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mercredi 21 juin 2023

Hello, E.L.O (Electric Light Orchestra)

Instant découverte so british pour la Fête de la musique!
Vous avez compris que pour préparer mes sujets musicaux en amont, j'ai joué au jeu de l'oie tout le printemps. Mais qu'est-ce que c'est cool de faire ça! De plus, écouter des choses, et des choses variées fait aussi partie de l'apprentissage musical, la bonne excuse ;)
Donc en gros Jazz->Blues-> James Brown-> Queen-> Michael Jackson->Prince->?

Et là, dans mes pérégrinations à la découverte du gars de Minneapolis, je suis tombée sur cette vidéo d'intronisation posthume de George Harrison en 2004 au Rock N Roll Hall Of Fame*. Où tout le monde débat du solo final: est-ce vraiment un bon guitariste, est-ce qu'il en fait trop, le solo est-il approprié? ( voir un peu plus bas le lien)

Pour compléter vite fait le sujet du 7 juin, la réponse de mon point de vue est:
- Oui, c'est un bon guitariste et même excellemment bon. Certains, y compris au Rock N Roll Hall of fame, ont découvert ce fait à cette occasion: " heu, il savait jouer de la guitare, lui?" (Ben, depuis ses 12 ans environ, mais comme il n'était pas QUE guitariste, cette compétence est passée un peu à la trappe dans un monde où il faut avoir une spécialité plutôt qu'être multi-facettes. Ceci dit, il jouait du piano depuis l'âge de 6 ans, et ça, c'est encore plus passé à la trappe).
-Re-oui, il en fait des caisses parce que c'est son style, rien d'étonnant. Dans ce cas, si tu veux de la sobriété, ben... tu convies quelqu'un d'autre. Et comme il venait aussi d'être nommé au Hall of Fame le même jour, Petty l'a invité à peu près dans le style "tiens, puisque tu es là, on fait un concert pour George Harrison demain, tu te joins à nous?", ça s'est fait un peu pied levé, il n'était initialement pas prévu au départ... et réussit un tour de force sans avoir répété avec les autres.
- Et re-re-oui le solo est approprié parce qu'on ne fait pas venir d'excellents musiciens sur scène, en espérant qu'ils jouent pareil que tout le monde, ou du moins pareil que sur un disque enregistré par quelqu'un d'autre des décennies plus tôt.
Donc pour moi c'est réjouissant, l'ensemble tient la route, ils ont tous l'air de s'éclater et c'est ce qui compte, le morceau reçoit une relecture que je trouve très sympa. Se contenter de suivre une partoche et de jouer exactement comme les Beatles aurait été scolaire et ennuyeux pour les musiciens comme pour le public, sauf pour les puristes. Alors, certes, cette guitare ne pleure pas délicatement mais se lamente à grands sanglots. Et ce n'est pas un problème.


Mais j'attire votre attention sur autre chose, qui pour moi saute aux yeux. C'est un concert plus ou moins improvisé, où 6 guitaristes jouent ensemble "While My Guitar Gently weeps", chacun apporte sa contribution, tous avec leur style bien personnel. Tout en gardant le contact visuel les uns avec les autres pour ne pas jouer trop fort ou pas assez, ou risquer de couvrir les voix et les autres instruments: ce sont, tout simplement, des musiciens pros du meilleur niveau possible.

Donc qui voit-on à part Prince et son très joli chapeau rouge?

- Dhani Harrison (le plus jeune), qui ressemble énormément à son père George.
- Tom Petty (le blond, pour ceux qui ne connaissent pas, il faut réparer ce manque rapidement!) est un chanteur américain dont j'aime beaucoup la voix.
- Mark Mann (le gars à casquette qui joue le premier solo) est un musicien que je ne connais pas, Wikipédia me dit qu'il a joué avec un groupe nommé E.L.O.
- Steve Winwood (guitariste et clavieriste anglais) a bossé avec Clapton, Traffic (groupe intronisé au HOF le même jour aussi), Blind Faith. Ce n'est pas rien.
- Et le deuxième chanteur: Jeff Lynne (anglais, l'homme au bob) chanteur et guitariste de E.L.O.

Tiens, 2 viennent du même groupe que je ne connais pas? En plus j'aime bien la voix de Lynne. Quelqu'un en commentaire dit qu' "il a une voix aussi relaxante qu'une tasse de thé chaud", je n'aurais pas employé cette métaphore en tant que française, mais j'aime bien cette comparaison. Et en plus le duo vocal avec Petty est vraiment bon, leurs timbres s'associent bien, c'est vraiment un plaisir à écouter.

Et en fouillant le net, je découvre qu'il a produit, justement, Tom Petty (pour Free Fallin', son titre le plus connu), George Harrison, Paul McCartney, Ringo Starr, (tous 3 pour leurs albums solo) Joe Cocker ( Night Calls, rien que ça). Donc une pointure dans le domaine de la musique et c'est vraiment étonnant que je ne sois pas tombée sur lui plus tôt.

