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mercredi 4 septembre 2024

Votre temps est infini - Fabien Olicard

 Hop, je continue mon exploration des rayonnages de la bibliothèque. En ce moment, j'avoue une grosse difficulté à lire de la fiction, donc mes choix sont plutôt documentaires.

Fabien Olicard ( comme Lauriane Legrand, d'ailleurs dont j'ai parlé récemment), fait partie des quelques gens que je suis ponctuellement sur youtube. Je n'aurais probablement pas poussé jusqu'à acheter leurs livres, mais puisque j'ai pu les emprunter, pourquoi pas?

bon il est quand même limité par une chose: personne n'est immortel, jusqu'à preuve du contraire, mais mieux vaut l'utiliser au mieux, avant d'en arriver à regretter sur son lit de mort de ne pas avoir fait ci ou ça


Donc Fabien, à l'emploi du temps de ministre, nous propose ses propres trucs et astuces de retardataire chronique, pour ne plus se laisser submerger par le temps qui passe.
Ce n'est pas mon cas et je suis en général assez bien organisée pour les trucs importants. Je peux passer une journée à glandouiller sans remord, ou oublier de faire un truc, mais en général ce n'est pas quelque chose de crucial ou urgent, donc ça va.

Je dirais que.. je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle ou pas, mais j'ai finalement peu de choses à changer, dans la mesure où j'appliquais déjà spontanément pas mal des conseils donnés ici. Par contre, si je pense à ma mère que j'ai entendue à peu près tous les jours de sa vie dire " j'ai pas le temps de ceci ou celà" et quand je lui pointe les moments où elle a perdu du temps ( jeux vidéos, télé, sudoku), elle essaye de se justifier en " ha, mais c'est pas du temps perdu, c'est euh.. tu sais j'ai mal au dos, je ne le dis pas ( enfin, sauf à moi plusieurs fois par semaine), mais j'ai mal tout le temps, donc, je suis obligée de faire des pauses"
Sauf que les pauses sur chaise pendant plusieurs heures ne sont pas bonnes pour le dos d'une part. et d'autre part, tu ne peux pas nier que c'est du temps perdu, alors que tu as mis de côté à peu près un million de liens sur des sujets intellectuels que tu voulais voir. " Ha mais c'est parce que j'ai besoin de faire des trucs qui ne demandent pas d'effort intellectuel, j'ai tellement blablabla, administration, propriétaire, agence de location, blabla, besoin de me vider la tête, puis je ne sais plus où sont les liens, je ne les trouve plus, je n'y pense pas, mais si si, ça m'intéresse, hein!".
Bon, tu fais ce que tu veux, c'est ton droit mais , par pitié, arrête de dire que tu n'as pas le temps mais dis la vérité: " ce n'est pas ma priorité". Je ne lui envoie plus de liens, puisque visiblement malgré ce qu'elle raconte, ça ne l'intéresse pas.
Bref. Ma mère est une championne de mauvaise foi, c'est officiel.

Beaucoup de conseils sont du simple bon sens, même s'il faut parfois lutter contre la flemme.
- au quotidien, préparer en amont ( les fringues pour le lendemain matin, le panier repas, ce dont on va avoir besoin pour XYZ tâches, la valise la veille du départ). Je ne range jamais mes partitions de piano, elles sont sur le piano, comme ça pas besoin de les chercher le lendemain et de perdre un temps que je peux utiliser à jouer.
- Faire en premier ce qui est relou ( les comptes, par exemple) pour en être débarrassé
- Trier les trucs à faire par ordre d'urgence et déléguer si possible ( ça ce n'est pas  possible quand on habite seul(e) et qu'on n'a pas les moyen de payer quelqu'un pour faire le ménage ou le repassage, mais c'est exactement ce que je ferai dès que j'en aurai les moyens!). Du style important et Urgent ( à faire en premier), important et pas urgent ( à ne pas négliger), pas important et urgent (à déléguer, ou a faire rapidement) , pas important et pas urgent ( oublier de se prendre la tête avec ça). Ca je le fais non pas pour le temps, mais pour le budget : cher/ moyen/ pas cher et Obligatoire/ nécessaire/ plaisir.
- utiliser le moments creux pour faire quelque chose (typiquement les trajets et temps d'attente dans mon cas, pour lire, écouter un podcast)
- planifier, et ne pas laisser traîner ( ma mère laisse la valise pleine pendant plusieurs jours " c'est déprimant de la vider" au retour du départ, je la vide si possible le jour même, au pire, si je rentre tard, le lendemain " c'est déprimant de la voir encore là alors que les vacances sont finies"... moui, sur certains sujets, on est le jour et la nuit)
- procrastiner, mais en toute conscience, se mettre une heure butoir, et profiter de ses moments de glandouille sans culpabiliser.
- Virer les accointances ( pas les amis!) qui vous font perdre du temps. Je le fais régulièrement, quand quelqu'un commence à être trop envahissant, mais sans réciprocité, hop, il dégage, et sans remord. J'ai coupé les ponts avec plusieurs personnes comme ça.

