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jeudi 31 décembre 2020

Conte de fée ou histoire d'horreur (2) - les textes

Et hop, deuxième partie, après avoir décidé de me pencher sur le côté flippant du mignon conte de Noël que toutes les compagnies de danse dignes de ce nom mettent en scène pour les fêtes de fin d'année, il faut donc examiner les sources.
C'est à dire les deux versions du texte.

Au commencement, il y a E.T.A Hoffman, auteur de nouvelles hétéroclites mais souvent avec un sens de l'humour assez caustique et des sujets pleinement fantastiques: l'homme au sable est finalement un prototype de SF, avec un naïf qui tombe amoureux d'une femme automate, autant dire, un robot avant l'invention du mot. Aventures de la nuit de la saint Sylvestre est une diablerie, qui fait référence au fait de vendre quelque chose au malin , son âme, son ombre ou son reflet. Le violon de Crémone fait intervenir un fantôme. Du très bon, du très allemand finalement...
oui, il est un peu inquiétant, Ernst Theodor August

Ensuite il y a Alexandre Dumas père. Oui notre Alex national, des Trois Mousquetaires.. qui ne dédaignait pas à l'occasion écrire des histoires fantastiques ( la femme au collier de velours, les milles et un fantômes)
Dumas qui donc emprunte la trame de l'histoire à Hoffman, alors peu connu en France, bien qu'il ait été traduit. C'est cette seconde version qui a été mise en musique par Tchaïkovski et de ce fait mondialement popularisée.
MAIS problème; Tchaïkovski aimait bien le conte de Hoffman, et pas vraiment la version plus gentille de Dumas.
Pas le choix, c'est une oeuvre de commande, Piotr, tu fais ce qu'on te dit et tu nous mets en musique la version qui finit bien. Est-ce pour cette raison, et pour rappeler le texte d'origine qu'il a quand même glissé dans sa musique des accords assez menaçants par moments?

Mais donc voilà les textes.
Il y a plein de versions, mais je trouve ce visuel assez réussi et inquiétant.
Sachant que celle que j'ai lu est une vieille traduction libre de droits, pas toujours très claire.
Les éditions récentes doivent avoir une meilleure traduction , je pense.


ETA Hoffmann:
J'ai tenté de le lire en allemand, mais je ne l'aurais pas fini à temps: il y a beaucoup de vocabulaire militaire, car  le gamin de la famille joue à organiser des batailles avec ses petits soldats, et même en français, j'ai eu pas mal de difficultés, n'étant pas au fait de ce vocabulaire. Donc maintenant que je connais l'histoire par la traduction, je pourrais peu à peu, page à page, la tenter en VO, en prenant des notes.

Titre complet de la nouvelle: Nußknacker und Mausekönig soit textuellement Casse-noisette et roi des souris.
Car oui le roi des souris est un personnage important, et par qui les problèmes arrivent.

Putôt que du fantastique, on est bien dans le domaine du conte: il arrive des choses extrêmement bizarres dans cette histoire et tout le monde semble trouver ça parfaitement normal (par exemple un gosse qui casse des noix avec ses dents, et tout le monde trouve ça marrant, serviable, un chantier pas possible dans un salon, mais c'est juste parce qu'il doit y avoir une souris dans les murs etc..)

Dans la famille d'un digne médecin allemand, chaque année pour noël, les deux enfants les plus jeunes sont priés de rester tranquilles dans une salle pendant qu'on prépare le sapin de Noël dans une autre pièce. Fritz et Marie en sont réduits à imaginer les cadeaux qu'ils vont avoir, en écoutant les bruits des préparatifs. Pas de père Noël, on est en Allemagne, c'est le Christkind , même s'ils savent que ce sont leurs parents et leur parrain qui leur offrent les cadeaux.
Et premier détail curieux, on apprend que le parrain, Herr Drosselmeier, horloger amateur de génie, leur offre chaque année de splendides inventions, qu'ils ne peuvent pas vraiment garder, les cadeaux leur sont vite retirés avant d'être abimés, et mis en vitrine. Dons, peu importe la beauté des création du génial Drosselmeier, mieux valent les cadeaux moins beaux mais que l'on peut garder.