-> étape suivante: E.L.O.

Ceci, Messieurs dames, est un groupe de rock. Anglais. Des années 1970. Avec trio de cordes. Et guitare à 12 cordes.💓!

Donc, c'est sur Bob Jeff, qu'il faut se concentrer.
ALERTE: Jeff vient à son tour d'être couronné au Songwriters Hall of Fame le 15 juin dernier pour ses activités d'auteur/ compositeur/ parolier.

Electric Light Orchestra, E.L.O, donc, est un groupe anglais dont j'avais vu le nom, sans avoir encore eu l'occasion de les écouter, dans la mouvance rock progressif, rock symphonique, pop rock.
Et vous savez que j'aime le prog', même si j'ai une nette tendance à revenir régulièrement à Yes, King Crimson, Deep Purple, Jethro Tull, Emerson Lake and Palmer**
J'en avais parlé ici il y a  tout pile 10 ans (1, 2,3, 4), c'est donc l'occasion ou jamais d'y revenir.
Cependant, ELO reste peu connu de notre côté du Channel, et ici, l'auteur cherche des explications, en pointant par exemple qu'on aime assez peu le prog' en France. Or justement, ELO n'est pas du pur progressif. Inclassable (ça non plus, on n'aime pas en France, faut que tout rentre bien dans une case précise). En soi, tout comme Pink Floyd, il y a de forts éléments de rock prog au début, mais pas que.

Et j'ai beaucoup apprécié cette découverte. Le tout premier morceau  a un petit coté Beatles, qui m'a tout de suite accrochée. Lynne est un fan des Beatles et ne cache pas cette filiation. Et le second est déjà assez zarb avec une influence médiévale de style cromorne, j'adore.
En regardant la liste des membres du premier album, mon oeil a été évidemment attiré par un truc: les morceaux les plus barrés ont été signés de Roy Wood : chant, guitares, basse, violoncelle, hautbois, basson, clarinette, percussions. Non seulement le type a un look farfelu, ce qui est déjà un bon point pour moi, mais il est multi instrumentiste et joue du basson, 'ttendez, ça mérite un gras souligné: du  BASSON. J'ironise souvent en disant que ce que j'aime dans le rock, c'est le son de la flûte (coucou Ian Anderson), mais du rock au basson (piste 4, je l'entends bien!), wow, j'ai trouvé mon héros, là!

Allez, si vous voulez tenter le coup, les playlists, avec mon avis vite fait, sans vraiment détailler chaque morceau, pour que chacun se fasse son opinion par soi-même:

- ELO proprement dit:

Electric Light Orchestra (1° album) - 1971 (surtout pour les titres dus à Roy Wood)

ELO II - 1973 les deux premiers albums sont assez avant-gardistes, et j'aime ça.

On the third Day - 1973 Kif! sauf le dernier titre, une reprise de Peer Gynt pas nulle, mais pas ouf' non plus

Eldorado  - 1974 j'ai moins accroché. Je relève Laredo Tornado, Nobody's Child et Illusions in GMajor qui m'ont bien plu. Et Eldorado pour la voix bien mise en valeur avec une orchestration presque opéra. Et en tout cas, c'est un disque de pop - rock, avec un orchestre classique de 30 personnes. donc forcément, je valide le procédé!

Face the music - 1975. Pépite! J'ai adoré en particulier le premier titre, carrément prog, qui pour une fois cache vraiment un message inversé " The music is reversible, but time is not, turn back, turn back, turn back" au début. Evil Woman a un petit côté disco assez sympa.

A new world Record - 1976 Pépite bis! Ca part dans tous les sens, rock, symphonique, opéra, musique klezmer, sonorités orientales. Plusieurs fois en écoutant j'ai dit "wah, c'est trop bizarre, j'adore!" Plus encore que le précédent. Et pourtant, l'ensemble laisse une impression cohérente, à écouter d'affilée sans interruption. Clairement mon coup de coeur!

Out of the blue - 1977 (la meilleure année de l'Histoire!). Pépite ter! 3 bons albums d'affilée (et celui ci est un double),  Un peu de disco par ci par là. C'est très dansant, ça s'écoute extrêmement bien. Ha, et vous connaissez probablement Mr Blue Sky, issu de cet album, c'est le plus grand tube du groupe, et il a été récemment utilisé pour une publicité*** Le logo présent sur l'album précédent devient une soucoupe volante, qui restera l'emblème officiel du groupe par la suite. L'album entier a d'ailleurs des sonorités "spatiales" (enfin, de musique de film de SF des années 70). Attention, les 4 titres qui étaient sur la face 3 du vinyle sont à écouter sans pause, car il font partie d'un tout cohérent nommé " concerto for a rainy day". Un disque parfait pour une journée off passée à glandouiller en musique.

