Alors je vous offre "Vincent" court métrage de l'ami Tim Burton, dont j'avais déjà dû parler ici ou la sans lui consacrer vraiment un sujet.
En VOSTfr bien sûr parce que le texte est rimé et que àa serait dommage de s'en priver.
Pourquoi ce choix? Parce que Vincent, le petit garçon de 7 ans du court métrage est un fan d'Edgar Poe et de Vincent Price ( qui s'est illustré dans des adaptations TV d'Edgar Poe, justement, et joie de la mise en abyme, est le narrateur de cette courte histoire)
Amusez vous à chercher les références y compris autres que Poe, il y en a un bon paquet ;)
Et il y a déjà la patte et les obsessions de l'ami Tim.
Merci pour ce partage. Je ne le connaissais pas :-)
RépondreSupprimerTim Burton en parle dans le livre d'entretiens avec Mark Salisbury, que j'ai d'ailleurs chroniqué ici.De mémoire, le court métrage à été fait au moment où il bossait chez Disney, pour être diffusé en tant que première partie de programme pour ... Disney n'a jamais trouvé de film avant lequel le programmer, trop sombre trop peu dans l'esprit Disney.
SupprimerLe court métrage est donc resté dans les archives de Disney très longtemps, et n'en est sorti que pour l'edition DVD de l'étrange Noël de Mister Jack, si je ne me trompe pas.
Ceci dit, il est cher au coeur de Burton, puisque le personnage est repris régulièrement, en prise de vue réelle sous les traits d'Edward aux mains d'argent, le gamin de Frankenweenie en animation, ou en version adulte dans Les noces funèbres Dans les noces, Victor est appelé à plusieurs reprises "Vincent" par son futur beau-père. Au delà de marquer le mépris dont le beau-père fait montre, puisqu'il ne prend pas la peine de mémoriser le bon nom, voire, le fait exprès,c'est aussi une manière pour Burton de placer ses oeuvres dans une continuité qui fait plaisir à voir. Qu'on aime ou pas son style, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il reste fidèle à ses choix artistiques ( la plupart du temps.. et quand il s'en éloigne trop, on sent qu'il n'est pas à l'aise et c'est un demi ratage: Big Fish , Alice ou Dark shadows, chacun à son niveau.
C'est le paradoxe: avoir créé un style reconnaissable entre tous, mais le prix à payer est de s'y retrouver enfermé et d'avoir peu de marge de manoeuvre, parce qu'on le sent hésitant et moins convaincu dès qu'il s'aventure ailleurs.
Mais hormis une poignée de films moins bons, tout Tim Burton est déjà présent en germe dans ce court métrage inaugural d'une jolie carrière.