D'autres trucs sont nettement moins possibles dans mon cas: le sommeil polyphasique, je ne suis pas une énorme dormeuse, mais d'une part, je n'arrive pas à dormir en dehors de la nuit, même quand je suis claquée ( je ne faisais pas la sieste étant enfant, je n'y arrivais pas, et j'étais si infernale à me faire chier, que ma famille af ini par ne me scolariser en maternelle que l'après midi, me laissant faire la grasse matinée, car j'empêchais les autres de dormir l'après midi). Etnt du soir, et même de la nuit, c'est à l'opposé de mon organisme. Et même si ça en l'était pas, le côté hyper rigide ( faire des siestes d'une demie heure 5 fois par jour à heure ultra fixe) est impossible à tenir avec un travail où je suis à l'accueil du public à des heures variables chaque jour.
Ne pas mettre de réveil dans mon cas est un impossible aussi, avec des horaires précis de début et de fi de travail. Je m'arroge même 2 réveils, à 15 minutes d'intervalles, et de toute façon, je ne peux pas repousser et traîner une heure au lit, puisque je dois être au travail à un moment très précis. Je pense que ces conseils valent pour quelqu'un comme l'auteur , qui a un planning assez souple, travaillant, à son compte, et c'est souvent ça le piège.
De même que pour les choses à faire classées dans "important et pas urgent", puisqu'elle risquent le plus d'être repoussée.

Ce livre n'est évidemment pas une recette à appliquer au pied de la lettre, au risque de transformer ses journées en plan quinquennal soviétique, et de toute façon, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne: Fabien a un planning souple qu'il peut organiser à sa guise en se levant et en se couchant à l'heure qu'il veut, hors tournées de spectacles. J'avais un emploi du temps souple, il ne l'est plus et je dois jongler avec les " travail de telle heure à telle heure, temps de trajet compris", et les activités à heures fixes (lundi 14h30, cours de russe, lundi 20h15 répétition d'orchestre, jeudi à 19h30 sport, cours de piano, à fixer, vacances à calculer et à poser en fonction des dates de concerts, etc..)
Deux copines ont 4 enfants et donc doivent en plus organiser le planning de leurs enfants et les transports dans divers lieux d'étude. Quelqu'un comme moi qui habite à 20 minutes à pieds de mon travail n'a évidemment pas les mêmes contraintes que ceux qui font 1heure de voiture ou de bus deux fois par jour et je suis plutôt une "rupine" du temps, puisque je peux me permettre d'avoir des loisirs sans trop devoir les faire rentrer au chausse-pied.
Après, on est d'accord que "choisir c'est renoncer", et j'ai rarement le temps de regarder un film, puisque je joue de la musique presque tous les jours, et fais du sport régulièrement. Ou plutôt, j'ai sacrifié les temps de TV sans intérêt, et ne regarde un film que quand j'ai vraiment envie, je fais de la place pour ça en fait. Je n'ai pas une vie sociale débordante non plus et " sortir" juste pour sortir boire un verre avec des gens que je n'ai pas spécialement envie de voir n'est pas mon truc, je préfère aller marcher, seule pour ma santé et voir des gens quand j'ai vraiment le temps et l'envie, là aussi, je leur fait une place spéciale de temps en temps pendant quelques heures que 2 heures 3 fois par semaine.
Mais oui, ce livre peut être utile à des gens comme ma mère...pour peu qu'ils aient ENVIE d'arrêter de procrastiner. C'est le nerf de la guerre.

D'autres livre du même auteur sont disponibles à la bibliothèque, je les lirai.. quand j'aurais le temps :D, je donne la priorité à d'autres, qui ont des dates de retour prévu ( bon truc pour ne pas trop laisser traîner, et au pire, on peu prolonger une fois!), avant d'en emprunter de nouveaux.

mardi 3 septembre 2024

Rocketman (film 2019)

Profitant de quelques jours de vacances dans une location où il y avait une télé et netflix, j'en ai un peu profité pour regarder ce film à côté duquel j'étais passée à sa sortie ( j'étais en Belgique à ce moment et je n'avais pas trop le temps d'aller au cinéma). Hasard des choses, Bruce Benamran a consacré il y a peu une vidéo à la thématique des biopics, et lorsque l'occasion s'st présentée, allez, zou, je vais tenter, il a dit que celui là était bien.

