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mercredi 21 juin 2023

Hello, E.L.O (Electric Light Orchestra)

Instant découverte so british pour la Fête de la musique!
Vous avez compris que pour préparer mes sujets musicaux en amont, j'ai joué au jeu de l'oie tout le printemps. Mais qu'est-ce que c'est cool de faire ça! De plus, écouter des choses, et des choses variées fait aussi partie de l'apprentissage musical, la bonne excuse ;)
Donc en gros Jazz->Blues-> James Brown-> Queen-> Michael Jackson->Prince->?

Et là, dans mes pérégrinations à la découverte du gars de Minneapolis, je suis tombée sur cette vidéo d'intronisation posthume de George Harrison en 2004 au Rock N Roll Hall Of Fame*. Où tout le monde débat du solo final: est-ce vraiment un bon guitariste, est-ce qu'il en fait trop, le solo est-il approprié? ( voir un peu plus bas le lien)

Pour compléter vite fait le sujet du 7 juin, la réponse de mon point de vue est:
- Oui, c'est un bon guitariste et même excellemment bon. Certains, y compris au Rock N Roll Hall of fame, ont découvert ce fait à cette occasion: " heu, il savait jouer de la guitare, lui?" (Ben, depuis ses 12 ans environ, mais comme il n'était pas QUE guitariste, cette compétence est passée un peu à la trappe dans un monde où il faut avoir une spécialité plutôt qu'être multi-facettes. Ceci dit, il jouait du piano depuis l'âge de 6 ans, et ça, c'est encore plus passé à la trappe).
-Re-oui, il en fait des caisses parce que c'est son style, rien d'étonnant. Dans ce cas, si tu veux de la sobriété, ben... tu convies quelqu'un d'autre. Et comme il venait aussi d'être nommé au Hall of Fame le même jour, Petty l'a invité à peu près dans le style "tiens, puisque tu es là, on fait un concert pour George Harrison demain, tu te joins à nous?", ça s'est fait un peu pied levé, il n'était initialement pas prévu au départ... et réussit un tour de force sans avoir répété avec les autres.
- Et re-re-oui le solo est approprié parce qu'on ne fait pas venir d'excellents musiciens sur scène, en espérant qu'ils jouent pareil que tout le monde, ou du moins pareil que sur un disque enregistré par quelqu'un d'autre des décennies plus tôt.
Donc pour moi c'est réjouissant, l'ensemble tient la route, ils ont tous l'air de s'éclater et c'est ce qui compte, le morceau reçoit une relecture que je trouve très sympa. Se contenter de suivre une partoche et de jouer exactement comme les Beatles aurait été scolaire et ennuyeux pour les musiciens comme pour le public, sauf pour les puristes. Alors, certes, cette guitare ne pleure pas délicatement mais se lamente à grands sanglots. Et ce n'est pas un problème.


Mais j'attire votre attention sur autre chose, qui pour moi saute aux yeux. C'est un concert plus ou moins improvisé, où 6 guitaristes jouent ensemble "While My Guitar Gently weeps", chacun apporte sa contribution, tous avec leur style bien personnel. Tout en gardant le contact visuel les uns avec les autres pour ne pas jouer trop fort ou pas assez, ou risquer de couvrir les voix et les autres instruments: ce sont, tout simplement, des musiciens pros du meilleur niveau possible.

Donc qui voit-on à part Prince et son très joli chapeau rouge?

- Dhani Harrison (le plus jeune), qui ressemble énormément à son père George.
- Tom Petty (le blond, pour ceux qui ne connaissent pas, il faut réparer ce manque rapidement!) est un chanteur américain dont j'aime beaucoup la voix.
- Mark Mann (le gars à casquette qui joue le premier solo) est un musicien que je ne connais pas, Wikipédia me dit qu'il a joué avec un groupe nommé E.L.O.
- Steve Winwood (guitariste et clavieriste anglais) a bossé avec Clapton, Traffic (groupe intronisé au HOF le même jour aussi), Blind Faith. Ce n'est pas rien.
- Et le deuxième chanteur: Jeff Lynne (anglais, l'homme au bob) chanteur et guitariste de E.L.O.

Tiens, 2 viennent du même groupe que je ne connais pas? En plus j'aime bien la voix de Lynne. Quelqu'un en commentaire dit qu' "il a une voix aussi relaxante qu'une tasse de thé chaud", je n'aurais pas employé cette métaphore en tant que française, mais j'aime bien cette comparaison. Et en plus le duo vocal avec Petty est vraiment bon, leurs timbres s'associent bien, c'est vraiment un plaisir à écouter.

