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mercredi 21 octobre 2015

Mélusine tomes 13 à 18 - Clarke et Gilson

et donc presque 6 mois plus tard, les 6 tomes restants ( enfin, les 6 tomes restants en ma possession, il y en a 23 à l'heure actuelle, encore 1 et je peux faire un 4° billet en continuant à les grouper par 6)

Dans le Tome 13 ( oui! 13!! hahahahahagniark!) nous allons voir qu'une sorcière peut être superstitieuse: Cancrelune en particulier a une peur déraisonnable des chats noirs (enfin, ça se comprend quand il s'agit d'un chat noir de la taille d'un hippopotame) et du nombre 13 ( un chat noir n'est pas dangereux, certes, mais c'est beaucoup plus compliqué quand ils vous attaquent à ..13)







Ha Cancrelune, la sorcière la plus nulle de l'histoire de la Bd, elle m'amuse toujours autant!


Le tome suivant nous montre qu'il y a parfois peu de différence entre sorcellerie et cuisine ( un bon petit plat peut parfois être bien plus efficace que n'importe quel philtre d'amour)et qu'il n'est pas plus passionnant d'épiler des pattes d'araignées que de peler des carottes. La sorcellerie est parfois juste un peu plus dangereuse, mais la cuisine n'est pas le fort de Cancrelune non plus, qui partage le même talent culinaire que Gaston Lagaffe.

Tome 15: deux nouveaux personnages font leur entrée, vont -ils revenir ultérieurement? Il s'agit de Pirouline, demi-soeur de Mélusine , également rousse et vétue de vert mais environ 2 fois plus large qu'elle qui arrive à l'improviste avec un cadeau empoisonné: sa fille Malicella, sorcière de 112 ans qu'elle colle dans les pattes de Mélusine. Et dire que Malicella est turbulente est largement en dessous de la réalité, c'est une vraie peste , même en se basant sur les critères moyens des monstres. Mais comme toute préado de BD, elle est non seulement insupportable, mais vantarde, capricieuse et se croit supérieure aux autres. Et c'est vrai qu'elle sait faire apparaitre d'énormes monstres, mais ne maîtrise pas ses pouvoirs, le résultat est toujours hasardeux et difficile à faire disparaître






Tome 16: Ballet enchanté. On va essayer enfin de régler un peu les problèmes de vol de Crancrelune... ce qui n'a jamais réussi jusqu'alors. un tome un peu en dessous des autres, les gags sont plus prévisible, mais j'ai quand même bien rigolé sur l'histoire de Gonzague le vampire qui, entendant les sorcières parler d'aller se baigner à la rivière , entreprend d'aller jouer les jolis coeur après s'être administré un philtre destiné à lui donner un physique de rêve. Blafard mais de rêve. Sauf que la rivière est en plein soleil, et aler draguer en scaphandre, c'est moins efficace.




Tome 17: une formule un peu différente cette fois) puisque la plupart des gags, toujours en une ou deux pages se suivent et forment une histoire à part entrecoupée de quelques gags isolés. Le fil directeur, c'est Faësturno ( vous avez 3 essais pour trouver l'origine de ce nom, et les deux premiers ne comptent pas, l'oncle de Gonzague le comte vampire qui vient lui rendre visite et il faut dire que l'oncle Faësturno est du genre très pénible. Sauf qu'il est dès le départ victime d'un malheureux accident: assommé par une chute de Cancrelune, qui le laisse sonné, sa situation va empirer de gag en gag: utilisé comme épouvantail, le soleil levant le réduit en cendres. Ressuscité avec un peu de sang, il ne fait plus que la 10 cms de haut, toutes les cendres n'ont pas été récupérées, une fois récupérées, un autre bête concours de circonstance conduit à l'apparition non pas d'un mais de 36 mini vampires complètement idiots qui se comportent comme des gnomes.. un très bon tome avec clin d'oeil très appuyé à mon cher expressionnisme allemand.

Tome 18: deux fils directeurs cette fois: le premier c'est Cancrelune, on a enfin trouvé la raison de son impossibilité à réussir quoi que ce soit. elle est victime d'une malédiction, visiblement tenace, mais aussi contagieuse qu'un rhume!
l'autre héros récurrent c'est le cavalier sans tête, victime d'une malédiction, qui espère que Mélusine va lui trouver une solution. Réponse immédiate de la sorcière
" qu'est-ce que vous tenez à la main?
- ma tête.
- Donc vous n'êtes pas sans tête. Et ou est votre cheval?
- je n'en ai pas.
-donc vous n'êtes pas un cavalier!"
Imparable. Le pauvre cavalier va avoir bien du mal à obtenir une solution à son problème, quand on sait que les amies de Mélusine sont du genre à préférer tenter un foot avec ladite tête.
et là encore une référence cinématographico-littéraire que j'ai adoré...

Comme toujours dans cette série, des gags indépendants, mais qui se répondent ou reprennent des sujets présents dans d'autres tomes: l'obsession de Mélusine pour les chevaliers.. manque de pot,pour une fois que l'un d'entre eux se présente à sa porte, ben.. il porte sa tête sous son bras.., les envies de vacances de Gonzague qui déprime dans son sinistre château avec sa harpie de femme fantôme. a savourer à petites doses au risque de se lasser, mais quelques tomes par-ci par là changent bien les idées et les références cinématographiques sont savoureuses.
C'est mercredi, le jour de la BD!
6 de plus! 11/25.

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