Seconde lecture pour le challenge SF. Il n’était pas prévu dans ma mini liste , mais s’y est greffé au hasard d’une vitrine spéciale SF en librairie. Et donc voila, j’ai enfin lu le bouquin culte que tout geek se doit d’avoir lu, j’ai nommé « le guide du voyageur galactique » (ou autres titres alternatifs). Il y a plus d’une dizaine d’années que je l’avais repéré, mais l’occasion ne s’était pas encore présentée.
Et voilà, maintenant, je sais ce qu’il faut emporter avec soi en cas de fin du monde ( une serviette de bain !), d’où vient le Babelfish d’Altavista, quelles sont les fonctions d’un président de la Galaxie, quelle est la vraie nature des souris, et accessoirement, la Grande Réponse à la Grande Question sur la vie, l’univers et tout le reste. Rien que ça !
Donc, c’est anglais, c’est drôle, complètement loufoque, même, et pour peu que l’on connaisse un peu l’humour anglais, ça donne déjà une idée de ce à quoi il faut s’attendre. Probablement la seule et unique au monde « trilogie en 5volumes » -rien que ça, c’ est une excellente raison pour moi de s’ y pencher.
Et plus encore si je précise que Douglas Adams a bossé avec John Cleese et Terry Gilliam..
Ne cherchez pas un scénario qui tienne la route, c’est inutile tant l’improbable est le maître mot de ce road movie spatial shooté au gargle blaster pan galactique ( la boisson qui fait fureur dans la proche banlieue de Bételgeuse, mieux que la Téquila paf,voyons bande d’ignares !). Soit on cherche une histoire béton, et alors là il vaut mieux passer son chemin, soit on adhère à ce type d’humour, et là, tout baigne, il ne reste plus qu’à faire comme Arthur Dent, l’antihéros particulièrement flegmatique de ce canular cosmique, et attendre que les événements s’enchaînent, sans plus s’étonner de rien, en espérant toutefois trouver un peu de thé sur la prochaine planète visitée.
Une petite chose m’a gênée toutefois, et j’ai fais une recherche à ce sujet : Damned ! c’est bien ce qu’il me semblait, la traduction a été bâclée ! Non pas qu’on y retrouve des anglicismes à toutes les pages, au contraire, tout ça est un peu trop francisé à mon goût ( un anglais moyen qui s’écrie « bonne mère ! » j’avoue que j’ai un peu beaucoup tiqué), et apparemment le traducteur a cru de bon ton d’avoir systématiquement recours à l’argot pour « faire plus drôle » . Ce qui donne un texte parfois daté (hé oui, l’argot aussi a évolué depuis le début des années 80, et plus personne ne dit « vachte chouette » maintenant !), et souvent vulgaire, là ou il semblerait que l’original soit d’un niveau de langue correct, tout au plus familier. C’est dommage, et c’est un problème récurrent des éditions françaises en général : La SF, les policiers, les BDS, les mangas, sot le plus souvent traduits sans grand soin, en gros, on pense ce n’est pas de la grande littérature, le lecteur ne sera pas très exigeant, alors pourquoi se casser la tête.
Donc pour l’instant, à cause de cette traduction boiteuse, je reste sur ma faim, je tenterai probablement de le relire en VO, pour mieux me faire une idée. Pareil pour les tomes suivants! ( et je dois dire que le volume 2 « Dernier restaurant avant la fin du monde » est un titre qui m’inspire énormément, c’est même celui qui m’a donné envie d’attaquer la série). Ne serait-ce que pour retrouver Marvin le tordant robot dépressif.
Je n’ai pas non plus encore vu le film qui en a été tiré en 2005, j’avoue qu’à la lecture je suis un peu circonspecte, comment adapter un truc aussi.. enfin, bref, si je devais imaginer ça, je ne verrais personne d’autre que Terry Gilliam justement. Mais, juste pour le plaisir parce que j'adore sa tronche:
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