Et en fouillant le net, je découvre qu'il a produit, justement, Tom Petty (pour Free Fallin', son titre le plus connu), George Harrison, Paul McCartney, Ringo Starr, (tous 3 pour leurs albums solo) Joe Cocker ( Night Calls, rien que ça). Donc une pointure dans le domaine de la musique et c'est vraiment étonnant que je ne sois pas tombée sur lui plus tôt.

-> étape suivante: E.L.O.

Ceci, Messieurs dames, est un groupe de rock. Anglais. Des années 1970. Avec trio de cordes. Et guitare à 12 cordes.💓!

Donc, c'est sur Bob Jeff, qu'il faut se concentrer.
ALERTE: Jeff vient à son tour d'être couronné au Songwriters Hall of Fame le 15 juin dernier pour ses activités d'auteur/ compositeur/ parolier.

Electric Light Orchestra, E.L.O, donc, est un groupe anglais dont j'avais vu le nom, sans avoir encore eu l'occasion de les écouter, dans la mouvance rock progressif, rock symphonique, pop rock.
Et vous savez que j'aime le prog', même si j'ai une nette tendance à revenir régulièrement à Yes, King Crimson, Deep Purple, Jethro Tull, Emerson Lake and Palmer**
J'en avais parlé ici il y a  tout pile 10 ans (1, 2,3, 4), c'est donc l'occasion ou jamais d'y revenir.
Cependant, ELO reste peu connu de notre côté du Channel, et ici, l'auteur cherche des explications, en pointant par exemple qu'on aime assez peu le prog' en France. Or justement, ELO n'est pas du pur progressif. Inclassable (ça non plus, on n'aime pas en France, faut que tout rentre bien dans une case précise). En soi, tout comme Pink Floyd, il y a de forts éléments de rock prog au début, mais pas que.

Et j'ai beaucoup apprécié cette découverte. Le tout premier morceau  a un petit coté Beatles, qui m'a tout de suite accrochée. Lynne est un fan des Beatles et ne cache pas cette filiation. Et le second est déjà assez zarb avec une influence médiévale de style cromorne, j'adore.
En regardant la liste des membres du premier album, mon oeil a été évidemment attiré par un truc: les morceaux les plus barrés ont été signés de Roy Wood : chant, guitares, basse, violoncelle, hautbois, basson, clarinette, percussions. Non seulement le type a un look farfelu, ce qui est déjà un bon point pour moi, mais il est multi instrumentiste et joue du basson, 'ttendez, ça mérite un gras souligné: du  BASSON. J'ironise souvent en disant que ce que j'aime dans le rock, c'est le son de la flûte (coucou Ian Anderson), mais du rock au basson (piste 4, je l'entends bien!), wow, j'ai trouvé mon héros, là!

Allez, si vous voulez tenter le coup, les playlists, avec mon avis vite fait, sans vraiment détailler chaque morceau, pour que chacun se fasse son opinion par soi-même:

- ELO proprement dit:

Electric Light Orchestra (1° album) - 1971 (surtout pour les titres dus à Roy Wood)

ELO II - 1973 les deux premiers albums sont assez avant-gardistes, et j'aime ça.

On the third Day - 1973 Kif! sauf le dernier titre, une reprise de Peer Gynt pas nulle, mais pas ouf' non plus

Eldorado  - 1974 j'ai moins accroché. Je relève Laredo Tornado, Nobody's Child et Illusions in GMajor qui m'ont bien plu. Et Eldorado pour la voix bien mise en valeur avec une orchestration presque opéra. Et en tout cas, c'est un disque de pop - rock, avec un orchestre classique de 30 personnes. donc forcément, je valide le procédé!

Face the music - 1975. Pépite! J'ai adoré en particulier le premier titre, carrément prog, qui pour une fois cache vraiment un message inversé " The music is reversible, but time is not, turn back, turn back, turn back" au début. Evil Woman a un petit côté disco assez sympa.

A new world Record - 1976 Pépite bis! Ca part dans tous les sens, rock, symphonique, opéra, musique klezmer, sonorités orientales. Plusieurs fois en écoutant j'ai dit "wah, c'est trop bizarre, j'adore!" Plus encore que le précédent. Et pourtant, l'ensemble laisse une impression cohérente, à écouter d'affilée sans interruption. Clairement mon coup de coeur!

Out of the blue - 1977 (la meilleure année de l'Histoire!). Pépite ter! 3 bons albums d'affilée (et celui ci est un double),  Un peu de disco par ci par là. C'est très dansant, ça s'écoute extrêmement bien. Ha, et vous connaissez probablement Mr Blue Sky, issu de cet album, c'est le plus grand tube du groupe, et il a été récemment utilisé pour une publicité*** Le logo présent sur l'album précédent devient une soucoupe volante, qui restera l'emblème officiel du groupe par la suite. L'album entier a d'ailleurs des sonorités "spatiales" (enfin, de musique de film de SF des années 70). Attention, les 4 titres qui étaient sur la face 3 du vinyle sont à écouter sans pause, car il font partie d'un tout cohérent nommé " concerto for a rainy day". Un disque parfait pour une journée off passée à glandouiller en musique.