Et donc les gamins découvrent ce soir là leurs cadeaux -  en grande quantité, robes et poupées pour Marie et sa grand soeur, soleils et chevaux de bois pour Fritz- on est clairement dans un milieu très aisé, la nourriture abonde, ils n'ont pas le moindre souci ( au poit que, ETA Hoffmann étant sarcastique, je me demande s'il n'y a pas déjà un côté moqueur dans la description de cette surabondance de jouets , qui vont finir rapidement dans une armoire vitrée.. vu la suite de l'histoire, je pense que oui, il y a quelque chose, sur le thème de l'apparence brillante, trompeuse, factice). Et bien sûr le clou de la soirée est la démonstration d'automates, de la nouvelle création de Drosselmeier, dont les enfants se lassent vite: les automates, c'est bien, mais ils ne savent rien faire que ce pour lesquels ils sont réglés, c'est vite ennuyeux. Mais parmi les jouets, celui qui attire l'oeil de Marie est un Casse-Noix en bois, en forme de petit soldat, très moche, avec une tête énorme et de grandes dents. Mais qu'elle prend instantanément en sympathie, car elle le trouve drôle malgré son côté ridicule. Lorsque Fritz, qui manipule tout comme une brute, casse le jouet, Marie s'insurge, et elle va s'en occuper.. comme d'un humain malade. Au point que plus le temps passe, plus elle voit son jouet vivant: il sourit quand elle lui parle, prend un air renfrogné à la mention de l'horloger. Dès la nuit suivante, Marie voit les souris envahir le salon, à l'attaque de l'armoire aux jouets. Marie voit alors son Casse-noisette, bien qu'amoché, prendre la tête de l'armée de petit soldats et mettre en déroute les souris. Dans la cohue, la vitre de l'armoire est brisée, Marie se blesse et se coupe et doit rester au lit.
Donc bien sûr tout le monde se moque de cette petite fille trop imaginative, bien sûr la seule à avoir vu ce qui a causé la pagaille dans le salon. Cependant personne n'empêche le parrain d'encourager ces affabulations avec des histoires à dormir debout. Ayant réparé le casse-Noisette, mais omis de lui rendre son sabre décoratif, le voilà qui raconte à Marie que ce petit bonhomme moche et ridicule est en fait un malheureux garçon de sa famille, victime d'une malédiction.
Historie dans l'histoire: Dans un pays lointain, à une époque inconnue, vivaient un roi gourmand, sa femme cuisinière et leur fille. La reine nourrissait dans sa cuisine "Dame Mauserink", une "reine souris", qui a un jour abusé en dévorant tout le dîner du roi: Les souris chassées, la reine souris résolut de se venger, en jetant un sort de laideur à la fille du roi. On découvre que le moyen de lever le sort est de lui faire manger une noix spéciale réputée incassable, que seul un jeune garçon répondant à des critères particuliers pourra casser. Il s'agit d'un neveu de Drosselmeier (ou en tout cas son avatar de contes), dont la curieuse compétence est de casser des noix avec les dents. Mais il doit faire ça dans des circonstances particulières en fermant les yeux. A la clef, bien sûr, la main de la princesse moche et le titre de roi. Sauf que, évidemment, catastrophe, en procédant au cassage de la noix , il piétine la reine des souris, ouvre les yeux.. et récupère la malédiction de mocheté. Et haine farouche du nouveau roi des rats, dôté de 7 têtes, et fils de feue la reine qui vient de finir en crèpe sous les pieds du maladroit, changé en pantin. Réaction immédiate de la princesse, : je suis redevenue belle, il est moche, tant pis pour lui, donc rien à faire, je ne vais pas me marier avec une mocheté pareille!
Et blablabla, c'est pourquoi ton jouet est si moche. Marie en est donc sûre, le jouet est un être humain ensorcelé!

