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dimanche 15 janvier 2017

La perle de l'empereur - Robert Van Gulik

On commence l'année tranquillement, hors challenges, en toute liberté...

Comme j'avais bien aimé le premier tome que j'ai lu de cette série.. hé bien la même copine m'en a offert un autre en fin d'année, Merci à toi qui te reconnaîtra :)

Donc retour l'été dernier, j'ai découvert cette série pour le moins étrange, des enquêtes policières inspirées  d'un authentique juge chinois du VII° siècle, et de récits policiers du même pays de différentes époques, rédigées par en anglais par un auteur néerlandais - hyperpolyglotte - fin connaisseur de la culture asiatique en général et donc, chinoise en particulier.

Et ce n'est pas la seule bizarrerie: la parution chez 10/18est une joyeuse pagaille donc La perle est, en terme de numérotation le 3° de la série, mais en terme de chronologie dans les aventures du juge Ti, le 7° ou le 8° ( selon que l'on compte ou pas un recueil de nouvelles)


La perle se passe peu après Le squelette sous cloche ( il y a , chronologiquement, le pavillon rouge, entre les deux, donc je sais quel tome me procurer pour faire le lien).

Et comme dans le précédent,  le juge Ti, magistrat de la ville (imaginaire) de Pou Yang, au centre de la Chine, vers 663 de notre ère, se trouve aux prises avec une mystérieuse affaire: lors d'une fête populaire présentant une course de bateau, un timbalier, qui donnait le rythme aux rameurs est mort d'une crise cardiaque, qui se révèle rapidement être un empoisonnement.
Trois "témoins" semblent s'être donné le mot pour dire tout le bien de feu Monsieur Tong, tandis que le reste de la ville semblait plutôt le considéré comme une crapule, un demi-voleur qui trempait dans des affaires louches, et particulièrement dans du trafic d'objets d'art. Crime crapuleux parce qu'il y avait beaucoup d'argent misé sur la course bateau, ou règlement de compte entre trafiquants d'arts?
L'affaire semble suivre cette deuxième voie lorsque Madame ambre, femme d'un amateur d'art et ancienne esclave de la famille Tong est assassiné alors qu'elle allait récupérer, en toute discrétion pour le compte de son mari "la Perle de l'empereur" bijou inestimable dérobé quelque cent ans plus tôt dans la maison impériale. en toute discrétion, et pour cause, le recel d'objet volé est déjà sévèrement puni, le recel d'objet volé à l'empereur est passible d'une mort lente et douloureuse...
Ou bien est-ce encore autre chose?

On a comme précédemment, 3 enquêtes ( le timbalier mort, l'esclave assassinée, la perle volée) qui s'entremêlent, avec comme point commun le trafic d'objets d'art.

Et cette fois encore j'ai bien aimé. Ce n'est peut-être pas la lecture de l'année, mais j'ai bien aimé.Avec en plus une touche d'humour via la très drôle Mademoiselle violette, décrite par le colossal chef de la guilde des mendiants, comme une femme douce, délicate, attachée aux bonnes manières car elle a vécu et travaillé à la cour impériale. ce qui est tout à fait exact, pour cette dernière mention: elle y était responsable d'animer des banquets par des spectacles de lutte féminine - en très petite tenue- en tant que cheffe d'une troupe de lutteuses originaires de Mongolie, Mademoiselle violette est tout sauf douce et délicate. C'est une géante à la langue bien pendue, aux réflexes aiguisés, douée au lancer de couteaux, et capable de rosser à elle seule 3 bandits qui tentent d'enlever une femme sous ses fenêtres. Sous ses dehors rugueux, Mademoiselle Violette déteste l'injustice et la violence, en particulier lorsqu'elle est gratuitement dirigée vers les femmes. J'espère bien la revoir dans les prochain tomes, les autres personnages féminins étant jusque là plutôt discrets ( des femmes de notables) ou des prostituées noyées dans la masse. Violette sort du lot et ça fait plaisir.

Une série donc que je vais peu à peu continuer ( ce n'est pas un message subliminal à la personne qui me les a offerts, hein, ne te méprends pas, j'ai je ne sais combien de centaines de livres à lire sur mes étagères, et encore dans des cartons, sans compter les ebooks)

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