Et donc logiquement aux Monty Python dans leur ensemble.
Bon évidemment, sortir les Monty Python pour un mois anglais, ça n'est ni original, ni surprenant, et tout le monde ici connait, enfin j'espère.
Mais bon pour les deux du fond qui ne suivent pas, on va récapituler la trame de ce film totalement silly.
C'est l'histoire du roi Arthur, qui parcourt la Bretagne, cherchant des chevaliers pour sa future cour...
Et recrute peu à peu Sir Bedevere ( le sage), Sir Galahad (le pur), sir Lancelot ( le pur,mais un peu moins pur), Sir Robin ( le pas-si-brave).. avant de se voir assigner la mission de retrouver le Graal par Dieu en personne. On sait déjà que la mission va lamentablement foirer, mais là n'est pas la question.
Sir Bedevere, l'intellectuel de la bande, vérifie par la méthode expérimentale si un oiseau migrateur peut transporter une noix de coco sur de longues distances |
Le film n'est pas totalement abouti et manque d'un vrai liant entre des séquences comiques souvent hilarantes.On retrouve un peu le principe du Flying Circus, qui passait du coq à l'âne ( déjà développé en long métrage en 1971, sous le titre parfaitement adapté " And now for Something Completely Different").
Mais rien que pour la série de tableaux délirants que traverse le roi avant de recruter sa fine équipe ( un ramasseur de pestiférés qui braille " bring out your dead", un groupe de paysans anarcho-syndicalistes revendiquant leur autonomie, des péquenauds pratiquant la chasse aux sorcières, un chevalier noir irascible et increvable, les chevaliers français aux insultes fleuries) ou après ( la rencontre avec les chevaliers qui disent ni, sir Galahad le pur qui arrive par accident dans un châteaux habité par 150 jouvencelles adeptes de la fessée, le lapin de Caerbannog, la sainte Grenade d'Antioche, le débat sur les noix de coco et les hirondelles d'Europe et d'Afrique..), ce film m'éclate en dépit de sa fin en queue de poisson. La vie de Brian, quatre ans plus tard, sera mieux maîtrisée au niveau scénaristique.
Tout ça est devenu mythique, en tout cas pour moi. Et probablement pas seulement pour moi, si j'en juge au nombre de mèmes internet sur le chevalier noir, le lapin de Caerbannog et la sainte grenade à main d'Antioche.
Et j'ai beau l'avoir vu plusieurs fois, ça marche toujours. Et puis pouvoir recaser dans la conversation les insultes typiquement françaises " vos mères sont des hamsters et vos pères puent le sureau" ou " voleurs d'ânes électroniques mordeurs de derches"
Et si vous vous êtes toujours demandé pourquoi Bohort avait peur des lapins adultes dans Kaamelott, ne cherchez pas plus loin, c'est le chevalier Bohort qui est le premier sauvagement attaqué par ce monstre ici ( oui parce que Holy Grail est quand même l'une des références les plus évidentes, même si ça n'est pas la seule, loin de là, de la meilleure série française toutes catégories confondues. Oui j'assume ma partialité). Et donc, oui, être attaqué,même dans un autre oeuvre, par un lapin sauvage, ça peut causer un traumatisme et une phobie.
Camelot?It is a silly place!
En tout cas si vous ne l'avez pas encore vu, tentez le coup, mais en VO,STF si nécessaire, pour profiter à fond des chansons d'Eric Idle et de l'accent outrrrrrrageous de nos 5 anglais imitant les chevaliers français lanceurs de vaches (moui, un bon fromage qui pue aurait été tout aussi efficace et moins lourd)
En plus le film exactement 42 ans cette année, je dis ça comme ça ( et Douglas Adams était un bon copain de la fine équipe)
mais bon juste ecrire monty python...tu sais que cela sera so special...mais trop bon quand meme...;)
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