Mais ce n'est pas tout, le roi des souris a la rancune tenace, et nuit après nuit, vient faire du chantage à Marie " donne moi ceci à manger sinon, je détruits tout, y compris ton précieux jouet qui ne peut plus se défendre". Se rendant compte qu'elle va perdre toutes ses sucreries, tous ses livres, se vêtements, et peut être finir elle même mangée par les souris, elle tente le tout pour le tout donnant une arme de fortune au Casse Noisette, qui vainc enfin le roi des souris. Et lui offre en guise de remerciement, une visite de son royaume. Puisqu'il est légitimement le roi.
Le paradis pour une petite fille: rivères de limonade, de miel, palais de biscuits, villes entières de bonbons ( on se croirait chez dame Tartine). L'horreur pour moi qui pense à Hansel et Gretel. Si c'est trop beau, c'est un piège.

Sauf que rentré chez elle, elle entreprend de raconter son aventure au royaume des sucreries, à quel poit ctétait beauc, etc... et se fait jeter par les parents qui n'en peuvent plus de cette mythomanie, même le parrain qui l'a pourtant clairement alimentée se moque d'elle. Au point qu'elle sombre dans la mélancolie, et fini par prononcer tout haut le souhait que son jouet soit réellement un être vivant, qu'elle n'aurait jamais agit se manière si peu loyale evers quelqu'un qui aurait été défiguré par sa faute.
Conclusion? Hé oui, c'est un conte et c'était évidemment le mot clef piur rendre forme humaine au jouet. Le lendemain, Drosselmeier arrive avec un de ses neveux, arrivé justement chez lui la veille, vêtu en tout point comme l'enfant du conte, avant sa malédiction, et qui casse des noix avec ses dents, chose que tout le monde semble trouver normal. Un gamin adorable et pas du tout difforme.

Spoiler, vous connaissez la technique:
A peine seul avec Marie, le gamin lui explique qui "oui, c'est moi, ton jouet, tu as cru en moi, tu ne t'es pas moquée de ma laideur, tu m'a aidé, je te demande en mariage. Et on apprend alors qu'à la fin de l'année suivante, la petite Marie ( 8 ans!) se Marie avec lui (qui doit avoir à peu près le même âge) et part pour toujours.

Je trouve cette fin hyper glauque. En fait je me demande ce qu'on doit y comprendre: Marie est ensorcelée à son tour et emmenée dans un endroit maudit - car le parrain est un personnage très inquiétant et un peu sorcier - ou bien de manière plus réaliste mais pas moins sinistre: elle est pour toujours enfermée dans son monde imaginaire, entournée d'une famille qui croit que punir et se moquer peut guérir la mythomanie, et au final, il faut comprendre qu'elle est emmenée à l'asile. Ou qu'elle déprime et se laisse mourir, passant réellement dans l'autre monde, puisque le monde réel ne veut pas d'elle. De mon point de vue, je comprends la solution numéro deux: elle devient folle et est emmenée là où on met les malades mentaux.

En tout cas, il y a là quelque chose d'intéressant, on sait que les contes n'ont pas qu'une lecture possible, Hoffmann est quelqu'un doté de bien trop d'humour noir pour se contenter d'une féérie sucrée. Il mentionne d'ailleurs régulièrement le côté effrayant de Drosselmeier, ou le fait que sitôt dans le royaume de conte de fée, le Casse Noisette prend un air sarcastique et se moque de Marie, ce qu'elle n'avait pas vu venir. Donc, moins " gentil héros" d'un seul coup. 

En tout cas, cette histoire a des développements intéressants qui ont évidemment été évacués de la mise en scène au théâtre. Non seulement le jouet garde son aspect grotesque jusqu'à la toute fin, mais la
cruauté, surtôt mentale, est partout: on offre aux enfants des jouets qu'on leur reprend illico. On leur raconte des histoires farfelues, et on se moque d'eux s'ils y croient. Le roi des souris fait du chantage. Partout il y a ce genre de petits détails bizarres et menaçants, même dans le monde de rêve, où il est question d'un cbonhomme jouet décapité.
Il y a aussi une chose extrêmement intéressante dans ce passage: la foule des jouets semble vouloir procéder à une sorte de lynchage gratuit, mais se calme lorsqu'on prononce devant eux le mot " horloger". Pour eux un personnage mythique, leur père à tous, leur créateur invisible dont lévocation les calme pour un temps. Je ne sais pas quel était le point de vue de Hoffmann sur la religion, mais, il semble nous dire qu'il s'agit d'une mascarade. Camme je pense, cette critique implicite de la surabondance, qui au final, noie la qualité sous la quantité, la vérité sous le décor.