Discovery
- 1979. Sympa. Pas un gros coup de coeur, encore qu'il se défende bien après les 3 pépites, mais bien cool. On est en 79, et le titre est un jeu de mot Discovery => Very Disco. Un album très disco/funk, donc j'aime bien, fatalement. Allez, juste parce que je suis en train de danser là-dessus devant mon ordi.

Xanadu - 1980 La BO d'un film de SF au scénario pour le moins zarb' (La muse Terpsichore se matérialise aux USA en pleine période disco. Razzie Award du pire réalisateur en 1980), qui a l'air d'être un sacré nanar même à l'aune des années 80. Nanarland en parle, et j'ai presque envie de le voir pour vérifier à quel point c'est mauvais. Queen avait assuré la BO de Flash Gordon, à la même époque, apparemment dans les deux cas, la musique sauvait le film, mais n'est vraiment pas ouf' au regard de la discographie des groupes. Une oeuvre de commande, chantée surtout par Olivia Newton-John. Mouaif. Quelques titres écoutables ou marrants, mais le tout reste cucul la praline quand même.

Time -1981: un album concept plutôt pessimiste qui parle d'une type de 1981 voyage dans le temps à la fin du XXI siècle. Original et visionnaire, il y est question de réseaux sociaux et d'In(in)telligence Artificielle. Et le héros ne souhaite qu'une chose: retourner en 1981 (je peux comprendre.. moi aussi je ne serais pas contre!) Ca a le mérite d'être original, mais musicalement, c'est un peu foutraque à mon goût. Pas mal, mais comme pour Eldorado, pas un énorme kif pour moi à la première écoute.

Secret messages - 1983 beaucoup moins disco. Un album qui se moque du débat sur " y'a-t-il des messages cachés inversés dans les albums de rock", donc ils ont effectivement caché des trucs anodins à l'envers (comme sur Face the Music) ou en morse. Par contre, sur la musique joyeuse, les textes à l'endroit sont plutôt sombres. Pas le meilleur, pour moi, il manque un peu de liant et de conviction, on sent la lassitude qui va amener à la séparation.

Balance of power - 1986. Trois ans plus tard, alors que le groupe sortait jusque là un album par an ou au pire tous les 2 ans. Bizarrement je me souviens avoir vu cette pochette très graphique quand les bacs à l'époque, sans savoir ce que c'était. 35 minutes, c'est un album court, avec des morceaux courts qui signe la mise en hiatus du groupe. Sympa, mais... là aussi, ça manque de personnalité, c'est plus "facile" au niveau musique., " dans l'air du temps", mais le pic de créativité est passé et le groupe n'est plus qu'un trio. "Gettin to the pojnt "me fait l'effet de " ce n'est qu'un au revoir", d'ailleurs.
Je l'aurais probablement plus apprécié si je l'avais écouté avant les excellents albums de 1973 à 1977.

Après ça, Jeff est parti vers d'autres projets (The Travelling Wilburys, un quintette avec Bob Dylan, Tom Petty , George Harrison et Roy Orbison - wow! ; des projets solo; la production d'autres artistes, et il me faudra explorer tout ça à un autre moment), les autres membres du groupe ont continué de leur côté sous le nom ELO part II pour 2 albums supplémentaires.

- ELO part II
 
Part Two
(1991) J'aime bien l'idée de commencer l'album par " Hello, it's great to see you once again", mais sinon, rien de franchement décoiffant ( j'ai même zappé une partie de certaines pistes ennuyeuses " Just for the love" par exemple), c'est dans le style d'avant, mais ça ronronne. Et il manque la voix de Jeff, le chanteur de substitution fait ce qu'il peut, mais il manque l'élément essentiel.

Moment of Truth (1994). Ca va beaucoup mieux, l'album s'ouvre sur un instrumental qui cite "ainsi parlait Zarathoustra", on revient au mélange assumé classique/ rock, il y a 18 titres dont le 9° fait  4 secondes,  des interludes  numérotés 3, 2, 1 dans l'ordre inverse... Ca, c'est prog comme esprit! Ce "moment de vérité" qui n'a pas été suivi d'un 3° album est malgré tout bien plus intéressant que l'opus de 1991.

Depuis, cette seconde partie a aussi changé de nom pour " The Orchestra", qui tourne encore sous ce nom. Par curiosité, je tenterai de les écouter. Mais punaise, faut suivre avec tous ces changements

- Reformation du groupe pour un album avec George Harrison et Ringo Starr sur quelques pistes . 50 % ELO, 50% Beatles, pas moyen de se planter.

Zoom - 2001. Plus rock, et très agréable. State of Mind, Easy Money et All she wanted m'ont bien fait danser sur ma chaise (des titres un peu bluesy, sans surprise, et qui vont très bien à la voix de Lynne), donc à écouter. Du moins plus que ceux sans lui.

