Et donc dans ma quête de livres courts à lire entre deux tranches de révisions , debout dans le bus, j'ai trouvé ce petit livre d'un auteur que je ne connaissais que de nom..
Allez, c'est parti!
Donc Tomas Tranströmer était ( car il est mort en 2015) un poète suédois prix Nobel de Littérature en 2011.. et pourtant quasiment inconnu ici. Je crois bien d'ailleurs que c'est à l'occasion de ce prix que j'ai entendu son nom pour la première fois, et .. une des seules fois en fait.
Quelque part, je comprends mieux, car la poésie, je l'ai dit, n'est pas la matière qui passe le mieux à la traduction. Alors que d'un point de vue linguistique, c'est pour moi ce qui rend le mieux une langue, puisque la rythmique en est à la base, mais sans être perturbée par un accompagnement musical comme pour une chanson.
Gläntan, je n'ai aucune idée de ce que signifie le titre, ni de ce que raconte le texte, mais j'aime bien, en plus je trouve que l'auteur avait une voix agréable, donc, ça me plaît.
Mais, donc, je n'ai pas vraiment d'idée sur ce que peut être cette poésie, et, le hasard à fait que ce titre là n'est justement pas un recueil poétique ( même si quelques textes de jeunesse y sont intégré en postface) mais un récit des souvenirs scolaires principalement, du jeune Tomas, à une époque où les pays du nord ne se distinguaient pas des autres éducativement. Comprendre que les élèves y étaient menés à la dure, houspillés, voire fessés ou giflés devant toute la classe par des professeurs qui pensaient qu'être colériques était signe d'autorité.
En quelques courts chapitres émaillés de photos, Tomas de 3 à 17, nous raconte sa découverte du système scolaire, dans la Suède des années, 40, sa conscience précoce de l'engagement politique ( dans un pays ou une bonne partie de la population restait passive face à l'Allemagne nazie, voire la soutenait ouvertement, le jeune Tomas , marqué par sa différence de fils de divorcés élevé par sa mère, étant d'un caractère plutôt insoumis, et penchant naturellement pour la rébellion, fut elle passive)
Mais aussi, au travers des anecdotes qu'il raconte, sa passion pour l'entomologie qui entraîne une clique d'autres gamins à la chasse aux papillons, son goût précoce pour les musées et la collection, sa "différence", qui fait que considéré "sans père", il subit la méfiance des autres enfants, le conduit à avoir des relations amicales avec des gens plus âgés que lui, c'est une évocation de la vie en suède dans les années 40, rapide et agréable à lire.
Pas forcément la meilleure manière d'aborder la matière littéraire d'un écrivain, encore, que, mais, oui, à l'occasion, j'essayerai de creuser un peu, vu que ma connaissance de la littérature suédoise se limite plutôt à une poignée de romans policiers.
so'y j'ai tout de suite pense a transformer...oui la poesie...ce n'est pas pour moi...
RépondreSupprimerhonnêtement, moi aussi j'y ai pensé ;)... enfant des années 80 qui regardait le dessin animé en revenant de l'école. J'étais plus branchée robots et SF que Candy et Princesse Sarah contrairement aux autres filles.
Supprimercela me rassure sur mon etat mental...lol
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