A cela, plusieurs raisons:
- je l'ai créé début 2010 pour garder l'habitude d'écrire sur des sujets variés, dans l'optique de reprendre "un jour" des études.
- J'ai effectivement repris des études, l'an dernier, et je n'ai donc plus vraiment le temps, ni l'envie de lui consacrer des heures, à choisir ce que je vais bien pouvoir dire, et à le mettre en forme.
- Les sujets abordés étaient surtout axés lectures/ expositions/cinéma, et devinez quoi?
Je n'ai plus le temps de lire, ou de voir des films, en dehors de ce qui est lié à mes études, et je ne pense pas qu'un compte rendu de lecture sur un livre de grammaire soit le but ici.
- Je ne rejoins plus de challenges nouveaux, j'ai du mal avec ceux en cours et toujours pour la même raison, donc même s'ils me font envie,ce serait un voeu pieux, dans la mesure où j'ai la certitude de ne pas pouvoir y participer.
- Ce n'est pourtant pas absurde, mais pour celà, j'ai ouvert entretemps une "succursale" dédiée à ma reprise d'études et aux langues, afin de lister les ressources que je trouve intéressantes.Ce n'est pas une "nouvelle" passion,au contraire, les langues sont mon dada depuis le collège, mais je n'avais tout simplement pas pensé à en parler avant.
- maintenir 2 ou 3 blogs, c'est encore quelque chose de très coûteux en temps et en énergie, le blog Japon est lui aussi quasi à l'arrêt.
En parallèle de ces considérations, et en cherchant des ressources sur le russe, la Russie, et plus exactement l'interculturalité je suis arrivée sur le site très intéressant d'un monsieur russe qui vit depuis plus de 20 ans en France, est passionné de sociologie et n'a pas la langue dans sa poche.En plus d'avoir un niveau digne d'un natif en français, et je souligne que c'est bien la seule personne que j'aie vue employer à plusieurs reprise le mot " nonobstant" sur une page internet, et il s'agit d'un étranger. Je ne sais même plus depuis quand je n'avais pas écrit ce mot moi-même.
Et au milieu d'articles sur des sujets variés et sociaux, souvent pointus, j'ai trouvé une vidéo qui m'a faite rire et réfléchir.
Oui c'est drôle,car le monsieur dit très fort ce qu'il pense, maîtrise les gros mots français presque mieux que moi et s'énerve beaucoup.
Mais le fond de ce qu'il dit est très juste.
Il s'interroge principalement sur la big data, la promesse d'un maintien éternel en ligne de TOUT document produit, le coût astronomique en électricité de tout ça, et pour quel bénéfice au niveau de l'humanité?
Je connais des gens, personnellement qui sont du genre à étaler leur égo sur Facebook, à grand coup de selfies toujours les même, à raconter leurs moindres faits et gestes, ou ceux de leurs enfants, à afficher une vie de rêve, dans une tentative désespérée de se faire passer pour moins misérables qu'ils ne sont d'autant plus ridicule quand on connait parfaitement le détail de leurs déboires privés par ailleurs. Et l'idée qu'on puisse définir un légataire pour ses comptes Facebook afin de maintenir un semblant de vie après sa mort... c'est d'un ridicule.
J'ai même envie d'être sarcastique et de dire " ha bon, parce qu'ils étaient vivants avant? je les croyais déjà en état de mort cérébrale"
Voici la vidéo:
Les selfies, la course aux like sur Facebook, les photos bi-quotidiennes de ce qu'ils ont mangé, les articles vides pour faire monter leur référencement, les nouvelles chaussures de unetelle - publicommuniqué à peine déguisé - les guéguerres ridicules sur twitter...
Tout en prend pour son grade.
Mais au final, où j'en suis moi? Je n'ai jamais cherché les like, ceci est mon espace personnel d'expression, je ne savais même pas que plus on publiait, mieux on serait référencé sur les moteurs de recherche. J'ai même appris il y a seulement quelques semaines ce qu'est instagram, et honnêtement, je n'en vois même pas l'intérêt.
Des gens passent ici, laissent parfois un message, sympa ou beaucoup moins. Je les en remercie. J'ai rencontré des internautes intéressants grâce à lui, découvert des films, des livres, des séries.
Sachant tout ça, vais-je changer mes habitudes, publier plus?
Certainement pas. Je . M'en. fous.
Par contre, une chose a changé dans mon point de vue, et si je n'ai pas le courage d'effacer mon blog, qui représente quand même presque 10 ans de ma vie et m'a bien aidée à rester à flot pendant des moments difficiles, je peux toujours le dépoussiérer un peu, en enlevant tous les billets qui ne sont pas directement intéressants: notifications d'absence, annonces de challenges, suivis de RAT, bilan divers, tag, sujets qui n'ont plus lieu d'être...
Ca allègera le tout, et en suivant cette optique, j'ai supprimé environ 200 billets. Ce qui fait presque un cinquième de ce qu'il y avait en ligne.
Ce n'est qu'une toute petite goutte d'eau filtrée à l'échelle de l'océan numérique bien pollué, mais dorénavant je serai plus sélective sur ce que je produis, même si je préférais déjà depuis longtemps faire un long sujet chiant et précis que trois lignes vides d'intérêt pour montrer que je suis en vie.
Donc à dans.. je ne sais pas combien de temps. quand j'aurais le temps, l'envie , la possibilité!
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