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mardi 27 août 2019

3 nouvelles éditées chez Actes sud


Et plus exactement 3 nouvelles d'autrices, et non francophones: hop, on va voyager au Japon, à Cuba et en Russie quelques page.

Des petits livres hors commerces empruntés chez mon voisin, donc parmi un lot complet, et devant le manque récurrent de femmes sur ce blog, j'ai décidé de me faire un "faux lot" de 3 nouvelles " de nanas"




Un trafiquant d'ivoire, quelques pastèques - Zoé Valdès.
 J'avais tenté Café Nostalgia de la même autrice, et je n'avais pas du tout accroché à cette espèce de litanie de noms qui ressemblait beaucoup à un catalogue. Je n'étais pas allée jusqu'au bout, car je n'arrivais à adhérer ni au style, ni au propos , je me demande encore où elle voulait en venir.
Donc, une deuxième chance avec une nouvelle... et c'est une deuxième mauvaise pioche: la rencontre à Cuba d'une "poule", maîtresse d'un haut fonctionnaire, avec celui qu'elle appelle " le contemporain" ( car le seul autre qui soit vêtu de manière contemporaine) sur le tournage d'un film historique. Les deux s'esbignent du tournage pour aller à la plage, où elle va tenter en vain de le séduire. Le contemporain existe-t-il vraiment ou est-il seulement le produit de son imagination? Car il semble être en fait le fantôme d'un poète français du début du XX° siècle et se proclame trafiquant d'ivoire...
Oui... Vous êtes en train de penser " WTF"et moi aussi, tout au cours des 40 et quelques pages du texte que j'ai vraiment eu du mal à finir pour les mêmes raisons: je n'aime pas son style, et je n'arrive pas à comprendre où elle veut en venir.
Deux essais, deux fois le même ressenti, on va en rester là pour Zoé Valdès.



Le réfectoire la nuit et une piscine sous la pluie- Ogawa Yoko
Là encore, ce n'est pas une réussite. J'avais lu d'elle " une parfaite chambre de malade" et " la désagrégation du papillon", qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir. Et ce sera pareil avec celui là: La rencontre improbable entre une femmequi vient de déménager, avec son chien, elle attend l'arrivée de son futur mari quelques jours plus tard, et de démarcheurs qui viennent sonner à sa porte : un homme et son fils qui viennent lui demander si elle est en détresse, sans plus d'explication. Elle les prend pour des "vendeurs de religion" (j'aime bien l'image), mais ne comprend pas ce qu'ils lui veulent exactement, car ils repartent aussi sec sans explications. Elle les recroise peu après, et l'homme va lui expliquer sa curieuse passion pour les réfectoires, et le travail qui s'y passe , hors de la présence des mangeurs.
Et là encore " WTF", je suis restée totalement en dehors de cette histoire plutôt sans queue ni tête, et je ne vois non plus pas où elle veut en venir.

Donc idem: on va en rester là pour Ogawa Yoko.




Les pommes - Nina Berberova
Probablement pendant l'entre-deux guerres, à Paris:  Eugène, un homme d'origine russe qui ne s'entend plus avec sa femme , se rend chez Suzanotchka, jeune femme dont il espère faire sa maîtresse, probablement plus pour passer le temps que par réel intérêt pour elle.
Alors qu'il vient d'arriver chez lui, la brune Suzanotchka, reçoit un cadeau, qu'Eugène prend pour celui d'un rival: une jolie boîte contenant des pommes appétissantes. Un magnifique cadeau dont elle ne sait pas l'origine,mais pour elle qui est pauvre, c'est une aubaine. Elle en croque une et .. meurt au bout de quelques minutes, sous les yeux d'Eugène, qui après avoir témoigné auprès de la police, se félicite surtout de ne pas s'être laissé  par l'une des autres pommes!
Mais pas de chasseur, de nains ou de prince pour cette Blanche-neige là:morte elle est, morte elle reste. Mais il y a bien un miroir et une "sorcière"dans cette variation.
Un peu au dessus des deux autres, je donnerai donc une autre chance à Nina Berberova. Son récit était là, bien trop court pour que je puisse en déduire quelque chose ( j'ai l'accompagnatrice chez moi, mais en VO russe, donc je vais le lire, page après page, un dictionnaire  à proximité:D)

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