 - Et re-séparation puis reformation sous le nom Jeff Lynne's ELO

Alone in the universe - 2015. Ho que ça fait du bien de retrouver la voix de Jeff, qui n'est quasiment pas affectée par le temps. Là, pour le coup, il est presque tout seul aux manettes. Rock Blues, on est loin de ce qui avait fait la patte du groupe dans les années 70, plus rien de prog' mais ça se laisse bien écouter.

From out of nowhere - 2019. Même avis que précédemment. J'ai du mal à croire qu'il avait 73 ans quand il a enregistré. Impossible de le soupçonner à l'écouter!

Et après ça je valide l'enthousiasme de la personne qui commentait vis à vis de la voix de Jeff Lynne, vraiment très agréable. Les compositions sont le plus souvent intéressantes, l'ambiance est en effet progressive pour les premiers albums, et peut être une porte d'entrée vers ce genre pour ceux qui ne connaissent pas et ne savent pas trop à quoi s'attendre. Disons une porte d'entrée moins radicale que ELP ou Yes.
Et c'est sympa de prendre les albums dans l'ordre pour voir l'évolution, de quelque chose d'expérimental, fortement teinté de l'influence des Beatles, et d'entendre peu à peu la musique intégrer d'autres influences au fil des années. Sans aller jusqu'à dire que c'est un gros coup de coeur, comme l'ont été en leur temps (et restent indétrônables) Queen, ELP, Deep Purple, et quelques autres c'est quand même un groupe qui, je sens, va gagner mon estime au fil des écoutes et bien se placer dans mon top personnel.

Où va me mener ensuite le jeu de l'oie? Probablement l'ami Roy, ce mec a l'air perché avec son maquillage étoilé, ses cheveux bleus, ses fringues hippies, il promet! J'écouterais probablement les productions annexes de Jeff pour profiter encore de sa voix et de sa créativité.
Ou une découverte inattendue au fil de mes pérégrinations en ligne, qui sait?
Stay tuned!

* une sorte de "musée" du rock au USA, j'ai tendance à penser qu'à partir du moment où on décide de muséifier le spectacle vivant et surtout quelque chose comme la musique, c'est mal parti. Mais donc des pontes - critiqués, car non musiciens- font pour la musique rock et blues l'équivalent de l'académie Française, avec cérémonie d'intronisation des heureux élus... qui souvent n'en profitent pas vraiment. Tout comme l'académie française, le comité de sélection vit à contretemps et ont donc décidé de couronner par exemple Ritchie Valens (mort en 1959), Michael Jackson et Queen en 2001 (Freddie est mort en 1991, il a failli attendre). En fait, 9 fois sur 10 la personne concernée est morte et enterrée depuis longtemps. Et tout comme l'acad', ils se distinguent par leur sexisme, le nombre de femmes publiquement reconnues est dérisoire, même si ça s'améliore un peu ces dernières années.

** Je suis en train de me rendre compte que j'ai fait un blocage mental sur l'année 2016, parce que musicalement, ça a été le genre qu'on préfère oublier.  En fait elle a commencé fin 2015 et s'est prolongée jusqu'en 2017. Donc je prends mon courage à 2 mains et je vérifie les nécrologies. Misère...
Lemmy Kilmister (+décembre 2015), David Bowie (+janvier 2016) Glenn Frey (+janvier 2016), Maurice White (+février 2016), Keith Emerson (+mars 2016), Prince (+avril 2016), Pete Burns (+octobre 2016), Leonard Cohen (+novembre 2016), Greg Lake et George Michael (+décembre 2016), Tom Petty (+octobre 2017)

S'il y a bien une année moisie c'est celle-là. C'est bien simple je n'ai pas eu le temps de me remettre de la mort de quelqu'un que déjà on enterrait quelqu'un d'autre. J'ai mentalement bloqué après mars, occultation totale, trop c'est trop. Je me souvenais que Emerson et Lake étaient morts la même année que Bowie, mais je n'aurais plus su dire dans quel ordre. Et Prince et Tom Petty, eux, j'avais carrément oublié qu'ils étaient morts, c'est dire. Et même maintenant j'ai tendance à l'oublier, oui c'est du déni le plus absolu. Après tout, tous ces gens, ils ne sont pas vraiment morts tant qu'on les écoute, non?
Même 7 ans plus tard j'ai encore du mal à encaisser cette série funèbre 😭

***  Vérification, c'était France Télécom , le temps passe, et mon "récemment" signifiait "il y a 18 ans".

dimanche 30 juin 2013

Rock Progressif ( 4) -(H)ELP

Et j'ai gardé le meilleur, enfin, le plus progressif pour la fin. car pour le coup, le groupe n'a vraiment fait que du progressif, en tout cas lors de sa pleine gloire.
ELP, comme Emerson, Lake and Palmer. Keith Emerson aux claviers, Greg Lake au chant - dans le précédent sujet, je disais qu'on allait retrouver la voix de King Crimson, et le voilà - et aux guitares et basse, et Carl Palmer à la batterie et aux percussions. Ce qui est une formation très réduite pour un groupe de rock, on est plus près du trio jazz, et c'est ça qui fait toute la différence.

