Bruxelles, fin XIX° siècle, Mélina, pétulante rousse revient passer les fêtes de fin d'année en famille. elle espère profiter de l'occasion pour se réconcilier avec son frère Benoit qui désapprouve ses choix de vie ( Mélina vit à Londres où elle est danseuse de Music-Hall, pas la soeur idéale pour un banquier)
Mais les retrouvailles vont tourner au macabre: Benoît est en prison, accusé d'avoir sauvagement poignardé sa femme Léa, une photographe dont le travail commençait à être reconnu.
Mélina ne croit bien sûr pas un instant à la culpabilité de Benoît et, à l'aide du journal laissé par sa belle-soeur, mène une enquête personnelle pour disculper son frère. Enquête qui va lui apprendre des choses sur eue Léa: avant d'être photographe elle a d'abord été modèle de nus pour plusieurs artistes, dont un dénommé Romain Musset, dragueur invétéré, et quelques autres. Carrière qu'elle avait stoppée pour devenir photographe, spécialisée dans les portraits du peuple bruxellois, mais qui va prendre un tour inédit le jour où on lui propose de prendre des photos "particulières", très bien rémunérées. Un besoin d'argent urgent pour aider les miséreux qu'elle a pris sous son aile, et voilà comment elle s'est compromise avec de vrais bandits, et le, ou plutôt les meurtres, car d'autres sont commis, et toujours avec la même arme en forme de trident pourraient bien être liés à cette complicité.
hoooo le dôme du palais de justice SANS échaffaudages |
Ce n'est pas une Bd inoubliable, mais j'ai bien aimé l'ambiance fin de siècle, même si 2 tomes au format 48 pages sont un peu courts pour pleinement apprécier les personnages. A la décharge des auteurs,vu qu'il y a une suite, il vont surement étoffer les personnages principaux. S'il n'y avait que deux tomes, je les trouverais un peu léger et rapides niveau histoire, mais sachant qu'il y a une suite, j'ai bon espoir devoir se développer ce qui semble pour l'instant être une histoire d'introduction. J'ai d'ores et déjà le troisième tome sous la main, je verrai ça dans les jours qui viennent, mais déjà l'espiègle Mélina me plaît bien.
Jolie ambiance à dominante sépia parfaitement en accord avec l'idée des débuts de la photographie, soit dit en passant.
hoooo la grand-place! |
Et paradoxalement, cette histoire belge est le fait de Jean-François di Giorgio , scénariste Français et Pablo Santander, dessinateur chilien ( et toute une équipe de coloristes probablement espagnols).Une Bd internationale donc, mais qui par son style rentre dans la dénomination " franco-belge" et que son cadre bruxellois ( avec une mini incursion à Ostende) qualifie quand même pour figurer au menu du mois belge.
Je suis désolée, mais les auteurs ne sont pas belges, on ne peut pas compter ce billet comme billet lecture... (éventuellement un bonus). Bon mois de mai !
RépondreSupprimerargh, dommage, parce que ça se passe en belgique. Bon, ben en bonus alors ( à la base, j'étais persuadée qu'ils étaient belges, mais j'ai eu la surprise de découvrir que non en cherchant sur le net pour mon résumé. Dommage, du coup,pas de BD belge ce mois ci, je n'ai rien d'autre sous la main.
SupprimerLe dessin semble superbe, et je crois que cette ambiance fin de siècle me plairait aussi.
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