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samedi 22 novembre 2014

Salut et encore merci pour le poisson - Douglas Adams

Derrière ce titre hautement philosophique se cache le 4° tome de la trilogie en 5 volumes de Douglas Adams...
Après Le guide du voyageur galactique, Le dernier restaurant avant la fin du monde, et La vie, l'univers et le reste, c'est peu de dire que je me réjouissais de retrouver Marvin, Trillian, Zaphod, Ford et Arthur dans l'univers délirant de Douglas Adams.

Et c'est peu de dire que j'ai été très déçue par ce 4° tome.
Pas de Zaphod ni de Trillian, Ford apparait à peine, et Marvin encore moins.
Ce tome est tout entier consacré au retour d'Arthur sur Terre, une Terre qui n'a pas été détruite par les vogons ( univers parallèle? Ne rêvez pas , le sujet est à peine évoqué!), et sa réadaptation à une vie à peine absurde en regard de ses aventures des 3 premiers tomes.
et c'est bien le problème: bien que héros jusque là, Arthur l'anglais moyen était drôle de par son décalage avec le reste de la galaxie. Remis dans son élément normal, il redevient un type parmi tant d'autres. Il y a des moments assez drôles, c'est vrai, mais tellement peu. comme le type qui est un dieu de la pluie sans le savoir, et est constamment suivi par les nuages qui l'adorent et lui rendent hommage en se déversant à tout instants sur lui, à son grand dam et à sa totale incompréhension. Ce qui me fait systématiquement penser  au nom du Chef Rain-in the-face.

Le paradoxe est donc que ce tome manque de fantaisie de, folie et d'absurde. L'intrigue principale est terriblement ennuyeuse: Arthur va-t-il oui ou non réussir à conclure avec Fenchurch ( c'est son vrai nom!) la dépressive sortie de nulle part ou c'est tout comme. en fait il semble que Fenchurch soit purement et simplement la femme mentionnée en une ligne dans l'introduction du tome 1, celle qui a eu l'intuition génial que les problèmes de l'humanité pouvaient être réglés très facilement, avant d'être pulvérisée en même temps que la terre avant d'avoir eu le temps de parler de sa découverte. Il aurait mieux valu que ça en reste là, car Fenchurch, malgré les efforts évidents de Douglas Adams pour nous la rendre sympathique et farfelue, est un non personnage, ce qui la rend encore plus agaçante, dans le sens où il a complètement évacué Trillian, de son histoire pour lui faire de la place. Or Fenchurch, c'est juste Arthur au féminin, un personnage qui se laisse porter par les événements, vaguement incomprise, dépressive prise pour une folle par son frère, mais sans plus de précisions, il est très difficile de s'y intéresser.  J'ai vraiment l'impression qu'elle n'est là que pour qu'Arthur puisse s'envoyer en l'air. Au sens propre, puisqu'il maîtrise tant bien que mal la lévitation depuis le tome précédent et va apprendre à Fenchurch à léviter à son tour, et à faire des acrobaties en plein vol. Sauf que la lévitation, c'était cool tant que c'était gratuit. Que ça deviennent une simple métaphore sentimentale du type " je suis au 7° ciel" ou " sur un petit nuage", et c'est banal.

Etout est banal dans ce livre, à tel point qu'au passage où Adams dit " à partir de là, on va se concentrer sur le fait de savoir si Arthur a une vie sentimentale, si ça ne vous intéresse pas, vous pouvez sauter directement au dernier chapitre où on retrouve Marvin" ou quelque chose comme ça.. hé bien j'ai été tentée de suivre son conseil. Je ne l'ai pas fait par acquit de conscience, mais j'aurais aussi bien pu, vu le nombre de fois ou j'ai soupiré devant la banalité de l'action, des personnages et le manque de folie de l'ensemble. Car oui, je fais partie des lecteurs qui se foutent éperdument de la vie sentimentale d'Arthur sur Terre.

Aussi je le dis tout net, je me renseignerai bien sur le 5° tome avant de le lire: si on n'y retrouve ni Ford, ni Marvin, ni Trillian, ni Zaphod, pour moi, la trilogie aura pour toujours 3 tomes seulement.
J'ai l'air très critique avec ce livre. Plus que sa valeur personnelle ( il n'est pas nul, juste dispensable), c'est , comme dans les séries de films, le canard boiteux de la série. C'est vraiment parce qu'il s'insère mal dans l'ensemble qu'il m' à autant déçue. est-ce que c'est du )à la traduction? Je ne sais pas, en tout cas elle m'a parue moins gratuitement vulgaire et je m'en-foutiste que celles des autres tomes, j'ai même l'impression qu'il y a une amélioration à ce niveau ( Le Grand ordre de la serviette disait il y a peu sur sa page Facebook que la traduction donnait l'impression que "les Monty Pythons avaient été traduits par le scénariste de mon curé chez les nudistes" J'ai l'impression que c'est vrai pour le tome 1 surtout.)

Après si, je lui reconnait au moins un avantage: avoir donné lieu a un choeur catastrophiste de dauphins, très kitsch, façon " ballet nautique des années 50" qui sert de générique à H2G2, le film. C'est maigre.


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