Et surtout sa vidéo était bien, expliquant ce qu'est un biopic, et aussi la différence entre téléfilm et film de cinéma, et aussi dans le cadre de raconter l'histoire de quelqu'un, le documentaire" à partir de 2 exemples, sur le même sujet et à la même époque, à savoir Bohemian Rhapsody et Rocketman.
Je le cite: " pourquoi Bohemian rhapsody c'est de la daube, et Rocketman c'est de la balle, alors que sur le papier, les deux sont similaires". Et c'est là qu'intervient la notion de téléfilms, de narration platounette au format " and then" ( et après, et après qui rend l'intrigue ultra linéaire).

Je précise à toute fin utile que je ne suis pas du tout friande de biopics, et que je me pose souvent la question du public visé.
Si c'est un public de novices, ben.. franchement une page Wikipédia ou un bon documentaire font parfaitement l'affaire pour en apprendre plus sur le personnage centra, que ce soit Freddie Mercury, Napoléon, Maire Curie, Lincoln, Edith Piaf ou peu importe.
Si c'est pour un public de fans de la personne en question, ça n'apporte rien qu'on ne sache déjà. Et c'est exactement pour ça que même en tant que fan de Queen, je refuse de voir Bohemian Rhapsody, je sais déjà que je vais m'arracher les cheveux en maudissant le scénariste face aux erreurs grossières - voire à la malhonnêteté de rendre la réalité encore plus spectaculaire qu'elle ne l'est déjà.  Bruce le mentionne d'ailleurs dans sa vidéo.

Mais bon va pour Rocketman, je sais quand même qui est Elton John, je connais quelques chansons sans avoir encore exploré toute sa discographie, je le respecte en tant que compositeur, et j'ai souvent trouvé que c'était un excellent musicien qui a fait pas mal de daubes - pardon de chansons alimentaires - qui ont été justement les plus diffusées et mises en avant. Je me doute qu'il y a beaucoup de pépites que je ne connais pas encore, et de toute façons, il y en a que j'aime bien malgré tout.

Un film dont je n'attendais pas grand chose et qui s'avère une excellente surprise


Donc si vous avez vu le film ou écouté la vidéo de Bruce, notamment sur le point de la ressemblance ou pas, je confirme ce qu'il dit.
J'ai bien aimé aussi la construction qui alterne les séquences de réunions de désintoxication et les passages de comédie musicale où les textes des chansons , sous-titrés, sont mises en avant comme éléments de la narration. Ce sont pourtant des chansons écrites à divers moments, mais dont je n'avais jamais vraiment réfléchi au sens profonds (au point de se dire " ha oui, quand même, ce que je prenais pour une chansonnette un peu anodine comme Tiny Dancer ou Rocketman portait pourtant clairement dans les textes le signe de la dépression... d'ailleurs lors d'une des premières auditions que passe Elton, le manager de la maison de disques lui reproche de ne jouer que des chansons tristes).

Et j'ai beaucoup aimé attention MINI SPOILER! ( mais je ne peux pas développer sans ça, allez d'abord voir le film)
...la narration des séquences de groupes de paroles. Au départ dans une ambiance morose, où tout le monde est vêtu de gris, de couleurs passés, dans un monde délavée, arrive comme .. une fusée un type extravaguant, vêtu d'une tenue orange vif à paillettes, avec des ailes rouges, un casque surmonté de cornes de diable, des lunettes en forme de coeur.
Discrétion toute relative... Mais le costume est magnifique. Et j'aime les gens farfelus.

