Le sujet était prévu pour décembre nordique, mais les profs de ma fac en ont décidé autrement: préparer des dossiers tu dois, réviser pour les partiels tu dois...
Mais pendant mes promenades entre révisions, j'ai découvert une boîte à livres pas loin de chez moi, où se trouvait ce petit recueil de 3 nouvelles nordiques de 3 autrices (plus, allez savoir pourquoi, un d'un auteur américain. A la limite une écrivaine américaine, ça aurait été raccord avec la thématique " fatales".. bon une nouvelle d'un auteur américain, que j'isolerai donc tout à la fin)
Nous avons donc 2 suédoises, Camilla Lackberg et Katarina Mazetti ( j'étais persuadée jusqu'à hier qu'elle était italienne), et un duo, frère et soeur danois, Lotte et Soren Hammer.
Elisabeth dans mes rêves - Camilla Lackberg:
Malou , une quadragénaire très riche , est malheureuse . Non seulement elle ne parvient pas à avoir d'enfant et enchaîne les fausses couches, mais elle est persuadée que son mari, Lars, lui en veut pour ça et qu'il se détache d'elle, malgré sa sollicitude. Pire, depuis qu'elle -même a suggéré à Lars de partir en bâteau pour les vacances, elle rêve d'Elisabeth, première femme de Lars, justement morte noyée dans une tempête lors d'une sortie en bateau. Malou en est sûre, Lars a tué sa première femme et elle va être sa seconde victime.. ou bien se trompe-t-elle totalement?
Une Ange en Jimmy Choo - Lotte et Soren Hammer.
Je ne savais pas ce qu'était Jimmy Choo, et je ne suis toujours pas sûre de savoir. Une marque de luxe semble-t-il? En tout cas l'ange, c'est Maria, une caissière de banque qui adore les vêtements et accessoires de luxe et ne vit que pour dépenser l'argent qu'elle gagne.. malhonnêtement, en détournant, petites sommes par petites sommes, des comptes de vieux clients à la vue basse. qui irait soupçonner une dame si souriante, avenante, sympathique... et aguicheuse?
Qui.. hormis l'un des 3 messieurs de la directtion. En effet, Maria a reçu une lettre anonyme, lui demandant ses faveurs en échange du silence sur ses détournements. Mais lequel la fait chanter, et comment se sortir du pétrin?
Le mari de la Voisine - Katarina Mazetti
Malena et Jon sont en vacances dans la maison de famille de Malena au bord de la mer. Mais il y a longtemps qu'entre le mari et le femme, les choses se sont dégradées. Jon est odieux, alcoolique et se prend pour un don Juan. en quelques jours il s'est mis à dos tout le village en draguant des filles souvent même pas majeures. Et pour couronner le tout, il vient de révéler à sa femme qu'ils sont ruinés, car il a perdu tout leur argent au jeu. Que faire?
La solution viendra de Nanette, la voisine veuve, une vieille dame adorable mais un peu dérangée qui tous les jours sert le repas pour deux, comme si feu son mari était toujours là.
J'ai bien aimé ces trois histoires. Difficile d'en dire plus sans dévoiler les mystères. Mais j'ai beaucoup, beaucoup aimé l'humour noir du "Mari de la voisine". Les trois ont ce côté très nordique, qui mélange un quotidien d'une grande banalité avec un mystère presque à la limite du fantastique.
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Quand à la dernière, que j'ai isolée, Le mur de séquoias, elle est signée Urban Waite ( que je ne connaissais pas de nom, contrairement à K. Mazetti et C. Lackberg). Mais donc elle n'est ni nordique, ni écrite par une femme.
Et d'ailleurs, je maintiens après lecture qu'elle n'a rien à y faire: il ne s'agit même pas d'une nouvelle policière. On y suit les premiers émois sensuels d'un adolescent californien, en vacances à la montagne. Il a 12 ans et tombe amoureux de sa jolie voisine - adulte et très mariée - la sportive mme Ramos, et échafaude tous les plans possibles pour arriver un jour à l'embrasser, comme si de rien n'était. Les parents du gamin ne s'entendent plus, la mère ne vient rejoindre son mari et ses enfants que le week-end, et évidemment le père n'est pas non plus insensible au charme de madame Ramos. et..
Et rien, ce n'est pas une nouvelle policière, sa qualité n'est pas en cause, mais elle aurait été bien plus à sa place dans un recueil sur l'adolescence, l'amour, la nostalgie, la déception sentimentale.. Le seul lien avec le titre est que Mmme Ramos fait tourner les têtes sans même le savoir, mais ce n'est ps une riminelle, comme les personnages des 3 autres nouvelles.
Donc dispensable dans cette thématique.
En tout cas, ça fait plaisir d'avoir enfin une lecture qui ne soit pas liée à mes études ( même si oui, il y a eu de la littérature japonaise pour Halloween) histoire de ne pas non plus me lasser.
On en apprend tous les jours. Moi aussi je pensais que Katarina Mazetti était italienne. Comme quoi, les sonorités d'un nom ne suffisent vraiment pas à se faire une idée sur une personne.
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