Bienvenue amis curieux!

Pourquoi le Cabinet de curiosités?

Tout simplement parce qu'on y trouve un peu de tout, par ordre de pagaille. Cette idée de collection sans thème déterminé me plaît...

Vous trouverez donc ici un peu de tout, de ce qui fait ma vie, mes loisirs: musique, lecture, voyages, etc...
Bonne lecture

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lundi 30 avril 2012

les ailes du corbeau - Ellis Peters

Et nous voilà de retour en Angleterre au temps de la guerre civile. le roi Etienne vient de sortir de prison et de reprendre le pouvoir à sa cousine l'impératrice Mathilde (comme je lis les tomes de la série dans l'ordre où je les trouve, c'est vrai, c'est un peu dur à suivre). Il entreprend donc de faire le tri parmi ses sujets, afin de bannir ceux qui sont restés fidèles à l'impératrice. Hugh Berringar, le sheriff "intérimaire" de Shrewsbury, partisan dévoué du roi, vient donc d'être officialisé dans sa fonction, avec pour tache ingrate de mettre sous les verrous un fuyard chargé d'entrer en contact avec les partisans de l'impératrice afin d'organiser une rébellion. tache qu'il compte bien remplir le plus mollement du monde, ne cachant pas qu'il préférerait que le fuyard soit déjà parti sur une autre juridiction que la sienne, tant elle l'ennuie (il le précise d'ailleurs assez lourdement à son ami Cadfael, le moine un peu roublard et qui connaît tout le monde: si quelqu'un de bien intentionné pouvait lui donner un signalement du quidam, ça serait le seul moyen qu'il ait de se mettre à sa recherche, tandis que, s'il reste bien caché sous une fausse identité, sans se faire remarquer, il lui est impossible de l'attraper, n'est-ce pas...)

Or, au même moment, le brave curé de la paroisse de Shrewsbury étant décédé, son successeur, le très sévère père Ailnoth entre en fonction. C'est lui, le corbeau du titre, silhouette sèche flottant perpétuellement dans un grand manteau noir. Lorsque ce dernier est retrouvé noyé dans un étang quinze jours à peine après sa prise de fonction, la liste des suspects potentiels est loin d'être courte, car le nouveau curé avait réussi à se mettre à dos la paroisse entière en un temps record. Ici, un paysan dont il avait mis en doute brutalement le statut d'homme libre, là, un boulanger qu'il avait accusé de fraude sans preuve, un voisin dont il avait déplacé les bornes la famille d'un enfant mort sans baptême car le curé avait refusé d'interrompre la messe pour le baptiser à temps, ou celle d'une femme de moeurs légères, suicidée après qu'on lui a refusé la confession et l'accès à l'église...Le brave Berringar se retrouve donc avec deux énigmes à résoudre: la mort du curé, et la recherche du fuyard. A moins que les deux affaires soient liées? Et il va bien avoir besoin de l'aide et de la perspicacité de son comparse, notre héros, le moine Cadfael.

Ce n'est pas la meilleure de aventures du moine gallois que j'ai eu l'occasion de lire, il faut dire que le père Ailnoth était tellement désagréable et imbu de lui même que, comme les villageois, on se fiche a peu près comme d'une guigne de savoir qui l'a tué. De plus comme il s'agit du tome 6 ou 7, il est fréquent fait référence à des volumes antérieurs que je n'ai pas encore eu l'occasion de lire, c'est un peu plus difficile à suivre.L'intrigue autour des partisans de l'impératrice est un peu plus intéressante, pour son contexte historique, je connais peu cette période, il va falloir que je me documente. J'avais vu l'adaptation de ce tome en série TV, et il est assez différent: l'épisode gommait presque totalement les différentes querelles du curé et de ses voisins, ainsi que l'histoire du fuyard, pour s'articuler autour de la femme noyée qui ne pouvait être enterrée chrétiennement tant que le doute subsistait. Dans la version papier, ça reste très secondaire: elle est trouvée par les gens de la ville en aval, qui, ne sachant pas s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident, préfèrent l'enterrer en suivant le rites, au cas où. De même la version Tv tranchait nettement sur la mort du curé, donnait un rôle important au bedeau quand le livre reste plus flou à ces deux sujets.
 Mais comme toujours, le livre se laisse lire avec plaisir, justement parce que la série gommait un peu trop le cadre historique à mon goût. et puis, il y a toujours quelques touches d'humour et d'ironie bien agréables, Cadfael et son ami Hugh sont des personnages hauts en couleur et fort sympathiques. Je vais quand même essayer à l'occasion de trouver les tomes qui me manquent, histoire de voir au moins la rencontre entre Cadfael et Hugh.
petit bac spécial policier, animal: le corbeau

