Et pourtant, tout le monde me disait de voir cette série, tellement " Daria c'est toi".
Ben je confirme.
Daria, donc nous raconte les mésaventures, ou plutôt les non aventures de Daria, 17 ans, lycéenne qui vient d'emménager dans une petite ville très banale des USA. Daria porte des lunettes, une jupe noire une veste verte informe et de grosses bottes, et se fout complètement de la mode et de ce que les gens peuvent penser de son indifférence au fait d'être impopulaire. Dotée d'un sens de la répartie, d'un humour noir et cynique, elle a un peu de mal à s'intégrer dans une lycée ou la majeure partie des élèves sont nuls et décérébrés.
Daria a donc deux problèmes dans la vie: les abrutis en général, et Quinn, sa petite soeur en particulier. Il faut dire que les seules motivations de Quinn dans la vie, c'est de draguer un maximum, de contrôle "le gonflant de ses cheveux" et d'être vice présidente du club de la mode. Daria a une bonne copine, Jane, tout aussi cynique qu'elle, et ce duo aux langues bien pendues et aux cervelles fûtées fait ressortir la bêtise crasse de la plupart des habitants du patelin.
D'épisode en épisode, on rencontre peu a peu la famille de Daria et Quinn ( une mère avocate qui passe tout son temps à travailler, un père névrosé) , de Jane ( surtout son frère Trent, paumé guitariste d'un groupe de rock amateur qui n'a quasiment jamais joué en public), les élèves du lycée. Mention spéciale aux deux crétins qui me font beaucoup rire: Brittany la pompom-girl à couettes, qui si elle n'est pas très futée n'est pas méchante, et Kevin, son abruti de petit copain de l'équipe de foot américain, 24/24h en tenue de foot, plus atteint encore que Brittany. Les autres élèves à l'issue de cette première saison ne sont pas encore trop caractérisés, mais de nouveau personnages commencent à apparaître ou à être développés et ça fait plaisir.
le footeux et la pompom girl, dans toute leur puissance intellectuelle! |
Plus que la personnalité cynique de Daria, c'est vraiment le duo qu'elle forme avec Jane qui ressort de l'ensemble, et ça fait plaisir de voir ces deux nanas au sens de l'humour cynique cadrer régulièrement la médiocrité de leurs congénères. En tout cas Jane augure bien, j'aime beaucoup ce personnage. Et comme elle est peintre amateur, j'attends de voir ses oeuvres qui apparemment sont visibles dans les saisons suivantes.
avoir peu d'attentes, c'est l'assurance de ne pas les voir déçues n'est-ce pas.... |
Maintenant: je me demande ce qui doit le plus m'inquiéter? Est-ce le fait qu'un dessin animé humoristique ressemble à s'y méprendre à un documentaire sur mes années lycée? Est-ce le fait que de tous les personnages de fiction auxquels je pouvais ressembler, il a fallu que ça en soit un présenté comme vraiment marginal? Ou bien le fait qu'à 37 ans, je lui ressemble encore? Je confirme ce que disaient mes potes en tout cas.
A part ça le graphisme est assez spécial, tout en aplats de couleurs, ça prend un moment pour s'y faire, mais ça cadre bien avec l'esprit bien décalé de la série. Daria a vraiment l'air d'une version désabusée de Vera, ma geekette préférée ( oui, dans Scoubidou)
De même que la bande son années 90, parfois assez punk, qui me plait énormément.
Donc effectivement, une découverte qui prouve que mes quelques bons amis me connaissent bien, j'ai bien accroché à cette première saison, et quel plaisir de voir des personnages féminins ouvertement cyniques. dès le premier épisode où Daria répond volontairement n'importe quoi à un test de personnalité, j'ai bien accroché, et ses répliques font très souvent mouche
Daria n'est pas déprimée, juste réaliste |
Puis c'est tout bête, mais j'aime beaucoup le générique de fin qui présente les divers personnages dans des costumes très incongrus..ici Kevin
Samedi série n°1 |
Je découvre et je me dis que ça a l'air plutôt sympa, je pense que le cynisme de Daria me plairait, avec les années je le deviens un peu plus. :)
RépondreSupprimer