Et quand je dis Emerson aux claviers.. oui, c'était ça, les début de la musique électro!
Et là pour le coup, on s'oriente vraiment dans le progressif bizarre, qui part dans tous les sens. Tellement bizarre qu'en général, ça passe ou ça casse. et moi j'aime bien, justement parce que c'est le genre de musique qui ose aller au bout de son sujet, quitte à se ramasser par moments, mais je préfère voir quelqu'un se ramasser en tentant quelque chose ( l'albul " Picture at an Exihibition, d'après Moussorgky n'est pas une super réussite à mon sens, mais c'était original de tenter une réinterprétation).
Le groupe a d'ailleurs été plus ou moins enterré par ses membres en 1978 , à la fin du progressif, chacun partant suivre son bout de chemin, sentant qu'ils étaient arrivés au bout de ce qu'ils avaient à tester.
Mais ça a donné des pépites comme Take a Pebble ( un peu d'impro contemporaine, un peu de jazz, une touche de folk...et dans cette version, Emerson qui s'amuse à citer la Marseillaise ou Pop goes the Weasel

Et à choisir un album, un seul , bien que j'apprécie énormément Tarkus et sa construction en miroir ( au niveau de l'album entier, ici, juste un extrait instrumental.. "juste" un extrait, ricanai-je, mais qui montre une facette très contemporaine du groupe)
 Ici, une page qui explique bien les tenants et aboutissants de l'abum, avec les images de la pochette en prime. Je suis assez d'accord avec ce que dit le webmaster, je ne vais donc pas plus développer.

Je m'attarderais plutôt sur " Brain Salad surgery" (oui, je sais, c'est du titre de la mort qui tue)
- parce que la pochette de l'album est signée  HR Giger, l'artiste suisse qui a  entre autre conçu l'Alien, du film du même nom, et que j'aime bien les images cauchemardesques de ce type un peu perché
Couverture de l'album, extérieur, et intérieur.

- parce que l'album contient Karn Evil 9, un morceau de presque 30 minutes qui résume bien pour moi ce qu'est  le progressif: de l'expérimentation encore et toujours, et un thème qui sort de l'ordinaire: la lutte de l'humanité contre les ordinateurs (et quand on voit la machinerie énorme que se trimballait le groupe...), les dangers du tout informatique) l'intelligence artificielle qui réduit peu à peu les humains et la nature au rang de phénomènes de foire, et la révolte de l'Homme pour reprendre sa vraie place. Oui, Rien que ça. De la Sci-fi en musique!
Pompeux, oui certes, mais terriblement ambitieux et c'est ça que j'aime. surtout dans une époque où tout est lisse et calibré pour plaire ua plus grand nombre et où personne ne semble vouloir sortir des sentiers battus que ce soit en musique ou au niveau des thèmes abordés)

Le groupe jouait souvent  l'intégralité du morceau en concert, mais impossible de trouver le début en version live ( ce qui est toujours plus agréable, rien que pour voir la machinerie des claviers etla batterie également plus que complète)
premiere impression ( le morceau compte 3 "impressions", partie 1, audio seulement, apparemment la partie 1 n'a pas été mise en ligne, sinon enregistrée,  en version live) qui raconte la prise de pouvoir des machines et la réduction en esclavage de l'humanité
Impression 1 partie 2: l'humanité est présentée comme un show de phénomènes de foire
Pas trouvé la 2° impression..

Et 3° impression, en entier ( la révolte non pas des machines contre les humains, mais des humains contre les machines pour reprendre leur vie en main)
et juste pour le plaisir, extrait d'un autre album et d'un autre live: Hoedown, une variation sur un thème du compositeur contemporain Aaron Copland, si je ne me trompe pas. Mais surtout, ça m'amuse énormément, jetez un oeil au premier plan: Damned, c'était donc ça  le secret de cette inépuisable énergie, le jus de raisin made in Burgundy!
Pas sure qu'on puisse voir encore ce genre de détail de nos jours, à tout le moins il aurait été flouté!

