Et donc, à l'époque, dans les années 90, j'avais récupéré des disquettes de jeux dont mes cousins ne se servaient plus, et la plupart du temps, il n'y avait plus les jacquettes, ni les modes d'emploi ( ce qui fait que j'en ai fini très peu en fait), et du coup, c'était la découverte totale, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre.
Et quand j'ai voulu y rejouer récemment, mauvaise surprise: ce sont des jeux sur MS-DOS, et donc incompatibles avec mon ordi portable: d'abord parce qu'il n'y a pas de lecteur de disquettes ( mais bon, en passant par le pc du salon, je peux les copier sur clef USB, ça prend rien en temps). Pour ça, il y a toujours la solution d'aller écumer les sites d'abandonware: une bonne partie sont maintenant rendus publics et disponibles en téléchargement gratuit.
MAIS, s'ils sont encore pour certains compatibles avec windows XP, ils ne marchent pas sur Windows 7.
Solution: installer un émulateur de DOS, et en quelques minutes, le temps d'installer DOSBOX et de lire le tutoriel d'installation ( ultrafacile) de Hilde, notre sympathique MJ du challenge Geek, et me voilà repartie à la conquête du monde Romain
En effet, dans ces jeux récupérés il y avait Centurion, defender of Rome, un des rares que j'ai pu finir, car l'interface était intuitive, le niveau d'anglais pas trop difficile à comprendre ( et à l'époque je faisais allemand LV1 et espagnol LV2, c'est dire!), et avec pas mal de sauvegardes je m'en étais sortie sans problèmes, même sans manuel. Et bien sur la fan d'histoire en moi aimait beaucoup ce jeu.
L'écran d'intro qui nous rappelle la légende de la formation de Rome, Romulus et Remus, la Louve, etc.. |
Donc le but est simple: En partant de la province d'Italie, et donc de Rome: conquérir l'ensemble du bassin méditerranéen.
Ce qui veut dire une partie gestion: lever des armées, ce qui demande de l'argent, donc taxer la population. Mais la population n'est pas toujours coopérative, et des le début du jeu, elle menace de se révolter, il faudra donc calmer les révoltes, en faisant intervenir l'armée, en conquérant d'autres provinces ( ça suffit à apaiser es romains), en organisant des jeux du cirque, en modulant les impôts
Mon beau colisée, pour les combats de fauves et de gladiateurs, par contre il coûte 50 talents, j'en gagne 8 par tour au début du jeu, alors ne me le cassez pas! |
Ho le bel anachronisme piqué aux péplums d'Hollywood! |
Et bien sûr il y a la partie conquête: les armées peuvent se déplacer d'une zone par tour pour tenter de conquérir les régions voisines. Par la négociation et la diplomatie, et je n'étais pas douée pour ça, à l'époque, vingt dieux! héhé, mais là, je viens de trouver les astuces, ça va PAS saigner! Cette solution est intéressante, car la population est d'entrée dans de meilleures dispositions: une population rebelle ne paye pas d'impôts et se révolte, une population alliée est plus gérable et accepte des impôts plus hauts. Et qui dit impôts dit: argent pour lever d'autres légions. Et qui dit pas de morts dit: recrues fraîches pour renforcer une légion ou en créer une nouvelle.
Par contre, Hasdrubal, le chef d'Hispanie est ouvert à la négociation, ouf! enfin, surtout parce que la province est régulièrement menacée par les armées en maraudes venues de Carthage |
du tout cuit! |
Le soldat rouge en Egypte représente une armée en maraude, les divers bateaux sont ceux des pays qui disposent d'une flotte ( Carthage, la Grèce...) |
Là par contre, c'est mal parti: l'armée d'en face a des éléphants, et nos fantassins ne sont pas équipés pour les affronter, le mieux est d'essayer de les attaquer par les côtés pour s'en débarrasser le plus vite possible avant qu'ils ne sèment la panique dans les rangs romains. De plus il y a une cavalerie en face, et Rome n'en a pas. Je ne sais pas exactement, mais je pense que c'est le screenshot d'une attaque de maraudeurs carthaginois. L'armée romaine n'a aucune chance contre eux à ce niveau, il vaut mieux battre en retraite et les laisser affronter la garnison, plus nombreuse et qui dispose de deux unités de cavalerie si je ne dis pas de bêtise |
Vous aurez peut-être du mal à me croire, mais en 1990, avec l'effet de vagues qui bougent,et le drapeau qui vole (gag! qui vole dans le mauvais sens) c'était de la 2D vraiment magnifique |
Donc de la stratégie, de l'action, un soupçon d'histoire: tout ce qu'il fallait pour me plaire. On ne m'ôtera pas de l'idée que la série des Total Wars doit beaucoup à Centurion ( bien que je n'aie pas encore eu l'occasion d'y jouer, Total Wars et notamment Total Wars Rome, le premier opus, que je viens de trouver pas plus tard qu'hier ... la frêle et délicate jeune femme que je suis - aheum- va très bientôt recommencer à castagner.. parce que, Si vis pacem para bellum, non mais!:D)
Merci à tous ceux qui ont fait les screenshots que j'ai trouvés ici ou là, car sur Dosbox, très galère: impossible de sortir de la fenêtre dosbox autrement que par un ctrl-alt-suppr, ouvrir le gestionnaire des taches, cliquer à côté, aller ouvrir l'outil capture,etc..
et un autre problème: n'importe comment que je m'y prenne: impossible de conquérir la Grande Bretagne! (et donc de finir le jeu), je ne sais pas s'il y a un bug quelque part.. mais je ne l'avais pas sur la disquette d'origine. Je vais donc reprendre mes vieux jeux sur disquette, les copier sur clef USB, et transférer le tout sur l'ordi portable..histoire de voir si ça règle le problème.
En tout cas, un jeu que j'ai beaucoup aimé à l'époque, et auquel j'ai pris plaisir à re-jouer, même si je n'y reviendrais pas forcément souvent, car au final, les actions sont un peu répétitives ( surtout quand le peuple s'ennuie et réclame à longueur de temps des jeux du cirque), les musiques en midi sympas mais en boucle, et le jeu limite impossible à finir au niveau de difficulté maximal: armées réduites et qui ont tendance à la panique, je me fais ratatiner dès la première bataille! Mais je conseille aux amateurs de retrogaming, c'est un bon jeu avec pas mal de possibilités du fait de la double mission: stratégie + simulation.
catégorie gamer.. mais il y aura surement d'autres billets jeux d'ici peu |
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