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vendredi 28 juin 2013

Le dernier continent - Terry Pratchett

Dernière lecture commune dans le cadre du Mois anglais ( car au final, je ne pourrais pas finir le Dickens à temps pour demain, pour cause d'examen de musique, et des répétitions qui s'enchaînent depuis quelques jours)
Donc, un Pratchett , au choix. Et ça tombe bien, ça fait quelques mois que le dernier Continent, tome 22 du disque-monde, et 5° volume des aventures de Rincevent, attendait son tour ( puisque j'ai intercalé le premier volume dédié à la mort entre deux lectures Rinceventeuses.)


Retour en arrière, A la fin des Tribulations d'un mage en Aurient, le pauvre Rincevent devait être magiquement rapatrié à Ankh-Morpork par les mages de l'université invisible. Mais par suite d'une petite erreur de calcul ( ce qui aurait été étonnant, c'est que les mages d'Ankh-Morpork réussissent quelque chose, ils sont tous à peu près aussi incompétents que notre calamiteux héros), au lieu de revenir chez lui, il avait échoué sur Iksiksiksiks, le continent inconnu, noté bien sur XXXX sur la carte. Un endroit, sec, désertique, chaud, dont personne ne connaît la localisation exacte, ni comment s'y rendre.

Or donc au début de ce 22° tome, les mages de l'université  invisible ont un gros problème: le bibliothécaire de l'université- le seul bibliothécaire qui, à la suite d'une fuite de magie, range les livres avec les pieds et se fait payer en bananes - est tombé malade, une étrange maladie qui a chaque éternuement lui fait changer de forme ( un canapé, un transat, un gros livre, mais toujours orange et velu comme l'orang-outang qu'il était auparavant). Pour régler ça, il suffirait de lui lancer un sort, qui lui rendrait par la même occasion forme humaine,  mais pour lui lancer un sort, il faut d'abord connaître son nom. Et étonnamment toutes les archives qui auraient pu le contenir ont disparu et sentent très fortement la banane. Car il ne veut surtout pas renoncer à l'avantage de crapahuter sur 4 mains dans les étagères. seule solution retrouver Rincevent, la seule personne qui en tant qu'assistant bibliothécaire, connaît le nom du singe. Mais comment retrouver quelqu'un si on ne sait pas où se trouve le continent où il est supposé être?

ooooook!
Encore un tome complètement dingue, mais cependant , un peu moins réussi que les précédents ( il faut dire que j'avais particulièrement apprécié ".. un mage en Aurient"). et pourtant je l'ai trouvé souvent très drôle. Mais le problème est qu'on suit en parallèle la quête des mages de l'université partis à la recherche du continent Iksiksiksiks et coincés par un malheureux concours de circonstances sur une minuscule île dotée  par le seul dieu athée connu dans tout le disque-monde ( et la parodie de la création, et de l'Eden est hilarante) d'un côté, et les mésaventures de Rincevent dans un pays qui n'a pas vu de pluie depuis des millénaires - en fait depuis l'arrivée de Rincevent, car, et là,  ça se complique sa présence sur le continent perturbe l'ordre des choses au niveau magique, non seulement dans le présent mais aussi dans le passé.
Ces passages là sont un peu moins réussi, mais c'est surtout l'alternance des deux récits chapitre par chapitre qui est difficile à suivre, lorsqu'on est obligé d'étaler sa lecture sur plusieurs jours. Constamment j'ai été obligée de revenir en arrière de 2 chapitres pour me rafraîchir là mémoire sur  tel ou tel pojnt ( didious, je commence à me dire que c'est voulu; Pratchett aussi s'amuse à faire perdre au lecteur ses repères chronologiques! en fait c'est plutôt intéressant comme concept.. sauf que c'est épuisant. On se doute bien que les deux aventures vont se rejoindre, mais j'ai plus appréciée la partie dédiée aux mages en goguette, bons à rien, sauf à brasser de l'air,  au grand désespoir de Cogite Stibon, le seul d'entre eux à savoir faire marcher son cerveau ( j'espère le revoir, celui là)
n'étant pas rôliste, j'ai rien compris, mais ça me fait rire!

Mais, mais j'avoue que j'ai adoré les références aux films australiens: Ici un nain bardé de cuir surnommé Mad, là, un crocodile tenancier de bouiboui dans un passage qui parodie presque mot pour mot cette séquence , et surtout, surtout, le Bagage à la recherche de son maître qui se retrouve embarqué par trois, euh, femmes, sur une charrette violette appelée " Petunia la dingo du désert".
et quelques clin d'oeils à des spécialités locales: les chapeaux à bouchons, l'opéra à la forme bizarre, la "pêche Nellie", les concours de tonte de moutons.. En fait, le plus drôle, c'est de repérer toutes ces références.

cherchez l'erreur de casting, cherchez bien :D
Donc un tome un peu en dessous, il faut dire le 4° volume de la saga Rincevent plaçait la barre très très haut ( Cohen le barbare et sa horde d'argent, c'est dur à dépasser!), et comme j'ai également lu récemment ,Mortimer, et le Fabuleux Maurice, deux Pratchett absolument excellents, ce tome -ci paraît un peu terne en comparaison.

Donc , dans la catégorie Rincevent , il ne me reste plus que "le dernier Héros"(tome 23), qui me promet le retour de Cohen, si je le trouve, et sinon, je bifurque comme prévu sur la mort. Parce que ce n'est aps un tome un peu moins bon qui va dissuader la guerrière que je suis!
Avec beaucoup de retard la lecture Pratchett du challenge geek
LC du 28 juin
Le disque monde est un lieu imaginaire, on est d'accord
Un peu tiré par les cheveux certes, mais les mages travaillent glandouillent à l'Université de l'invisible: Cogite est chargé de la machine magique des hautes énergies, il y a Mustrum Ridculle l'archichancelier, le Doyen, le major de promo, et un introuvable professeur de géographie insolite et cruelle
idée 59: un chapeau

1 commentaire:

  1. Un peu moins bien écrit: pas grave du moment que le rire est là. On se sent plus léger après un tour au disque-monde. Ça m'enchante toujours autant d'y aller !

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