Discovery
- 1979. Sympa. Pas un gros coup de coeur, encore qu'il se défende bien après les 3 pépites, mais bien cool. On est en 79, et le titre est un jeu de mot Discovery => Very Disco. Un album très disco/funk, donc j'aime bien, fatalement. Allez, juste parce que je suis en train de danser là-dessus devant mon ordi.

Xanadu - 1980 La BO d'un film de SF au scénario pour le moins zarb' (La muse Terpsichore se matérialise aux USA en pleine période disco. Razzie Award du pire réalisateur en 1980), qui a l'air d'être un sacré nanar même à l'aune des années 80. Nanarland en parle, et j'ai presque envie de le voir pour vérifier à quel point c'est mauvais. Queen avait assuré la BO de Flash Gordon, à la même époque, apparemment dans les deux cas, la musique sauvait le film, mais n'est vraiment pas ouf' au regard de la discographie des groupes. Une oeuvre de commande, chantée surtout par Olivia Newton-John. Mouaif. Quelques titres écoutables ou marrants, mais le tout reste cucul la praline quand même.

Time -1981: un album concept plutôt pessimiste qui parle d'une type de 1981 voyage dans le temps à la fin du XXI siècle. Original et visionnaire, il y est question de réseaux sociaux et d'In(in)telligence Artificielle. Et le héros ne souhaite qu'une chose: retourner en 1981 (je peux comprendre.. moi aussi je ne serais pas contre!) Ca a le mérite d'être original, mais musicalement, c'est un peu foutraque à mon goût. Pas mal, mais comme pour Eldorado, pas un énorme kif pour moi à la première écoute.

Secret messages - 1983 beaucoup moins disco. Un album qui se moque du débat sur " y'a-t-il des messages cachés inversés dans les albums de rock", donc ils ont effectivement caché des trucs anodins à l'envers (comme sur Face the Music) ou en morse. Par contre, sur la musique joyeuse, les textes à l'endroit sont plutôt sombres. Pas le meilleur, pour moi, il manque un peu de liant et de conviction, on sent la lassitude qui va amener à la séparation.

Balance of power - 1986. Trois ans plus tard, alors que le groupe sortait jusque là un album par an ou au pire tous les 2 ans. Bizarrement je me souviens avoir vu cette pochette très graphique quand les bacs à l'époque, sans savoir ce que c'était. 35 minutes, c'est un album court, avec des morceaux courts qui signe la mise en hiatus du groupe. Sympa, mais... là aussi, ça manque de personnalité, c'est plus "facile" au niveau musique., " dans l'air du temps", mais le pic de créativité est passé et le groupe n'est plus qu'un trio. "Gettin to the pojnt "me fait l'effet de " ce n'est qu'un au revoir", d'ailleurs.
Je l'aurais probablement plus apprécié si je l'avais écouté avant les excellents albums de 1973 à 1977.

Après ça, Jeff est parti vers d'autres projets (The Travelling Wilburys, un quintette avec Bob Dylan, Tom Petty , George Harrison et Roy Orbison - wow! ; des projets solo; la production d'autres artistes, et il me faudra explorer tout ça à un autre moment), les autres membres du groupe ont continué de leur côté sous le nom ELO part II pour 2 albums supplémentaires.

- ELO part II
 
Part Two
(1991) J'aime bien l'idée de commencer l'album par " Hello, it's great to see you once again", mais sinon, rien de franchement décoiffant ( j'ai même zappé une partie de certaines pistes ennuyeuses " Just for the love" par exemple), c'est dans le style d'avant, mais ça ronronne. Et il manque la voix de Jeff, le chanteur de substitution fait ce qu'il peut, mais il manque l'élément essentiel.

Moment of Truth (1994). Ca va beaucoup mieux, l'album s'ouvre sur un instrumental qui cite "ainsi parlait Zarathoustra", on revient au mélange assumé classique/ rock, il y a 18 titres dont le 9° fait  4 secondes,  des interludes  numérotés 3, 2, 1 dans l'ordre inverse... Ca, c'est prog comme esprit! Ce "moment de vérité" qui n'a pas été suivi d'un 3° album est malgré tout bien plus intéressant que l'opus de 1991.

Depuis, cette seconde partie a aussi changé de nom pour " The Orchestra", qui tourne encore sous ce nom. Par curiosité, je tenterai de les écouter. Mais punaise, faut suivre avec tous ces changements

- Reformation du groupe pour un album avec George Harrison et Ringo Starr sur quelques pistes . 50 % ELO, 50% Beatles, pas moyen de se planter.