Et voilà, c'est la fin de ce petit tour d'horiszon progressif. Comme c'était le mois anglais, je me suis volontairement limitée aux groupes birtanniques, mais il y a des choses très sympa du coté de l'Allemagne (Popol Vuh, qui a créé des méusiques de films pour Werner Herzog dans les années 70, ou Tangerine Dream, pionniers de la musique electro, par exemple, en France : Ange, un groupe d'inspiration médiévale, ou le très très bizarre Magma qui a inventé de toute pièce le "kobaïen", faux langage extraterrestre dans laquelle les morceaux étaient chantés..)
Et c'est ainsi que s'achève le mois anglais!

jeudi 27 juin 2013

Rock Progressif (3) - Miscellanée

Un billet avec beaucoup de musique et peu de parlote cette fois.. Je vois d'ici les airs soulagés!

D'abord parce que je manque de temps, mais aussi parce que ce sont des groupes que je voulais mentionner, même si je dois l'avouer je n'aime pas tout ce qu'il font ou simplement je ne connais que quelques morceaux.

Tout d'abord YES: Il m'a fallut un certain temps avant de comprendre qu'il s'agissait du même groupe qu'on entendait en boucle vers 1983/1984 chanter "Owner of a lonely heart", leur plus gros succès, et pourtant, un des morceaux les moins caractéristiques au final.
Pour ceux/celles qui ont lu Jonathan Coe, et plus particulièrement " Bienvenue au club", je sais qu'il y a des fans de cet auteur dans le Mois anglais.. si vous vous souvenez bien, l'un des jeunes héros écrit des chroniques sur le rock dans le journal de son lycée, et l'un de ses plus gros coup de coeur est Tales from topographic Oceans de ce groupe là, justement
Et voilà le mien: roundabout,  premier titre  de l'album Fragile ( j'aime bien l'intro en guitare classique qui dérive sur de la basse presque funk)

Dans les deux cas, les pochettes sont de Roger Dean, mais je pense que j'y reviendrais, j'adore ce que fait ce gars.

- Jethro Tull: un groupe assez peu connu du grand public, en tout cas dans mon entourage, en tout cas musicalement. Car ce qui a surtout marqué les gens, c'est la dégaine totalement délirante de Ian Anderson, le chanteur- flûtiste- guitariste perché sur un pied qui a toujours l'air d'avoir abusé de je  ne sais quoi ( évoqué dans la première planche de Hamster Jovial de Gotlib). Mais j'aime bien cette voix nasillarde très étrange.
Voilà ce que ça donnait (ici Aqualung, un de leurs morceaux les plus connus)

et là, Locomotive breath, le morceau qui m'a fait découvrir le groupe et que j'adore pour son côté faussement blues, et puis il y a la flûte rock ... au passage je peux vous garantir que c'est bien du live et pas du play back, le morceau est très très différent de la version album, beaucoup d'impro et ça, j'apprécie particulièrement

Et puisqu'on parle de flûte rock, j'enchaîne sur King Crimson ( alors là, je le reconnais volontiers: je ne connais que le premier album), qui emprunte à tout: classique, jazz, avec parfois une grosse section de cuivres bien sonore, et parfois des balades toutes plantantes à la flûte. La on arrive dans le raisonnablement bizarre, je suis gentille, je n'ai pas commencé par là!
21 century schizoid man: batterie, cuivres, etc... Ca claque bien.

I talk to the wind ( pour la petite histoire, quand je me promène avec mon mp3 sur les oreilles, j'aime bien zapper sur les morceaux jusqu'à en trouver un qui colle parfaitement à la situation. Et j'ai trouvé que ce morceau avait du être fait pour accompagner ma balade au soir tombant au bord de la Tamise en décembre  2007... du coup, chaque fois que je l'écoute, je retrouve la sensation de ce moment là.. Zenitude absolue et sourire béat garanti)

Ecoutez bien le chant, (oui, c'est le même chanteur dans les Deux morceaux) , car c'est une voix qu'on va retrouver dans le prochain sujet rock Prog :)

mercredi 12 juin 2013

rock progressif (2) - When the pigs begin to fly

Un billet au titre ésotérique qui a pour but de prouver que, définitivement oui, il y a au moins un groupe vraiment classé progressif dont tout le monde ou presque a entendu parler ( et si ce n'est pas le cas, je vous cause plus!), au moins parce qu'après avoir exploré  le rock psychédélique, le progressif, il a pris un tournant plus rock généraliste

voyons, on a dit que pour faire du progressif, il faut
-  des albums concept, avec des morceaux très longs qui occupent facilement une face entière du vinyl: c'est bon
- des textes et des sujets originaux: parler du pognon, de la folie, de la vieillesse et de l'aliénation sociale, par exemple, c'est bon
- des instrument originaux/ inédits:  la caisse enregistreuse peut être considérée comme un instrument inhabituel en musique, effectivement, c'est bon.
- des pochettes travaillées: C'est bon aussi

Vous avez deviné de qui je parle?