jeudi 19 avril 2012

musique irlandaise (3) - Imelda May



Pas de longs discours cette fois, j'ai juste envie de vous faire connaître cette chanteuse dublinoise que j'ai découverte il y a 2 ou 3 ans via une mission bluse à la radio, et vue sur scène au festival de jazz de Nice en 2010. Certes, une fois de plus, ça n'est pas du celtique. Mais après le blues de Rory Gallagher et la soul de Van Morrison, j'ai envie de faire une petite place à la jeune génération - car la dame est à peine plus âgée que moi :) Cette fois, ce sera donc du blues, mais fortement teinté de rockabilly. D'ailleurs, c'était très drôle, lors du concert de voir partout des bikers à banane et des filles en jupe à pois et à volant, avec coiffures à coques ou couettes (mais couvertes de tatouages).
En tout cas c'était bien sympathique, frais, le groupe déborde d'énergie, la chanteuse aussi, et même si le rockabilly n'est pas vraiment ma pinte de bière à la base, je me suis laissée convaincre par leur bonne humeur communicative, et le fait qu'il y ait une contrebasse. Et puis la brunette irlandaise joue du bodhran, alors...
Evidemment, dans une émission télé , ça ne rend pas aussi qu'en concert.

Et quelle surprise récemment d'entendre cette musique reprise pour une publicité TV pour je ne sais même plus quoi, tout ce que j'ai pensé c'est "mais c'est Imelda May!!"
Ce que je reproche souvent à ce genre de chanteuse, c'est de jouer à fond sur le côté "betty boop sexy"en se contentant d'une voix fluette, tandis que là, ce qui me plaît c'est qu'on l'entend!

et regardez doncce que je viens de vous trouver, un bon blues de derrière les fagots, accompagné à l'accordéon par Sharon Shannon ( que je ne connais pas du tout, mais que je ne demande qu'à connaître), enregistré à Killarney.. good job irish girls!
(et pitié, ne venez pas me parler de Amy Winehouse, ce qu'elles font n'a RIEN à voir)

un ptit dernier pour la route?

lundi 16 avril 2012

Vercoquin et le plancton - Boris Vian

troisième lecture pour le petit Bac Vianesque.. et en fait, une relecture. Je l'avais en effet lu il y a .. fiouuu au moins!

Et ce qu'il m'en restait correspond encore à ce qui m'a le plus marqué à la relecture. La première partie, qui relate la rencontre du Major, fêtard notoire et Zizanie de la Houspignolle ( quel nom, on devine la fauteuse de trouble de haute volée.. et pourtant, Zizanie est plutôt passive et sème la zizanie bien involontairement), est marrante, mais sans plus. La description des soirées zazoues est enlevée, mais manque un peu de mordant à mon goût.. parce qu'à part picoler , danser, draguer et se livrer au détour d'un couloir à des activités en duo que la morale de 1945 réprouvait, il ne se passe pas grand chose.
Par contre, j'aime énormément les parodies de titres de jazz, totalement absurdes. Et les noms des personnages complètement délirants. Il y a Antioche Tambretambre, meilleur ami du Major et organisateur hors-pair de surprises partie décoiffantes, et Fromental de Vercoquin, le malchanceux chronique. Mais comme le fait remarquer Antioche, le Major est un abruti.. j'ajouterais que Zizanie est incolore, à tel point qu'on se demande bien ce que tout le monde lui trouve. C'est à peu près ce que j'avais dit de l'une des nouvelles dans les fourmis, d'ailleurs. Elle est jolie et a la cuisse très légère, mais à part ça... Je ne suis pas sure qu'on arrive à remplir une page entière en mettant bout-à-bout tous ses dialogues, mais bon.