Il est littéralement haut en couleur, et après quelques fanfaronnades, il décline son identité " Elton, Hercules John" et la liste tragique de ses addictions : alcool, cocaïne, cannabis, shopping, nourriture, sexe, problèmes de maîtrise de la colère... avant de fondre en larmes en racontant, avec parfois quelques mensonges et arrangements qui disparaissent peu à peu, une histoire, celle de Reginald.
Un petit garçon doué pour le piano, que ses deux parents méprisent. Il est timide et discret, et au fil du temps va se constituer une armure pour résister à la pression sociale, à l'indifférence de ses parents, au mépris qu'il a pour lui même lorsqu'il doit se rendre à l'évidence: il est homosexuel, hypersensible et, en essayant de cacher aux autres et à lui-même sa nature, il s'en est éloigné au point de ne plus savoir qui il est. Reginald est devenu Elton pour la scène, et Elton a adopté des tenues toujours plus extravagantes  au fil des séquences musicales (un hourrah pour le costumier qui a fait un travail de dingue, reprenant exactement les costumes de scène des réels concerts) pour cacher de plus en plus son identité. En parallèle, l'Elton qui se confie aux autres, des gens banals qui ont les mêmes problèmes que lui, redevient banal, un type parmi tant d'autres, c'est Reginald qui doit faire la paix avec son moi. L'idée de le faire se dépouiller pièce par pièce de son flamboyant costume, les cornes, puis le casque, puis les ailes, puis .. on le voit en robe de chambre, puis en tenue de monsieur tout le monde est excellente. Une autre séquence le voit dépouillé, par les autres, de son costume - armure, il vient de tenter de se suicider et est réanimé: la vedette, mise à nue au sens strict, est un homme vulnérable, comme les autres, de manière d'autant plus tragique qu'il refuse cette vulnérabilité que l'acteur, excellent, fait éclater à chaque instant.

Autre idée intéressante, l'action est commentée par les vrais textes des chansons, qui prennent donc une autre dimension. C'est l'histoire de Reginald/ Elton, dans toute sa grandiloquence et sa démesure, mais.. on en oublie paradoxalement qu'il s'agit d'un personnage réel et encore vivant. Au delà de ça, on aurait pu donner n'importe quel nom au personnage central, Peter, Joe ou quoi que ce soit, c'est l'histoire surréaliste d'un musicien talentueux, happé très jeune par le star system, trop naïf pour voir qui veut réellement son bien et qui l'exploite (ici, son ami de toujours Bernie Taupin) et qui le manipule ( le type qui devient son petit ami et joue avec ses sentiments, afin de mettre le grappin sur une vedette bankable et vivre à ses crochets). C'est l'histoire de n'importe quelle vedette qui perd pied, sombre dans l'alcool et/ ou la drogue à force d'oublier  d'être soi. La phrase peut-être la plus triste qu'il dit en thérapie c'est " j'ai commencé à être un connard en 1975... mais j'ai oublié d'arrêter de l'être", ce qui a fait fuir ses vrais amis.

Donc oui, je confirme, au delà du biopic d'un individu particulier, il y a des choses plus universelles, sur le talent, le don, l'identité, la dépression, et aussi un critique du star system de l'époque, où il faut se contraindre à suivre la mode, se faire un rail comme tout le monde pour s'intégrer, accepter d'être celui aux crochets duquel beaucoup de parasites vivent... quitte à risquer sa propre santé mentale. Et ça, ça en fait une réussite, pour peu qu'on aime les choses .. hautes en couleur ( mais bon, je suis le genre à estimer que Phantom of the Paradise, autre comédie musicale qui critique le star system et ses requins, est le meilleur film de De Palma. Il y a quelques passages où on fait remarquer avec humour qu'Elton est talentueux, a une belle voix, maiiiis qu'il vaudrait mieux que ses chansons soit chantées par exemple par Bernie, qui ne sait pas chanter mais est visuellement plus attrayant que ce petit bonhomme roux à grosses lunettes, ou d'autres ou sans un mot, on suggère qu'il se dégarnit. Même dans le monde glamour du showbiz, son apparence le place en décalage.

Et paradoxe, Rocketman a fait moins bien en termes d'entrées que Bohemian Rhapsody, tout en étant plus... cinématographique, donc. La faute, d'après les expert à un classement " interdit aux moins de 13 ans", parce la réalisation n'a pas essayé de lisser l'image d'Elton, qui, oui est un connard, un connard touchant, mais un connard quand même, et un drogué, et qui sniffe de la cocaïne, de manière visible à l'écran, à une scène de sexe ( plutôt soft quand même) entre hommes, et une allégorie des orgies assez claire.

Allez, petit dernier pour la route: les chansons du film sont chantées par les acteurs, et si Taron Egerton ne ressemble pas  vraiment physiquement à Elton John - et on s'en fout- il fait un job phénoménal au niveau du chant. Pour le coup là, sa voix est très très proche de celle d'Elton jeune, moins dans le timbre que dans l'intention et l'expressivité, et ce n'est pas un mince compliment. Ha et il y a aussi Jamie Bell, le jeune prodige de Billy Eliott, devenu adulte, dans le rôle de Bernie Taupin. Je ne l'aurais jamais reconnu et c'est une excellente surprise. L'acteur qui tient le rôle du manager Reid est aussi excellent, il arrive à rendre son personnage calculateur et détestable à souhait.