Je parlais plus haut des apparences: les enfants se lassent vite de ce qui brille mais n'a pas de vie propre, Marie voit par contre des objets inanimés prendre vie. Elle délaisse des jouets plus jolis, plus prestigieux pour celui dont elle aperçu la nature profonde, et donc va spontanément au delà des appenrence, au contraire de la princesse de l'histoire pour qui seule compte l'apparence.

Et encore une autre piste, plus évidente: le pouvoir de l'imagination, et de la lecture aussi. Drosselmeier réalise en automates les choses que son imagination invente, Marie voit exactement le monde qu'elle a envie de voir, les récits incroyables sont partout...l'imagination va peut être jusqu'à son exagération, la mythomanie.

Donc au final, ça ne métonne pas du tout que cette courte histoire très bizarre ait eu autant de succès, elle regorge d'interprétations possibles

Alexandre Dumas: La trame générale est à peu près la même, sauf qu'au lieu de commencer directement par l'histoire, Dumas nous fait un prologue, expliquant pourquoi il s'est retrouvé, lui auteur à succès, à devoir raconter une histoire à une groupe d'enfants turbulents et pourquoi il l'a empruntée à un autre auteur, alors inconnu. Ca ne parait pas grand chose, mais ça donne un cadre " réaliste " à la chose et du coup, ça limite la portée horrifique.
(détail culturel intéressant: il explique aux enfants ce qu'est un arbre de Noël, tradition allemande que personne au milieu du XIX° siècle ne pratiquait en France, les enfants ne connaissent pas. C'est intéressant à cette époque de préciser que deux pays voisins ont des traditions différentes, et ni l'une ni l'autre n'est meilleure)
Mais, alors qu'il était en plein récit de ce qui se passe un 24 décembre à Nuremberg, le lecteur revient dans le "monde" où Alexandre Dumas raconte ce qu'est un arbre de Noël. Les choses étranges se passent dans le récit allemand, pas dans le cadre tout à fait sécurisé d'un goûter d'enfants en régon Parisienne. Ceux qui connaissent la définition du fantastique par Todorov voient ce que ces allez- et- retour peuvent poser comme problème.
Et ça ne s'arrête pas là, Dumas est en générl bon en narration, avec un humour et des adresses au lecteur qui font comprendre que tut ce ci n'est que du roman, mais ce qui passe bien pour un roman, passe beaucoup moins bien pour un conte. Il explicite TROP de manière cartésienne, ce qui se passe dans l'histoire de Pirlipat et la noix de Krakatuk, alors que le conte et la magie ne doivent justement pas être expliqués. Il délaye en rajoutant des références et de l'intertextualité ( références historiques à Cléopâtre, à César, à la légende de Laridon,à Shakespeare,  petites vacheries à l'égard de l'Académie Française). Je me dis que s'il a réellement raconté tout ça à une vingtaine d'enfants de 10 ans, ils se seront vite endormis, tant ce sont des références au monde adulte du XIX° siècle. De même la bataille des poupées contre le roi des souris, décrite par un français du XIX° sicèle prend un côté politique qu'elle n'a pas à l'origine. L'armée de jouets est rebaptisée une garde populaire et il est bien question de renverser le roi. Et donc il en fait une allégorie de la Révolution Française.
C'est un peu le problème: là ou Hoffmann se contente de raonter un conte , sans adresse au lecteur où à un auditoire, sans excpliciter, de manière donc très allemande, Dumas raconte " à la française" en rajoutant des références qui n'apportent rien, si ce n'est de montrer que nous somme un peuple cultivé qui maîtrise ces références.  Le conte prend un côté trop savant.
Et est expurgé de ses notes bizarres et un peu cruelles.
La fin est plus positive, la famille se mque un peu de Marie, mais moins méchamment, lors de la visite du pays magique, le casse-noisette n'a pas comme chez Hoffmann quelques sautes d'humeurs ou un sourire sarcastique, ou des paroles moqueuses...par contre il a un prénom: Nathaniel. C'est quand même un peu moins impersonnel que " le casse-noisette".
Spoiler : Oui, il y a bien le gentil garçon redevenu humain grâce au souhait de démiurge de Marie, qui arrive,  demande la gamine en mariage, mais de manière très officielle à ses parents, et donc oui, elle va devenir reine du pays des poupées, mais elle ne disparaît pas comme ça un jour presque sans prévenir.

