a la base j'étais plutôt partie sur des nouvelles, mais comme j'ai trouvé pas mal de choses en e-books gratuit, j'ai fini par opter pour l'Etude en rouge, la première aventure du duo Holmes-Watson, qui nous montre leur rencontre:
c'est ici que ça se passe!
Oui Doyle est écossais, mais comme l'action de passe à Londres, et que la chef nous l'a proposé |
Et justement, la Police est face à une affaire insoluble: un américain, trouvé mort dans une maison à louer, vide depuis des semaines, sans qu'il n'y ai trace de violence. Pas le quart du début d'un indice, l'enquête patauge. et pour la première fois, nous allons avoir une démonstration de la méthode Sherlock, qui s'amuse beaucoup des errements de la Police, et avoue même les laisser s'enferrer à dessein.
J'ai apprécié cette enquête, puisqu'elle nous présente nos protagonistes, et qu'il y a un humour parfois sarcastique qui fait mouche, enfin pour moi. Mais voilà, elle me pose le même problème que la Vallée de la Peur: A mi chemin, au moment où le meurtrier est découvert , hop, on part sur tout autre chose: le récit des mésaventures d'un homme et d'une petite fille perdus dans le désert nord américain, à deux doigts de mourir de faim et de soif, et sauvés in extremis, manque de chance, par une troupe de mormons très très à cheval sur leurs prérogatives: soit vous adhérez à nos croyances, soit on vous laisse crever là.
On se doute bien que quelque part, ce récit va trouver un point d'articulation avec la premier partie, mais voilà, les chapitres s'enchainent, toujours autour du vagabond, de la fille et de leurs nouveaux amis les mormons et leur gourou, leur rébellion contre la secte et ce qu'il s'ensuit. Ce morceau de western dans les plaines de l'Utah n'est pas inintéressant, et en effet, il conditionne ce qui s'est passé avant, mais comme pour la Vallée de la Peur, je le trouve mal amené narrativement parlant. Le passage brutal du récit à la première personne par Watson à un récit, censé être les aveux du criminel, mais qui est en fait raconté par un narrateur omniscient , je sais que c'est une convention, mais tout de même, un type qui rencontre une femme à l'âge de 18 ans et qui nous raconte par le détail ce quelle pensait et comment elle était vêtue à l'âge de 5 ans, ben, ça me pose problème.
Enquête n°2: résolue! |
Je n'avais pas eu cette impression avec le Chien des Baskerville, mais voilà: pour 2 autres romans, je trouve le même procédé narratif qui ne me convainc pas.
Et je n'ai pas ce problème avec les quelques nouvelles que j'ai lues, donc j'en arrive à la conclusion que JE ( attention, c'est tout personnel!) trouve Doyle plus à l'aise, plus convaincant dans le format nouvelle, heureusement pour moi, c'est ce qu'il a écrit en majorité.
Mais évidemment pour moi Sherlock et Watson, ça reste et ça restera eux, peu importe le nombre de versions qui suivront!
idée 27: un livre ou un carnet |
J'avais été surprise par la narration de ce roman... j'ai toujours préféré les nouvelles de Doyle, moi aussi.
RépondreSupprimerPour moi aussi Sherlock ressemblera toujours à Jeremy Brett !
RépondreSupprimerJ'avais bien aimé le double cadre de la nouvelle ! J'adore J. Brett dans la série, je l'ai découvert ainsi mais je trouve que les versions de guy ritchie et celle avec Cumberbatch n'est pas mal du tout !
RépondreSupprimerAvec le mois anglais j'ai passé tant de temps sur le billet recap que j'ai attendu juillet pour me remettre au recap du challenge British Mysteries... et j'avoue que quelques liens qui n'avaient pas été re-signalés chez Hilde ou sur le billet British Mysteries de mon blog ont pu ne pas être retrouvés... erreur réparée ! :)
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