Albums concepts, cochon volant, je pourrais rajouter concerts démesurés où on s'autorise tout ce qu'on a envie de s'autoriser..
Après, on aime ou pas cette démesure, mais c'est un groupe qui a fait date, et certains albums sont de vraies perles ( j'ai une préférence pour the Piper at the Gates  of Dawn, fin années 60, encore très marqué par le psychédélisme, et celle bien seventies: Dark side of the moon, Whish you where here et animals. Mais malgré tout, je garde une sympathie toute personnelle pour le dernier vrai album : Division bell en 94, car c'est celui qui m'a ouvert les portes, non de l'aube, mais de l'univers un peu dingue de Pink Floyd.

Et c'est aussi l'occasion de parler un peu de Storm Thogerson, le graphiste qui a signé la plupart des pochettes du groupe est qui est mort en avril dernier. Le primse de Dark side of the moon, c'est lui. µla vache de Atom heart Mother, c'est encore lui. Et bien sur le cochon volant à la station életricque de Battersea, c'est toujours lui
En fait énormément de pochettes de cette époque sont signées Storm Thogerson ou Hipgnosis, le collectif qu'il a co-fondé ( Black Sabbath, Genesis, Led zep, ELP, Wishbone Ash, ACDC et bien d'autres ont eu recours à cette équipe)
Allez, pour ME faire plaisir, quelques morceaux assez progressifs:

Money, peut-être le morceau le plus connu des floyd avec The Wall

L'intégrale des 9 parties de Shine on You crazy diamond, tirés de Whish You Were Here, l'album dédié à Syd Barrett, premier chanteur du groupe alors en proie à des troubles mentaux

et animals, peut-être l'un des derniers albums de progressif pur, en tout cas, clairement mon favori du groupe, On est en 77, et le punk qui démarre juste va vite prendre le devant de la scène. The Wall, l'album suivant, sans renier ce qui précédait, va prendre un ton plus rock généraliste ( je ne sais pas si je me fais comprendre là)

dimanche 2 juin 2013

Rock progressif (1) C'est quoi ce truc?

Voilà une idée qui me trottait depuis quelques temps, et comme c'est le mois anglais, et qu'il y a plein de groupes anglais dans ce domaine.. ben pourquoi pas?

En fait, une chose que vous savez peut-être, c'est que je suis fan de rock anglais, particulièrement des années 70. Et une que vous ne savez pas encore, c'est qu'en particulier j'adore le progressif.
Mais quand je dis ça, au mieux j'ai un " quoi, c'est quoi ce truc" au pire un " mais.. pas possible, c'est chiant!"
Donc pour vous aider à y voir plus clair, et peut-être à apprécier.. une petite série de billets sur le sujet ne sera pas de trop. Promis je me modère et je fais simple.

Donc le rock, tout le monde connait, apparu dans les années 50/60, je ne vous ferai pas l'affront de résumer. Mais voilà, la la toute fin des années 60, le courant a commencé à se scinder en une foule de choses différentes, dont le rock psychédélique (plutôt aux USA: Jimi Hendrix, les Doors, Jefferson Airplane,Frank Zappa, tout ça, Woodstock ...), Et en Europe, pas très éloigné du psychédélique, le progressif ( je schématise, hein, des fois il est très difficile de déterminer si un morceau est plutôt psyché ou plutôt prog)

Le progressif, en fait, c'est un laps de temps très court ( en gros on peut le considérer comme mort et enterré au début des années 80, à l'arrivée de la mouvance punk),et évidemment, ça n'est pas sorti d'un chapeau de magicien. Retour aux années 60: des morceaux de rock encore fortement teintés de blues, une durée calibrée à 2 minutes 30/ 3 minutes ( format radio); une batterie, une guitare/ une basse/ un chanteur/ parfois un clavier
Et là des musiciens se sont dit " pourquoi limiter les durées à 3 minutes, quand une face de disque en fait facilement 20 et que j'ai des choses à dire? pourquoi je ne pourrais pas faire du rock alors que je joue de la flûte? Moi, j'ai fait du classique/ du jazz, et je n'ai pas envie de m'enfermer dans du binaire bien régulier, pourquoi je ne mettrais pas des triolets ou des rythmes irréguliers dans ma musique? Je n''ai pas envie de chanter une histoire d'amour, mais plutôt de raconter une histoire avec l'humanité qui lutte contre la technologie et les robots, je peux?

Ben oui pourquoi pas?

Des producteurs un peu aventureux ont tenté le coup, l'époque était ouverte à ce genre d'expériences ( et à bien d'autres qui se fument ou se mangent , on ne va pas se leurrer), et bingo, ça a marché! Puis le public est passé à autre chose est les groupes ont suivi ( ami lecteur, si tu ne connais de Genesis qu' Abacab ou de Yes que Owner of a lonely heart, ce sujet est pour toi!)

Bon  je vais y aller gentiment, et ne pas attaquer d'entrée les morceaux de 25 minutes sur des thèmes futuristes , mais plutôt par des choses qui ne sont PAS du progressif, mais en comprennent à mon sens des éléments.

