. J'ai surtout l'impression qu'il cherche à user les nerfs de sa famille, qu'il n'agit avec gentillesse envers les clients que pour faire mettre en rogne ses parents. Et en plus il a des goûts musicaux vraiment bizarres, genre " ploum ploum tralala" par les choeurs de l'armée rouge ( sur ce point, petit souci de timing: si l'action se passe au XXII° ou XXIII° siècle ou que-sais-je, comment un gamin élevé dans la morosité et lme silence peut il connaître des vielles rengaines genre " boum" y'a d'la joie" ou "ploum ploum tralala", alors qu'il n'a pu les entendre nulle part, puisque la radio ne les diffuse pas.. oui je sais, je réfléchis vachement, mais ça m'a fait tilt en lisant!). Donc non, Allan version roman, je ne l'aime clairement pas.

Et la fin, pour le coup très différente de celle du film, me conforte dans cette idée: une fois qu'il a obtenu ce qu'il voulait, sa dernière action laisse quand même planer un très fort doute ( pour moi, c'est son ultime punition envers sa famille, dans le genre " maintenant que je vous suis indispensable, ciao la compagnie".. je suis obligée de me dire que dans la minute qui va suivre, tous vont faire ce qu'ils étaient sur le point de faire).

Après ,c 'est un peu dommage que le dessin animé ait gommé tout le processus avec Marilyn , l'autoproclamée " moche et inutile", lorsqu'on lui trouve un rôle à jouer dans le magasin, mais je suppose que pour le coup, la montrer en train de se piquer avec une seringue de poison, ça aurait eu du mal à passer auprès du CSA. Mais du coup, elle est plus intéressante dans son rôle de "veuve noire" du roman, que dans le dessin animé où elle reste très secondaire.
Mais dans les deux cas, c'est toujours à Mishima, le père dépassé par les événements que va ma préférence: ses inventions sont hilarantes, et sa dépression vaut le détour. Et puis rien que que le fait qu'il s'appelle Mishima et vante les mérites du seppuku, c'est le genre d'humour noir qui fait mouche pour moi.

Donc au final: ça n'est toujours pas le grand amour entre Teulé et moi, mais ça va déjà mieux, et je lui laisserai donc une 3° chance ( on me conseille le Montespan, je note, je note)
idée 139: quelque chose de mou: un sac plastique