Zoom - 2001. Plus rock, et très agréable. State of Mind, Easy Money et All she wanted m'ont bien fait danser sur ma chaise (des titres un peu bluesy, sans surprise, et qui vont très bien à la voix de Lynne), donc à écouter. Du moins plus que ceux sans lui.

 - Et re-séparation puis reformation sous le nom Jeff Lynne's ELO

Alone in the universe - 2015. Ho que ça fait du bien de retrouver la voix de Jeff, qui n'est quasiment pas affectée par le temps. Là, pour le coup, il est presque tout seul aux manettes. Rock Blues, on est loin de ce qui avait fait la patte du groupe dans les années 70, plus rien de prog' mais ça se laisse bien écouter.

From out of nowhere - 2019. Même avis que précédemment. J'ai du mal à croire qu'il avait 73 ans quand il a enregistré. Impossible de le soupçonner à l'écouter!

Et après ça je valide l'enthousiasme de la personne qui commentait vis à vis de la voix de Jeff Lynne, vraiment très agréable. Les compositions sont le plus souvent intéressantes, l'ambiance est en effet progressive pour les premiers albums, et peut être une porte d'entrée vers ce genre pour ceux qui ne connaissent pas et ne savent pas trop à quoi s'attendre. Disons une porte d'entrée moins radicale que ELP ou Yes.
Et c'est sympa de prendre les albums dans l'ordre pour voir l'évolution, de quelque chose d'expérimental, fortement teinté de l'influence des Beatles, et d'entendre peu à peu la musique intégrer d'autres influences au fil des années. Sans aller jusqu'à dire que c'est un gros coup de coeur, comme l'ont été en leur temps (et restent indétrônables) Queen, ELP, Deep Purple, et quelques autres c'est quand même un groupe qui, je sens, va gagner mon estime au fil des écoutes et bien se placer dans mon top personnel.

Où va me mener ensuite le jeu de l'oie? Probablement l'ami Roy, ce mec a l'air perché avec son maquillage étoilé, ses cheveux bleus, ses fringues hippies, il promet! J'écouterais probablement les productions annexes de Jeff pour profiter encore de sa voix et de sa créativité.
Ou une découverte inattendue au fil de mes pérégrinations en ligne, qui sait?
Stay tuned!

* une sorte de "musée" du rock au USA, j'ai tendance à penser qu'à partir du moment où on décide de muséifier le spectacle vivant et surtout quelque chose comme la musique, c'est mal parti. Mais donc des pontes - critiqués, car non musiciens- font pour la musique rock et blues l'équivalent de l'académie Française, avec cérémonie d'intronisation des heureux élus... qui souvent n'en profitent pas vraiment. Tout comme l'académie française, le comité de sélection vit à contretemps et ont donc décidé de couronner par exemple Ritchie Valens (mort en 1959), Michael Jackson et Queen en 2001 (Freddie est mort en 1991, il a failli attendre). En fait, 9 fois sur 10 la personne concernée est morte et enterrée depuis longtemps. Et tout comme l'acad', ils se distinguent par leur sexisme, le nombre de femmes publiquement reconnues est dérisoire, même si ça s'améliore un peu ces dernières années.

** Je suis en train de me rendre compte que j'ai fait un blocage mental sur l'année 2016, parce que musicalement, ça a été le genre qu'on préfère oublier.  En fait elle a commencé fin 2015 et s'est prolongée jusqu'en 2017. Donc je prends mon courage à 2 mains et je vérifie les nécrologies. Misère...
Lemmy Kilmister (+décembre 2015), David Bowie (+janvier 2016) Glenn Frey (+janvier 2016), Maurice White (+février 2016), Keith Emerson (+mars 2016), Prince (+avril 2016), Pete Burns (+octobre 2016), Leonard Cohen (+novembre 2016), Greg Lake et George Michael (+décembre 2016), Tom Petty (+octobre 2017)

S'il y a bien une année moisie c'est celle-là. C'est bien simple je n'ai pas eu le temps de me remettre de la mort de quelqu'un que déjà on enterrait quelqu'un d'autre. J'ai mentalement bloqué après mars, occultation totale, trop c'est trop. Je me souvenais que Emerson et Lake étaient morts la même année que Bowie, mais je n'aurais plus su dire dans quel ordre. Et Prince et Tom Petty, eux, j'avais carrément oublié qu'ils étaient morts, c'est dire. Et même maintenant j'ai tendance à l'oublier, oui c'est du déni le plus absolu. Après tout, tous ces gens, ils ne sont pas vraiment morts tant qu'on les écoute, non?
Même 7 ans plus tard j'ai encore du mal à encaisser cette série funèbre 😭

***  Vérification, c'était France Télécom , le temps passe, et mon "récemment" signifiait "il y a 18 ans".

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