Mais oui, même si Dumas reprend par endroit des phrases entières de Hoffmann, comme s'il s'agissait d'une traduction, sa manie de tout expliciter, de s'adresser à l'auditoire ou au lecteur avec force clins d'oeil casse le principe du conte, qui devient " un peu trop gentil et pas assez menaçant". Autant c'est un auteur ( ou collectif d'auteur, on en a déjà parlé) que j'apprécie pour les romans fleuves, ou un peu d'humour et de cassage du 4° mur ne pose pas de problème, autant pour un conte, c'est exactement ce qu'il vaut mieux éviter. Le conte aime les brumes allemandes et le flou, beaucoup moins les explications quasiment techniques. On perd en cruauté, en humour noir et en mélancolie.
effectivement, je pense que c'est intéressant: chaque récit est bien dans l'air du temps de son pays. Romantisme allemand pas toujours bien compréhensible, vs salon littéraire en miniature du XIX° siècle français, brillant, mais un peu vain.
Sur ce point là, je penche plus pour l'approche germanique.

3 étape: les adaptations sur scène.

Alors, les différences scénaristiques majeures, je la mentionne déjà, pour ensuite ne parler que mise en scène et musique, mais voilà:
- il y a a deux parties: toute l'histoire à Noël, jusqu'à la victoire sur le roi des souris, puis toute l'aventure au pays magique, avec félicitations officielles de la reine pour Marie (le casse-noisette n'est pas le roi du pays imaginaire, mais une sorte de chevalier ensorcelé)
- Il reprend forme humaine dès la victoire sur le roi des souris - une seule bataille au lieu de deux - et est donc redevenu humain lors de leur visite du pays magique. Dans les contes, il reste sous forme pantin, et ne reprendra sa forme humaine que bien plus tard. Ha oui, il est supposé avoir peut être entre 10 et 15 ans chez Hoffmann, c'est un gamin. Et 18 ou 19 ans chez Dumas. Marie en a 7 ou 8.
On est d'accord que le rôle étant tenu par des adultes, ça brouille et permet des sous entendus nettement plus " adultes".  Ceci dit, on aurait pu garder l'option " pantin" qui dans la première partie est joué non par un danseur, mais par une danseuse déguisée en pantin.
- la fin: On prend tout à fait le partie de " tout n'était qu'un rêve", Marie se réveille, constate que son jouet est toujours là sous forme de pantin de bois, le remercie. Si réeelement il y avait ensorcellement, l'esprit du chevalier est reparti dans le monde imaginaire et y reste. Marie semble heureuse de son joli rêve et FIN! oui, c'est une conclusion très abrupte qui arrive comme un cheveu sur la soupe!

Donc, après la version allemande et la version française, allons écouter ce que Piotr a à nous en dire!

Je zappe volontairement les adaptations en films animation, etc.. il y en a trop, du très sérieux au parodique ( bien que je sois assez tentée par la version de la série  TV " Contes de Grimm", allemande elle aussi, et qui souvent garde la cruauté inhérente aux contes. Et donc apparemment ils font de temps en temps des incursions chez d'autres auteurs). PAr contre n'insistez pas je ne chroniquerais pas Barbie Casse-noisettes, sauf un 1° avril éventuellement !

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