Les précurseurs:
Procol Harum - Whiter shade of pale ( 1967) Les plus de 50 ans ont presque tous dansé le slow sur une chanson aux paroles surréalistes et basée sur une suite de Bach. Oui je sais, le clip est kitsch, dans le genre balade à Trafalgar square période swinging London :)

En quoi c'est progressif (ou en quoi ça l'annonce): l'emploi de l'orgue Hammond, l'utilisation d'un thème classique

The moody blues - Nights in white satin (1967).  Là aussi, la génération de mes parents à emballé là dessus! et clip encore plus kitsch que le précédent dans le genre balade sur le pont Alexandre III dans le Swinging Paris. avec un flûtiste qui fait semblant de jouer pour la vidéo, et la guitare électrique non branchée de Justin Hayward :D
En quoi c'est progressif: L'emploi du mellotron, de la flûte...

The Beatles - Strawberry Fields forever ( 1967 encore!)
progressif: le mellotron encore, la contrebasse, les changements de rythme, quelques accords "inhabituels"

les "cousins": en gros, ça ressemble à du progressif, mais ça n'en est pas vraiment ou plutôt, ce sont tous ces groupes qui ont intégré des éléments progressifs.. avant de passer à autre chose

Deep purple - child in time (1970): en fait, là, c'est plutôt l'inverse, Deep Purple a commencé en tant que groupe plutôt orienté progressif, mais a changé d'orientation faute de succès pour devenir les précurseurs du hard rock qu'on connait, mais sans vraiment renoncer à ses origines


 Ce qui sonne progressif: l'intro, entre clavier et cymbales, les changements d'ambiance, et j'ai envie de dire: Jon Lord au clavier
preuve avec Burn en live en 74, qui part en impro dans des arpèges très classiques en plein morceau rock devant des dizaines de milliers de personnes ( rien à fiche, je fais ce que je veux, si ça ne leur plaît pas c'est leur problème




Led Zeppelin - the battle of Evermore ( 1971) j'aurais pu en choisir d'autres plus connues, car Led Zepp a plusieurs chansons qui intègrent des éléments progressifs, mais justement celle là est moins connue et je l'aime beaucoup. en fait tout le IV° album est assez marqué progressif
Ce qui sonne progressif: les changements de rythme entre les passages chantés par Rober Plant et ceux chantés par Sandy Dennis , la mélodie lancinante, l'emploi de la mandoline, le thème ( une bataille inspirée de JRR Tolkien)

The who - Baba O'Riley ( 1971 encore!)
 Pour l'intro hypnotique, l'influence du folk irlandais... J'aurais pu prendre l'Opera Rock "Tommy" qui n'est pas éloigné des albums concepts qu'on trouve dans le progressif, c'est vrai


Queen- The prophet song ( 1974) là encore j'aurais pu prendre l'album  A night at the Opera presque en entier tellement il est varié, mais ce morceau est assez parlant, mais Queen est resté assez marqué par ce mouvement dans ses premiers albums ( ceux garantis " sans sythéthiseurs" comme indiqué sur la pochette.. et sans moustache!)
Des harmonies bizarres à plusieurs voix, les rythmes, l'emploi du koto dans l'introduction, les effets d'échos, le thème ( la prophétie de l'apocalypse!)
et pour mon plaisir: The fairy feller's master stroke - nevermore (1973)
 parce que j'adore quand ça part dans tous les sens avec des effets sonores un peu dingues, du piano, que ça change d'ambiance sans même prendre la peine de couper le morceau pour passer au suivant

 Je le répète ce n'est PAS du progressif stricto sensu ( encore que l'appellation est plus tardive, les groupes de l'époque devaient moins faire de distinguo), mais c'est une bonne porte d'entrée vers cet univers. C'est sur que ceux qui ont déjà du mal avec le côté planant d'un Deep Purple des débuts ou les délires de Queen auront peut être plus de mal à apprécier

Et d'ailleurs les choses n'étant jamais étanches, dans la mouvance des Who ou de Queen, est apparu le Hard rock ou métal progressif ( voire symphonique) après je m'y connais moins donc je ne vais pas épiloguer, et je suis sure, archi sure que les spécialistes me contrediront, mais tant pis, un seul exemple:

Iron maiden - Fear of the dark ( 1992) me paraît contenir beaucoup d'éléments influencés par le progressif: changements de rhytme, les arpèges hypnotiques, tout ça...

Ca va, vous avez survécu? Je passe aux choses sérieuses la prochaine fois!

Et j'ai réussi à illustrer mon propos avec SEULEMENT des groupes anglais ;)

Et pour les curieux qui voudraient approfondir un peu en attendant la suite, le site progarchives est une vraie mine d'or (et là je n'ai pioché que dans leurs catégories proto prog et prog related )