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mardi 2 avril 2013

stories of mystery - collectif


sous titré "nouvelles fantastiques anglaises", mais plutôt "en anglais" qu'anglaises, car sur 6 auteurs, il y a 3 écossais, deux américains, et un seul anglais.
Donc, je ne reviendrais pas sur the tell-tale Heart, qui a eu droit à son article à part.
Le thème général étant le fantastique on y trouve, hormis la nouvelle de Poe:

- The expedition to hell, de James Hogg, qui brode sur le sujet des rêves prémonitoires , et nous raconte comment un cocher rêva une nuit qu'il devait conduire son client dans un endroit étrange, d'où personne n'est jamais revenu. Et bien sûr, stupéfaction lorsqu'on apprend que les gens qu'il a vus dans le monde des morts... sont réellement morts le soir même.
Une nouvelle plutôt agréable à lire, classique dans sa forme, d'un auteur peu connu par ici. Un peu de dialecte écossais, pour le côté folklorique, mais rien d'incompréhensible, et l'édition fourmille de notes de bas de pages très intéressantes qui metent en avant les jeux de mots qu'on pourrait laisser échapper.
Mais je ne résiste pas à citer une phrase qui m'a bien faite rire, par son potentiel de traduction hors contexte
"I'll ne'er be a proud man again - bereaved o' my bonny pair!" (pour les non anglophones " je ne serais plus jamais un homme fier/digne, privé de ma jolie paire)
contexte: qu'alliez vous croire là, le cocher se lamente sur la perte de ses deux chevaux.

- the signal man  de Charles Dickens: le narrateur en promenade fait connaissance, dans un décor déjà bien étrange, d'un signaleur de voie ferrée, qui lui raconte voir régulièrement une apparition, une sorte de fantôme, qui lui annonce l'imminence d'un incident sur la voie. Réelle histoire de fantôme, ou hallucination d'un esprit trop imaginatif dans un décor propre à engendrer des visions, J'apprécie énormément le fait que  l'éidteur indique les références de dickens , à d'autres auteurs, à d'autres de ses textes, ou  un accident de train dans sa vie personnelle. Tous ces détails sont passionnants.
tunnel de Clayton, où a eu lieu  un accident important en 1861. Je conçois qu'il puisse évoquer la porte du monde des morts, et faire apparaitre le train comme une bête mythique.

- The body snatcher de Robert-Louis Stevenson: une plongée dans le milieu interlope des voleurs de cadavres qui approvisionnaient les étudiants en médecine au début du XIX° siècles, entre fournisseurs très très louches, qui proposaient de la "marchandise" bien souvent encore tiède, et médecins complaisants qui faisaient semblant de ne pas voir que leurs sujets d'études avaient été assassinés. Inspiré de faits et de personnages réels ( mister K le commanditaire qu'on ne voit jamais est en fait Robert Knox , un médecin qui dans les années 1820 achetait des cadavres auprès de criminels notoires. Très intéressant, les deux étudiants a centre de l'intrigue , un fêtard invétéré et un dandy, annoncent le dédoublement de personnalité dans  l'étrange cas ud DR Jekyll et de mister Hyde. J'aime énormément cette ambiance.
une adaptation avec Boris Karloff ET Bela Lugosi... Il faut que je la voie!

 Par contre je m'interroge sur la présence d'actrices au générique, vu que les seules femmes mentionnées dans la nouvelle sont mises en morceaux sur une table de laboratoire, je crains l'histoire d'amour ajoutée sans grand intérêt.

- the boarded window de Ambrose Bierce: un auteur que je connais peu, même si les extraits du dictionnaire du diable me donnent envie de le livre. Mais je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire de "possession" d'une morte , dans une maison isolée en forêt à l'époque des pionniers. je ne sais pas, peut -etre parce que je l'ai trouvé plus difficile à lire en VO que les autres, peut-être aussi parce que l'histoire et du temps à démarrer( le comble pour une nouvelle), et qu'on ne sait pas trop où elle veut nous mener, on nous parle de la campagne, d'un homme qui y vit isolé, personne ne sait vraiment pourquoi, du narrateur qui étant jeune allait roder autour de la cabane après la mort du propriétaire, puis on revient au propriétaire, du temps où il était jeune et marié avant d'entrer enfin dans le vif du sujet fantastique. Bref, la nouvelle se disperse trop à mon goût.

5/24
- l'aventure de l'homme qui rampait - Arthur Conan Doyle. Oui, le titre est en français , car c'est la seule que je n'ai pas réussi à lire en VO. C'était déjà le cas quand j'avais lu le recueil il y a quelques années, je ne saurais pas trop en expliquer la raison, peut être la précision "médicale" de l'écriture de Doyle.. Mais j'ai malgré tout apprécia cette histoire d'un digne mais caractériel professeur d'université qui semble être victime d'un dédoublement de personnalité et terrorise sa famille par son comportement digne d'un homme des cavernes. La aussi, comme pour the signal man, j'aime bien le détournement de la science - alors balbutiante- dans un cadre fantastique.

 Une bonne lecture au final. Je suis juste un peu frustrée que mon niveau d'anglais ne me permette pas encore d'aborder les aventures de Sherlock Holmes, ou d'apprécier véritablement Bierce en VO. et totalement enthousiasmée par Poe, je l'ai déjà dit, mais j'ai été agréablement surprise par la fluidité de son écriture. Je pense que c'est ça, quand je parle de précision "médicale " au sujet de Doyle. Le style de Poe me correspond simplement plus, celui de Stevenson aussi.

idée 28: un élément d'architecture

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