Et en Novembre, c'est "Venise".. en littérature, en BD, en Peinture, en cuisine, tout ce que vous voulez..
Et bien sûr , de mon côté, en musique. Parce qu'un de mes compositeurs italiens favoris se trouve être vénitien.
L'un des plus connus. Celui qui est devenu le symbole mondial de la musique baroque italienne, comme Bach l'est pour la musique baroque allemande.
Donc, après avoir parlé de musique médiévale, je fais un bond dans le temps jusqu'au XVII°- XVIII° siècles, on va écouter ( entre autres) un peu de Vivaldi. Je ne vous casserai pas les pieds avec sa biographie, un tour en ligne sera bien suffisant. Ce qui est dommage d'ailleurs quand on regarde également la liste de ses oeuvres, c'est de constater que quasiment le concerto des quatre saisons est connu. Ou plutôt tellement connu qu'il a éclipsé tout le reste.
La notte - concerto N°2 pour flûte en sol majeur ( Sylvain, c'est pour toi ;) )ici par Jean-Pierre Rampal
Mais pour les gens pressés, voilà mon favori, celui en mi mineur ( que je n'ai pas du tout le niveau pour jouer). Petit Détail pour ceux qui ont déjà écouté mes références n basson: celui là sonne tr_s différemment de ce que vous avez pu entendre. C'est normal: Azzolini joue sur un basson baroque, qui sonne légèrement plus grave que le basson actuel
pour comparer, le concerto en Do majeur, sur basson contemporain
Il y a pourtant un autre compositeur vénitien, contemporain de Vivaldi d'ailleurs dont il faut que je dise quelques mots: Tomaso Albinoni. Lui a encore moins de chance: Son nom est connu et rattaché à un morceau.. qu'il n'a pas composé. L'adagio si célèbre n'est en effet pas de lui, mais de Remo Giazotto, musicologue et compositeur du XX° siècle qui l'a inventé en 1945, pas de toutes pièces, je vous l'accorde, mais en se basant sur une basse chiffrée d'Albinoni et un motif mélodique pioché probablement chez le compositeur allemand Carl Stamitz.
Et pour le vrai Albinoni? voilà un concerto pour hautbois en Ré mineur
et une symphonie en sol majeur.
Et sinon, un petit détour par d'autres compositeurs, qui évoquent Venise sans être même italiens:
Venise la rouge - Gounod ( sur un texte de Musset)
Attention, décadence!
Le morceau évidemment le plus connu dans ce cas là, c'est la barcarolle des contes d'Hoffman, d'Offenbach. Tout l'acte deux se passe d'ailleurs A Venise, certes, mais plus préciément dans un bordel (d'où les statues de femmes nues de cette mise en scène qui n'oublie pas que Venise était aussi la porte de l'orient, d'où les danseuses et costumes exotiques) -ô belle nuit d'amour.. mais tarifée!
a très bientôt pour une prochaine étape du grand voyage!
et un nouvel article passionnant, merci!
RépondreSupprimer