Les parties suivantes sont un grand moment de délire: parti demander la main de Zizanie à son oncle et tuteur, le Major intègre un peu par hasard, le CNU, organisme de normalisation qui produit à tire-larigot des petits opuscules qui n'intéressent personne. De réunions stupides en coups de téléphones interminables, c'est  son travail à l'Afnor que Vian tourne en dérision, avec talent et humour. Le petit chef tatillon et bas de plafond qui tyrannise ses secrétaire, les employés tire-au-flanc qui ont élaboré un système complexe de surveillance pour s'esbigner au café du coin dès que le chef est occupé.

Là c'est un vrai régal de délire inventif. On se débarrasse un peu des personnages falots que sont le Major, Zizanie et Fromental, pour se concentrer sur ceux, beaucoup plus étoffés, des employés du CNU. Et les nothons:  les publications sans intérêt sur des sujets aussi importants que la taille standard des boites à roudoudous métalliques, la normalisation des rondelettes à camembert, les cotations des boites en bois de coco du Soudan, et surtout surtout la réunion à organiser sur les essentielles passoires à nougat ( je VEUX une passoire à nougat, j'en ai un besoin irrépressible!)

La conclusion est moins intéressante, on revient un peu au début, avec une surprise partie à tout casser, littéralement. Mais les clins d'oeil de Vian à ses copains sont assez sympas: le Jazzman Claude Abadie, le clarinettiste Claude Luter ( enfin Luttaire, ici), qui font une apparition. Et L'employé de bureau Vidal qui s'ennuie profondément au travail et tue le temps en jouant de la "trompinette" dans l'orchestre d'Abadie, ressemble étonnamment à un certain Boris Vian...

En résumé, une bonne lecture (relecture), pas impérissablen, mais assez drôle, et que j'ai d'ailleurs plus appréciée qu'il y a 15 ans, en ayant lu le Manuel de Saint-Germain récemment, j'ai pu détecter les références qui m'avaient échappé à l'époque.
petit bac spécial vian, catégorie Végétal Le plancton ( on dira que c'est du phytoplancton, et voilà)

dimanche 15 avril 2012

Absolution par le meurtre - Peter Tremayne

hé oui, encore un polar médiéval de chez 10/18, on ne se refait pas.
Celui là se passe en 664 et nous emmène au fin fond de la Northumbrie, royaume anglais qui s'étendait à peu près d'Edinburgh au nord à Leeds au Sud, entre le VI° et le X° siècle.

Le roi Oswy a convoqué un important concile religieux qui doit décider quel courant chrétien son royaume va adopter. En effet le royaume, christianisé de fraîche date par des missionnaires venus d'Irlande, suit la règle de Colum-Cille ( Saint Colomba). Tandis que les royaumes voisins suivent celle de Rome. Il va donc devoir se décider, et la situation est délicate: continuer à suivre la règle de Colum - et risquer de se mettre à dos les royaumes voisins, ou adopter celle de Rome, et se couper des pratiques de ses sujets.. et d'une partie de sa famille, sa soeur étant abbesse d'une abbaye mixte de la règle de Colum.
On en est donc là, dans un climat plus que tendu politiquement et religieusement, lorsque commence l'action. Tout ce que les royaumes bretons et Irlandais comptent se dirigent vers la petite ville de Witebia ( Whitby), pour assister au grand synode qui va s'y tenir.
Et l'on rencontre pour la première fois la pétulante Soeur Fidelma qui va devenir l'héroïne de toute la série, inaugurée par ce tome. soeur Fidelma, venue en tant que spécialiste du droit irlandais - car en Irlande, les femmes peuvent exercer des professions juridiques autant que les hommes à cette époque- afin de conseiller lors des débats l'abbesse Etain qui va animer le débat pour la faction irlandaise.