Du coup, j'ai bien envie d'aller chercher Two Rooms, le documentaire sur la collaboration entre Elton John et Bernie Taupin.
et allez, une petite sélection des tubes qu'on y entend parce que c'est toujours cool de les réécouter, en version d'origine: Honky Cat, Your Song, Crocodile Rock, Tiny Dancer, Don't go breaking my heart, Pinball Wizard, Don't let the sun go down on me, Goodbye Yellow Brick Road, Rocketman (hoo le double sens du mec qui part en fusée " I'm going to be high as a kite by then"), I'm still Standing ( j'aime le décalage entre les paroles ultra déprimantes et la musique péchue). Version de Taron Egerton, je vais le suivre lui, parce qu'il pourrait envisager une carrière dans le chant sans souci, il a une voix puissante et ça commence à devenir rare. Et pas d'autotune bordel! ça fait plaisir.

Duo Elton/ Taron sur Your song. J'apprécie qu'il ait adapté la chanson pour sa voix qui est devenue plus grave avec l'âge ( il a 72 ans là), mais reste expressive, ses capacités pianistiques sont inatctes ( formation classique, et ça s'entend) et le duo est adorable entre le vrai de vrai et sa version cinématographique.




 J'ai hésité entre comédie musicale, film qui m'a fait découvrir un acteur ( je ne connaissais pas du tout l'acteur principal), un film basé sur des faits réels (et validé par Elton lui-même), un film LGBT ( bon on connait le monsieur et son homosexualité, mais il n'y a pas de militantisme, même si la difficulté d'avouer à ses proche, la menace de cette révélation sur une carrière artistique dans les années 1970 sont évoquées, ce n'est pas ce qui est mis le plus en avant), film sur une addiction ( alcoolisme, cocaïnomanie, addiction au cannabis, au achats compulsifs..) .. tout ça pourrait convenir

Donc la catégorie qui correspond le mieux c'est


catégorie " un film dont le titre est issu d'une chanson", puisque c'est très exactement le titre de l'une des chansons les plus connues d'Elton John. Yep, une chanson qui parle à mots à peine couverts de drogue, pour intituler un film dont c'est le sujet central


lundi 2 septembre 2024

Lundi soleil 2024 (9) - Septembre en brun

 Je cherchais quelque chose de convainquant pour illustrer le brun ( enfin, plutôt le marron, dans mon langage, je n'utilise "brun" que pour les cheveux).
Et en fouillant mes archives, je suis retombée sur ça: une tranche d'arbre, dans un parc à Bonn. Cool, on n'y est pas encore allés.

"Le 31 mai 1989, Barbara Bush, épouse du président américain George Bush, a donné en cadeau de la part du peuple américain ce tronçon d'un sequoia géant âgé de 750 ans, aux habitants de la ville de Bonn pour célébrer les 2000 ans de la ville, en guise de symbole d'amitié durable entre l'Allemagne et l'Amérique. Les tablettes rappellent les dates importantes de l'histoire de Bonn et sont placées sur le cerne de croissance correspondant."

on voit que déjà , plusieurs légendes avaient disparu près du centre ( et que l'arbre est creux, c'est probablement pour cette raison qu'il a été coupé)

On y mentionne donc plusieurs moments importants de l'histoire locale et une des plus anciennes, près du centre est l'épidémie de peste de 1450.
Songez à ce que devait être la Californie à l'époque: pas de ville, pas de peste. Seuls les natifs américains ( les vrais, pas ceux d'importation comme George et Barbara...) parcouraient les grands espaces, encore tranquilles pour quelques décennies avant l'arrivée


1583/84: destruction du château Poppelsdorf et de la ville de Godesburg. Ca commençait à chauffer pour les californiens, avec les premières incursions des colons espagnols et portugais, via le Mexique.


1779 Naissance de L Van Beethoven
1789: Naissance de Peter Joseph Lenne, jardinier paysagiste
1794: invasion des troupes françaises à Bonn, la ville reste française jusqu'en 1814

Et là, c'est officiel, c'est la ^ù*$ pour les californiens qui commencent à être privé de leurs terres et convertis pas franchement de leur plein gré au christianisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Californie