Et lorsque l'abbesse est assassinée avant même l'ouverture du synode, c'est à elle, la légiste, et, par souci de ménager la chèvre et le chou, au moine saxon Eadulf, versé en médecine. Assassinat commandité par la faction romaine, volonté de semer le trouble et de faire annuler le synode, ou simple vengeance personnelle?

Comme toujours, je le dis à chaque fois, ce n'est pas l'enquête policière qui compte le plus, même si celle-ci est assez tarabiscotée pour tenir en haleine, mais l'ambiance et le cadre dans lequel elle prend place
Car le synode de Whitby ( dont la date exacte est sujette à caution, 663 ou 664), s'il a conduit au recul et à l'isolement du christianisme celte, et à la disparition progressive des monastères doubles, a surtout été le théâtre de pinaillages sur des points de détails tellement dérisoire que même les religieux ont très peu d'archives à son sujet ( l'histoire ecclésiastique de Bède le vénérable est quasiment la seule source, écrite 70 ans après la date supposée. Et donc sujette à caution, testis unus, testis nullus! Et ça laisse donc de la marge de manoeuvre à l'auteur pour trucider pas mal de monde.).
En tout cas d'après la source, des choses passablement... j'ai envie de dire ridicules, ont été au centre de débats  particulièrement houleux: le calcul de la date de Pâques, la forme de la tonsure des moines, le nombre de doigts que doit lever l'évêque pour donner sa bénédiction, le choix du premier jour de la semaine ( Samedi ou dimanche?). Toutes choses qui, vues du XX° siècle sont assez drôles. Imaginer les dignes moines en venir aux mains pour une question de forme de tonsure est plutôt croquignolet.

Mais Soeur Fidelma est assez intrépide et casse-cou pour donner envie de la suivre dans sa mission suivante: partir à Rome pour faire bénir par le pape la règle de son monastère, modifiée suite aux décisions du synode.

Et juste parce que: les ruines de l'abbaye de Whitby, dans le Yorkshire. Bien sur elles sont postérieures au concile de plus de 600 ans, il s'agit de ruines gothiques,mais, ouaaahou, c'est splendide.



et c'est donc une lecture qui tombe à pic pour le challenge histoire. Et pour le challenge irlandais puisque non seulement l'héroïne est irlandaise, mais aussi parce que les irlandais sont au premier plan lors du synode.

mardi 3 avril 2012

trafic de reliques - Ellis Peters

Il semble que 2012 sera l'année du polar grands détectives 10/18 chez moi. Vais surement en faire un 4° challenge petit bac, d'ailleurs.

Direction la grande-Bretagne du XII° siècle, et, très exactement la zone frontalière entre le royaume breton et le Pays de Galles, pour la première aventure du frère Cadfael. J'avais eu l'occasion de faire connaissance avec ce sympathique moine gallois via l'adaptation télévisée ( fort réussie au demeurant Derek Jacobi a vraiment la tête de l'emploi), j'ai enfin pu dégotter le premier tome de la série d'Ellis Peters, et c'est un très bon moment de lecture, plein d'humour et même légèrement anti-clérical.
Car le moine Cadfael, ancien croisé qui a adopté un mode de vie plus spirituel, est quand même un peu roublard, et ce premier volume nous le montre d'emblée d'emblée en train de tirer plus ou moins au flanc, bien caché derrière un pilier à somnoler tranquillement pendant le chapitre, ou a se porter volontaire dès qu'une délégation doit se rendre à l'extérieur.

Et c'est exactement ce qui va se passer: le jeune moine Colombanus, mystique et illuminé ( ou épileptique?), part en pélerinage sur la tombe d'une sainte galloise et revient guéri. Il n'en faut pas plus pour que le prieur de l'abbaye décide qu'il lui faut absolument ramener les reliques de la sainte chez eux, car l'abbaye de Shrewsbury est en perte de vitesse par rapport à ses voisines qui ont, elles de reliques. Une opération publicitaire en somme,certains moines ne se gênant pas pour faire remarquer que les motivations du prieur sont au final largement plus monétaires que pieuses. Et voilà donc une petite délégation de bénédictins anglais partis pour un obscur village du pays de Galles pour réclamer la sainte locale.
 Ce qui ne va pas sans heurt,les villageois sont peu disposés à se laisser dépouiller de leur sainte, les deux royaumes sont à couteaux tirés, de plus  la guerre civile anglaise opposant l'impératrice Mathilde et le Roi Etienne n'a pas encore commencé, mais ça ne saurait tarder .

Mathilde et Etienne n'apparaissent pas encore dans ce tome, je sais que leur rivalité devient la toile de fond principale par la suite, mais ça n'est encore le cas, ce premier volume est moins historique que la série , en ce sens qu'il n'y a pas vraiment de rapport avec un événement précis de la guerre ou un personnage historique important.
Toutefois par curiosité je suis allée consulter le site de l'abbaye de Shrewsbury, dont il subsiste quelques ruines, et ai pu constater que les abbés Heribert et Radulfus ont bel et bien existé: ce sont respectivement le 3° et le 4° abbés de Shrewsbury. Et qu'on y révérait effectivement une Sainte Winifred, c'est donc une interprétation toute personnelle du pourquoi et du comment une sainte galloise à pu se retrouver patronne d'une abbaye en territoire saxon.

L'enquête policière est plutôt sympathique, ni trop complexe, ni trop simpliste, ni trop moderniste ( comme j'ai pu parfois le reprocher parfois à certains volumes de la collection), l'écriture est drôle ( j'aime beaucoup la remarque sur les saints, qui poussent au pays de Galles comme des champignons ), les personnages sont attachants, bref un très bon moment de lecture. Ca tombe bien j'en ai encore quelques uns à lire ou à relire.

Et comme il a été publié en 1977, et faisait partie de mon programme " année de naissance", que je n'ai pas pu finir à temps puisque je ne l'ai tout simplement pas trouvé à temps, voilà, malgré tout, la deuxième lecture pour ce challenge.
allez, c'est dit: petit bac "grands détectives", catégorie objet: Reliques

Juste pour le plaisir, la ville de Shrewsbury, parce que c'est beau! ( C'est aussi la ville d'origine de Darwin, soit dit en passant)

lundi 2 avril 2012

changement de décor

Après un an de bons et loyaux services, j'ai eu envie de ranger un peu la vanité de Sebastian Stoskopff dans la réserve du musée pour passer à quelque chose de plus printanier et plus en adéquation avec le programme des prochains mois.
Exit donc le fond orangé, un peu de vert prairie ne fera pas de mal, et pour l'ambiance, un photo du temple Engakuji à Kamakura (prise par bibi il y a 5 ans à une semaine près )

Pour mes 30 ans, je m'étais en effet auto-offert un voyage au Japon. Mais que voulez vous, l'avion atterrissait à Tokyô pile le jour de mon anniversaire. C'est un peu beaucoup ce qui m'a décidée. Et croyez-moi, fêter ça dans un izakaya, entourée de 30 à 40 personnes que vous ne connaissez pas, mais qui trinquent en votre honneur, ça fait un sacrément bon souvenir.

Et 5 ans après me direz-vous?

:)

Je vous laisse deviner....

Bingo! J'ai retrouvé du travail, donc, j'ai mis des sous de côté, j'ai bien calculé pour poser mes vacances. Et comme j'ai encore des choses à voir, j'y retourne à l'automne, pour fêter les 35 avec 6 mois de retard. 5 ans après les cerisiers en fleur, à moi les érables rouges.

Préparez-vous donc à voir fleurir par ici non pas des cerisiers, mais des billets à forte teneur extrême-orientale pendant les prochains mois, car le peu de japonais que j'avais appris à l'époque est assez rouillé. Vous allez avoir droit à un petit topo régulier sur ma remise à niveau. Amis lecteurs, m'encouragerez-vous dans cette aventure?